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“Capo” de la Scuderia Bivans, Antonio Somma se dit “affascinato” (fasciné) par les courses françaises. Et ce n'est pas le fruit du hasard si sa casaque jaune et verte est de plus en plus présente et remarquée dans le paysage du trotting tricolore. Dimanche, Follow You portera très haut, dans le Critérium des Jeunes, les espoirs de ce Napolitain de 56 ans, qui pourrait connaître la joie d'un premier couronnement classique sur notre sol.
Il est “tombé dans la marmite” des courses dès son plus jeune âge. Cette expression populaire n'est pas sans rappeler un célèbre personnage de fiction : Obélix. Contrairement au héros de B.D., il n'est pas Gaulois. Ni Romain ! Originaire de Castellammare, Antonio Somma est né à proximité du Vésuve. Et comme tout Napolitain ayant la passion hippique chevillée au corps, la “Lotteria” fait partie intégrante de sa culture. “Quand j'étais enfant, mon père m'amenait avec lui assister à ce groupe I”, confie-t-il. Des années plus tard, il n'y a rien d'étonnant à le voir vivre au plus près sa passion. “Je possède des chevaux depuis vingt-cinq ans. Mais la Scuderia Bivans, je l'ai créée au début des années 2000.”
Ilaria Jet, premier fer de lance
Son histoire a véritablement débuté avec une jument bien connue en France, une certaine... Ilaria Jet. “Elle m'a permis de remporter mon premier classique. La pouliche, à l'aube de ses 3 ans, triomphait alors dans le Grand Critérium, en 2006. C'est ma plus belle victoire ! Un premier groupe I a une saveur particulière. En 2010, je n'oublie pas non plus son succès dans le Prix Jean-Luc Lagardère (Enghien), qui constitue un très grand souvenir.”
Depuis sa création, la “Bivans” compte douze groupes I à son palmarès (Gran Premio Nazionale et Gran Premio Tito Giovanardi 2017 avec Vivid Wise As, Gran Premio Tito Giovanardi 2014 avec Tony Gio...). Au fil du temps, elle s'est hissée durablement parmi le top-10 des écuries transalpines, avec un effectif loin d'être pléthorique. “En Italie, je possède douze chevaux à courir. Ils sont répartis chez Holger Ehlert (Pise), Marco Smorgon (Turin) etLuca Fierro (Naples).” Ce chef d'entreprise, dont l'activité est le courtage en assurance médicale, privilégie la qualité à la quantité. “La politique de la scuderia a toujours été basée sur les jeunes chevaux. Le projet doit s'articuler autour de poulains de qualité. Je recherche les meilleurs origines et croisements possibles. Ce sont des poulains que je fais naître ou que j'acquiers aux ventes.” Son élevage porte le label “Gio”, correspondant aux trois premières lettres de sa fille Giorgia, qui l'accompagnait aux courses à l'époque d'Ilaria Jet. Si sa jumenterie n'est composée que de trois poulinières (Mururoa As et Swan Wise As), les résultats sont plutôt flatteurs. “J'ai mis Ilaria Jet à Varenne, qui m'a donné Tony Gio. Ensuite, je l'ai présentée à Ready Cash. De ce croisement est né Victor Gio, placé de l'Hambletonian en 2017. Et, actuellement, elle est pleine de Vivid Wise As.”
Ce dernier, triple lauréat classique, a été acquis aux ventes de yearlings pour 115.000 €. “Ses origines m'ont poussé à l'acheter. Le croisement avec l'étalon Yankee Glide me plaît énormément. Il m'a aussi tapé dans l'œil par son modèle. Il était magnifique, on aurait dit une statue. Son action aussi ne me laissait pas indifférent.”L'implacable vérité de la piste montre qu'il ne s'était pas trompé dans son achat !
