Accueil
Afin de renforcer la présence des femmes dans les courses, France Galop a décidé, depuis mars 2017, d'accorder une remise au poids de 2 kilos plafonnée à 4,5 kilos pour les apprenties et jeunes jockeys dans les courses autres que listed-races, groupes et quintés. Une mesure qui a montré son efficacité même si, depuis le début du mois, cette remise a été ramenée à 1,5 kilo, plafonnée à 4 kilos pour les apprenties et jeunes jockeys. Preuve de cette réussite, la jeune (22 ans) Mickaëlle Michel est en tête du classement provisoire de la Cravache d’Or. D'où notre question sur le site paris-turf.com : pensez-vous qu'une femme-jockey va remporter un groupe I cette année ?
Nos internautes n'ont pas manqué de débattre sur le sujet et se sont montrés très partagés, le “non” l'emportant d'une courte tête (46,3 %). Et force est de constater que le conservatisme a la vie dure : “Les propriétaires et entraîneurs sont encore trop misogynes”, “les grosses écuries sont réticentes à accorder leur confiance aux femmes-jockeys”, “on voit mal un entourage faire appel à une femme plutôt qu'à des hommes comme Christophe Soumillon, Pierre-Charles Boudot et autre Lanfranco Dettori.”
Il n'est pas étonnant de retrouver ces réticences dans le clan des personnes ayant répondu par l'affirmative (45,4 %) : “C'est d'abord l'entraîneur qui fait les gagnants ; reste à voir si un grand entraîneur donnera la possibilité à une femme de monter une première chance.” La réussite des femmes-jockeys n'échappe pas à ces internautes : “Une femme est aussi compétente qu'un homme voire plus”, “c'est fort probable car elles font jeu égal avec les hommes”.
On retiendra que deux femmes-jockeys ont déjà eu l'occasion de monter dans des groupes I ces dernières années : Delphine Santiago avec Nova Neyev (10e du Prix du Haras de Fresnay-le-Buffard 2013), Mogadishio (7e du Prix du Moulin de Longchamp 2014) et Aussi Célèbre (6e Prix du Cadran 2017), mais aussi Maryline Eon avec Yellow Storm (8e du Prix de Diane 2017). Dès lors tous les espoirs sont permis.
Enfin, 8,3 % des sondés n'ont pas souhaité donner leur opinion.
