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D’un côté, Bold Eagle, l’incarnation du trotteur intraitable dont la forteresse est devenue prenable. De l’autre, son frère ennemi, le soliste et robuste Bird Parker, plus fort que jamais. Dimanche, ils s’élanceront aux deux extrémités de l’autostart, sur le mile azuréen.
Le combat des chefs. Pour la première fois, les deux produits phares du crack étalon Ready Cash (dans l'Hexagone) vont tenir - face à face - le haut de l'affiche dans un groupe I. L'un contre l'autre. La finesse à l'épreuve de la force. Bold Eagle et Bird Parker ont pourtant souvent croisé le fer. Si le trotteur français le plus titré (et le plus riche) en activité a longtemps eu l'ascendant physique et mental sur son frère ennemi (dix-sept victoires en vingt confrontations), la tendance s'est inversée, cet hiver, à Vincennes, au cours d'un meeting où le puncheur de Philippe Allaire a tutoyé les sommets (Prix du Bourbonnais - Prix de Belgique) avant d'atteindre le Graal, le 25 février, dans le marathon de Paris. Difficile, à ce moment-là, d'imaginer Philippe Allaire valider une participation de son boxeur dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur (1.609 mètres - autostart), dont il avait pris la quatrième place, en 1982, aux manettes de Larabello. Oui, mais voilà. “Il a tellement bien récupéré, après avoir fait l'impasse sur le Grand Prix de France, que l'on s'est laissé tenter, explique le Breton. Comme l'arrivée, dans cegroupe I azuréen, se situe au second poteau, ça peut laisser quelques possibilités à mon cheval, qui avait tout de même trotté sous la barre des 1'10'', l'an passé, à Argentan (Critérium de Vitesse de Basse-Normandie).”
À l'impossible nul n'étant tenu, Bird Parker, contraint de s'élancer (tout en dehors) du couloir 8, devra forcer le destin pour prolonger la (légère) zone de turbulence qu'a traversée le goleador de Vincennes, ces dernières semaines. Comme un attaquant en manque de réussite devant le but. Mais la fierté et l'orgueil de son entourage feront-ils de lui une bête affamée ? “Le fait de le changer d'environnement va lui faire un bien fou”, prédit Sébastien Guarato, qui maintient son entière confiance en Bold Eagle et Franck Nivard, ces deux-là restant sur six deuxièmes places consécutives. Du jamais-vu à un tel niveau de compétition. “Comme il démarre très vite, il ne devrait pas avoir de mal à prendre la tête. Oui, aller devant est un plan de bataille auquel on pense fortement.” Ce week-end, l'occasion sera donnée (sous les yeux de plusieurs dirigeants scandinaves) de prouver que les opposés s'attirent, le lauréat 2017 de la Triple Couronne (Grand Prix d'Amérique, de France et de Paris) devant s'élancer le long de la corde (1), aux antipodes de Bird Parker. Seul classique français à ne pas être encore tombé dans l'escarcelle de la génération 2011, le groupe I illuminé, ces dernières années, par Timoko (2013, 2015, 2016 et 2017), donnera peut-être l'occasion d'assister à quelques surprises et/ou révélations. “Capable de monter sur le podium”, dixit son mentor, Billie de Montfort et le local Nicolas Ensch guetteront la moindre défaillance des deux favoris, comme le véloce Timone Ek, l'expérimentée Anna Mix“qui est mieux qu'avant sa tentative dans le Grand Prix de Paris”, d'après Franck Leblanc, ou encore Cash Gamble, performant piste plate, Titty Jepson et Shadow Gar, au mieux, sans oublier les deux (très) bons 5 ans que sont Dijon et Dreammoko, lesquels ne manqueraient pas d'attirer les convoitises, sur la scène européenne, en cas de résultats positifs face à la Grande Bleue, dimanche.
Le combat des chefs. Pour la première fois, les deux produits phares du crack étalon Ready Cash (dans l'Hexagone) vont tenir - face à face - le haut de l'affiche dans un groupe I. L'un contre l'autre. La finesse à l'épreuve de la force. Bold Eagle et Bird Parker ont pourtant souvent croisé le fer. Si le trotteur français le plus titré (et le plus riche) en activité a longtemps eu l'ascendant physique et mental sur son frère ennemi (dix-sept victoires en vingt confrontations), la tendance s'est inversée, cet hiver, à Vincennes, au cours d'un meeting où le puncheur de Philippe Allaire a tutoyé les sommets (Prix du Bourbonnais - Prix de Belgique) avant d'atteindre le Graal, le 25 février, dans le marathon de Paris. Difficile, à ce moment-là, d'imaginer Philippe Allaire valider une participation de son boxeur dans le Grand Critérium de Vitesse de la Côte d'Azur (1.609 mètres - autostart), dont il avait pris la quatrième place, en 1982, aux manettes de Larabello. Oui, mais voilà. “Il a tellement bien récupéré, après avoir fait l'impasse sur le Grand Prix de France, que l'on s'est laissé tenter, explique le Breton. Comme l'arrivée, dans cegroupe I azuréen, se situe au second poteau, ça peut laisser quelques possibilités à mon cheval, qui avait tout de même trotté sous la barre des 1'10'', l'an passé, à Argentan (Critérium de Vitesse de Basse-Normandie).”
À l'impossible nul n'étant tenu, Bird Parker, contraint de s'élancer (tout en dehors) du couloir 8, devra forcer le destin pour prolonger la (légère) zone de turbulence qu'a traversée le goleador de Vincennes, ces dernières semaines. Comme un attaquant en manque de réussite devant le but. Mais la fierté et l'orgueil de son entourage feront-ils de lui une bête affamée ? “Le fait de le changer d'environnement va lui faire un bien fou”, prédit Sébastien Guarato, qui maintient son entière confiance en Bold Eagle et Franck Nivard, ces deux-là restant sur six deuxièmes places consécutives. Du jamais-vu à un tel niveau de compétition. “Comme il démarre très vite, il ne devrait pas avoir de mal à prendre la tête. Oui, aller devant est un plan de bataille auquel on pense fortement.” Ce week-end, l'occasion sera donnée (sous les yeux de plusieurs dirigeants scandinaves) de prouver que les opposés s'attirent, le lauréat 2017 de la Triple Couronne (Grand Prix d'Amérique, de France et de Paris) devant s'élancer le long de la corde (1), aux antipodes de Bird Parker. Seul classique français à ne pas être encore tombé dans l'escarcelle de la génération 2011, le groupe I illuminé, ces dernières années, par Timoko (2013, 2015, 2016 et 2017), donnera peut-être l'occasion d'assister à quelques surprises et/ou révélations. “Capable de monter sur le podium”, dixit son mentor, Billie de Montfort et le local Nicolas Ensch guetteront la moindre défaillance des deux favoris, comme le véloce Timone Ek, l'expérimentée Anna Mix“qui est mieux qu'avant sa tentative dans le Grand Prix de Paris”, d'après Franck Leblanc, ou encore Cash Gamble, performant piste plate, Titty Jepson et Shadow Gar, au mieux, sans oublier les deux (très) bons 5 ans que sont Dijon et Dreammoko, lesquels ne manqueraient pas d'attirer les convoitises, sur la scène européenne, en cas de résultats positifs face à la Grande Bleue, dimanche.