Attiré par la France
Ces dernières saisons, Antonio Somma a intensifié ses investissements dans l'Hexagone. “Le trot français m'a toujours fasciné. Cela fait dix ans que j'ai des chevaux en France. Mais depuis quatre ou cinq ans, j'ai investi davantage sur des trotteurs ayant de très bonnes origines. Je le répète, c'est la politique de l'écurie.”
Un élément né dans la pourpre, tel que Follow You, fils de Ready Cash et Mara Bourbon, fait partie de son effectif.Si ce dernier défend ses couleurs, au même titre que l'invaincu et prometteur Face Time Bourbon (Ready Cashet Vita Bourbon), il en partage la propriété avec des “figures” du trot tricolore. Le premier est en association, notamment, “avec Jean-Pierre Dubois, que je connais depuis très longtemps”. Le second est en partie en association “avec Pierre Pilarski, que j'ai connu par l'intermédiaire de SébastienGuarato”. Il possède également une part de Fabulous Wood, issu des œuvres de Ready Cash etQualita Bourbon(frère utérin de “Tast of Bourbon et Calita Wood) avec le maestro Dubois. Il n'hésite pas à s'associer pour investir. En septembre dernier, aux ventes de yearlings de Deauville, il s'est porté acquéreur avec Pierre Pilarski de Gente di Roma (Brillantissime et Voice Winner) pour 240.000 €. “J'ai conscience que j'ai de bons poulains. De ce fait, je suis très confiant en l'avenir. J'espère gagner quelque chose de grand. Les courses nous incitent à rêver...”
Et pourquoi pas dès dimanche ? Follow You va porter très haut les espoirs de ce Napolitain dans le Critérium des Jeunes. Il pourrait lui permettre de connaître une première consécration classique aux pays des Lumières.“C'est un “petit” champion. Au même titre que Vivid Wise As, il est sous la coupe de Sébastien Guarato, qui est un grand entraîneur.Il vient de bien gagner dans le Prix Léopold Verroken, le jour du Prix d'Amérique, où j'étais présent. Hélas, je suis obligé de me rendre au Canada pour des obligations professionnelles. Je ne pourrai assister à la course. Mon cheval va défendre chèrement sa chance ! En cas de succès, je vivrai un grand moment sur le plan émotionnel.”
In bocca al lupo (bonne chance) !
Il est “tombé dans la marmite” des courses dès son plus jeune âge. Cette expression populaire n'est pas sans rappeler un célèbre personnage de fiction : Obélix. Contrairement au héros de B.D., il n'est pas Gaulois. Ni Romain ! Originaire de Castellammare, Antonio Somma est né à proximité du Vésuve. Et comme tout Napolitain ayant la passion hippique chevillée au corps, la “Lotteria” fait partie intégrante de sa culture. “Quand j'étais enfant, mon père m'amenait avec lui assister à ce groupe I”, confie-t-il. Des années plus tard, il n'y a rien d'étonnant à le voir vivre au plus près sa passion. “Je possède des chevaux depuis vingt-cinq ans. Mais la Scuderia Bivans, je l'ai créée au début des années 2000.”
Ilaria Jet, premier fer de lance
Son histoire a véritablement débuté avec une jument bien connue en France, une certaine... Ilaria Jet. “Elle m'a permis de remporter mon premier classique. La pouliche, à l'aube de ses 3 ans, triomphait alors dans le Grand Critérium, en 2006. C'est ma plus belle victoire ! Un premier groupe I a une saveur particulière. En 2010, je n'oublie pas non plus son succès dans le Prix Jean-Luc Lagardère (Enghien), qui constitue un très grand souvenir.”
