Grand National du Trot Paris-Turf (Grand Prix de la Ville de Reims) - Reims / R1 - C1 - Départ à -
Groupe III - Course Nationale - Attelé - 85.000 € - 2.550 mètres - Corde à droite - Terrain
Pour 5 à 10 ans inclus, les 5, 6 et 7 ans ayant gagné au moins 40.000 €, les 8 ans au moins 80.000 €, les 9 et 10 ans au moins 160.000 €. - Recul de 25 m à 263.000 €, de 50 m à 461.000 €. Sont seules admises à driver les personnes ayant gagné au moins trente-cinq courses dont dix au trot attelé (en étant titulaire d'une autorisation de monter à titre professionnel). Sont seuls admis à courir, les chevaux n'ayant pas remporté une course du Groupe I dans les 12 mois précédant la course. En cas d'élimination, seront maintenus partants en priorité, en premier lieu, tout gagnant d'une étape cette année, en second lieu, à partir de la 5ème étape, les 5 premiers du classement.
Allocation :
85.000 €
Prix :
38.250 €, 21.250 €, 11.900 €, 6.800 €, 4.250 €, 1.700 €, 850 €
Primes :
4.781 €, 2.656 €, 1.487 €, 850 €, 531 €, 212 €, 106 €
Groupe III - Course Nationale - Attelé - 85.000 € - 2.550 mètres - Corde à droite - Terrain
Pour 5 à 10 ans inclus, les 5, 6 et 7 ans ayant gagné au moins 40.000 €, les 8 ans au moins 80.000 €, les 9 et 10 ans au moins 160.000 €. - Recul de 25 m à 263.000 €, de 50 m à 461.000 €. Sont seules admises à driver les personnes ayant gagné au moins trente-cinq courses dont dix au trot attelé (en étant titulaire d'une autorisation de monter à titre professionnel). Sont seuls admis à courir, les chevaux n'ayant pas remporté une course du Groupe I dans les 12 mois précédant la course. En cas d'élimination, seront maintenus partants en priorité, en premier lieu, tout gagnant d'une étape cette année, en second lieu, à partir de la 5ème étape, les 5 premiers du classement.
Allocation :
85.000 €
Prix :
38.250 €, 21.250 €, 11.900 €, 6.800 €, 4.250 €, 1.700 €, 850 €
Primes :
4.781 €, 2.656 €, 1.487 €, 850 €, 531 €, 212 €, 106 €
1 Eliséo H5
Déferré des 4 pieds
2550 A. Prat F. Prat 4a2a4a2Dm4a 1'12" 203 740 €
2 Alpha d'Azif H9
Déferré des 4 pieds
2550 R. Derieux R. Derieux Da1a7a13a12a 1'13" 203 970 €
3 Delfino E1 M6
Déferré des postérieurs
2550 M. Mottier D. Mottier 4a5Da2aDa3a 1'12"5 206 710 €
4 Altius Fortis M9
Déferré des 4 pieds
2550 P. Masschaele Mme G. Masschaele 2a8a8a7a13a 1'12"4 225 016 €
5 Brosses Troubadour H8
- 2550 J.-C. Piton A. Ripoll Rigo 1a6a1a3a4m 1'11"9 236 920 €
6 Bamour E1 H8
Déferré des 4 pieds
2550 A. Dabouis D. Mottier 2a3a2a6a(18) 1'11"6 241 480 €
7 Belle Louise Mabon F8
Déferré des 4 pieds
2550 Y. Dreux Y. Dreux 2a3a4a10a6a 1'12"8 244 390 €
8 Canular H7
Déferré des 4 pieds
2550 F. Nivard D. Brohier 11a3a1a1a1a 1'11"5 245 919 €
9 Amour Orageux H9 -
2550 M. Verva G. Lefebvre 9a4a15aDa5a 1'11"8 247 840 €
10 Comte du Vivier H7 -
2550 F. Lecanu Mlle A. Lemoine 9a3a3a3a1a 1'13" 249 740 €
11 Dayana Berry F6
Déferré des 4 pieds
2550 A. Abrivard J.-M. Bazire 3a3a1a13a11a 1'12"5 258 420 €
12 Calaska de Guez F7
Déferré des 4 pieds
2575 E. Raffin J.-M. Bazire 1aDa1a10a4a 1'11"2 298 100 €
13 Chablis d'Herfraie M7
Déferré des antérieurs
2575 D. Thomain J.-P. Thomain 7aDaDm9aDm 1'11"9 353 950 €
14 Baladin Hongrois H8
Déferré des 4 pieds
2575 A. Desmottes A. Desmottes Da13a2a5aDa 1'11"7 373 540 € 20,00 - -
15 Easy des Racques M5 -
2575 A. Lamy A. Buisson 11aDa6a4m4m 1'11"8 405 590 €
16 Al Capone Jet M9 -
2575 D. Locqueneux P. Coignard DmDaDaDa(18) 1'12"2 411 130 €
Mercredi à Reims, septième étape du Grand National du Trot - Paris-Turf (quinté + - groupe III) - Unique membre du Top 15 à figurer au départ de la septième étape du GNT, qui fait escale mercredi, en Champagne, Calaska de Guez ne suffit pas à masquer la tendance qui se dégage dans ce tournoi.