Depuis sa création, la “Bivans” compte douze groupes I à son palmarès (Gran Premio Nazionale et Gran Premio Tito Giovanardi 2017 avec Vivid Wise As, Gran Premio Tito Giovanardi 2014 avec Tony Gio...). Au fil du temps, elle s'est hissée durablement parmi le top-10 des écuries transalpines, avec un effectif loin d'être pléthorique. “En Italie, je possède douze chevaux à courir. Ils sont répartis chez Holger Ehlert (Pise), Marco Smorgon (Turin) etLuca Fierro (Naples).” Ce chef d'entreprise, dont l'activité est le courtage en assurance médicale, privilégie la qualité à la quantité. “La politique de la scuderia a toujours été basée sur les jeunes chevaux. Le projet doit s'articuler autour de poulains de qualité. Je recherche les meilleurs origines et croisements possibles. Ce sont des poulains que je fais naître ou que j'acquiers aux ventes.” Son élevage porte le label “Gio”, correspondant aux trois premières lettres de sa fille Giorgia, qui l'accompagnait aux courses à l'époque d'Ilaria Jet. Si sa jumenterie n'est composée que de trois poulinières (Mururoa As et Swan Wise As), les résultats sont plutôt flatteurs. “J'ai mis Ilaria Jet à Varenne, qui m'a donné Tony Gio. Ensuite, je l'ai présentée à Ready Cash. De ce croisement est né Victor Gio, placé de l'Hambletonian en 2017. Et, actuellement, elle est pleine de Vivid Wise As.”
Ce dernier, triple lauréat classique, a été acquis aux ventes de yearlings pour 115.000 €. “Ses origines m'ont poussé à l'acheter. Le croisement avec l'étalon Yankee Glide me plaît énormément. Il m'a aussi tapé dans l'œil par son modèle. Il était magnifique, on aurait dit une statue. Son action aussi ne me laissait pas indifférent.”L'implacable vérité de la piste montre qu'il ne s'était pas trompé dans son achat !
Attiré par la France
Ces dernières saisons, Antonio Somma a intensifié ses investissements dans l'Hexagone. “Le trot français m'a toujours fasciné. Cela fait dix ans que j'ai des chevaux en France. Mais depuis quatre ou cinq ans, j'ai investi davantage sur des trotteurs ayant de très bonnes origines. Je le répète, c'est la politique de l'écurie.”
Un élément né dans la pourpre, tel que Follow You, fils de Ready Cash et Mara Bourbon, fait partie de son effectif.Si ce dernier défend ses couleurs, au même titre que l'invaincu et prometteur Face Time Bourbon (Ready Cashet Vita Bourbon), il en partage la propriété avec des “figures” du trot tricolore. Le premier est en association, notamment, “avec Jean-Pierre Dubois, que je connais depuis très longtemps”. Le second est en partie en association “avec Pierre Pilarski, que j'ai connu par l'intermédiaire de SébastienGuarato”. Il possède également une part de Fabulous Wood, issu des œuvres de Ready Cash etQualita Bourbon(frère utérin de “Tast of Bourbon et Calita Wood) avec le maestro Dubois. Il n'hésite pas à s'associer pour investir. En septembre dernier, aux ventes de yearlings de Deauville, il s'est porté acquéreur avec Pierre Pilarski de Gente di Roma (Brillantissime et Voice Winner) pour 240.000 €. “J'ai conscience que j'ai de bons poulains. De ce fait, je suis très confiant en l'avenir. J'espère gagner quelque chose de grand. Les courses nous incitent à rêver...”
Et pourquoi pas dès dimanche ? Follow You va porter très haut les espoirs de ce Napolitain dans le Critérium des Jeunes. Il pourrait lui permettre de connaître une première consécration classique aux pays des Lumières.“C'est un “petit” champion. Au même titre que Vivid Wise As, il est sous la coupe de Sébastien Guarato, qui est un grand entraîneur.Il vient de bien gagner dans le Prix Léopold Verroken, le jour du Prix d'Amérique, où j'étais présent. Hélas, je suis obligé de me rendre au Canada pour des obligations professionnelles. Je ne pourrai assister à la course. Mon cheval va défendre chèrement sa chance ! En cas de succès, je vivrai un grand moment sur le plan émotionnel.”
In bocca al lupo (bonne chance) !