Imaginé (à la fin des années 70) par Gilbert Cornet durant son mandat de secrétaire général de la société des courses de Reims, le Grand National du Trot n’est jamais parvenu à réaliser sa mue. Pire, cette compétition est à présent noyée dans la masse d’épreuves pouvant intéresser les professionnels disposant, dans leurs boxes, de trotteurs dont le compte en banque flirte avec les 250.000 euros. C’est, stricto sensu, ce qu’il faut pour espérer viser une étape du tour de France des trotteurs. De classement général, il n’en est désormais (presque) plus question. “Les conditions de courses deviennent vite défavorables lorsqu’on passe une fois le poteau en tête dans ce tournoi”, faisait remarquer Emmanuel Allard en Thiérache, après le succès de Bachar, à La Capelle, le mois dernier. Lui, comme beaucoup d’entraîneurs, a la tête ailleurs, l’amour du maillot (jaune) ne faisant pas le poids face au diktat des bons engagements. Résultat, c’est à Enghien, le 6 juillet, qu’on devrait retrouver celui qui partage la position de leader avec Dream de Lasserie, pendant que la seule Calaska de Guez représentera le Top 15 d’un “championnat” qui a a vu des buteurs - tous différents - faire trembler les filets des six premières étapes.
Le spectre de 2017
Dans toute l’histoire de cette compétition ayant connu son heure de gloire sous l’égide de Feristan (99), Kazire de Guez (2004) ou encore Oasis Gédé (2008), il n’y a qu’en 2017 qu’un trotteur n’a pas remporté au moins deux étapes. Un opus où Tiger Danover a vu sa légendaire assiduité (justement) récompensée. Bis repetita ?
Des apparences trompeuses
De ce rendez-vous rémois, qui marque, cette année, la fin de la mandature de Gilles Jéziorski , on peut s’attendre à voir les concurrents du premier poteau (de Dayana Berry à Delfino, en passant par Canular, déferré des quatre pieds, Belle Louise Mabon et Bamour) tirer leur épingle du jeu. Mais le passé (récent) de ce groupe III met, aussi, en évidence la réussite de ceux ayant rendu la distance, comme Utinka Selloise (2016) et Comtesse du Chêne l’an passé, cette dernière établissant le nouveau record du parcours (1’11”6)co-détenu par Briac Dark.
De quoi donner des espoirs à Calaska de Guez, voire à Chablis d’Herfraie, dont la candidature attire notre attention.
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C’est un rendez-vous traditionnel du mercredi, le quinté dans l’étape du Grand National du Trot. La septième étape du circuit se déroule à Reims, sur une piste où il vaut mieux s’élancer au premier poteau et trotter dans le groupe de tête. L’épreuve réunit des trotteurs âgés de 5 à 10 ans avec un recul de vingt-cinq mètres à 263.000 euros et de cinquante mètres à 461.000 euros. Seize partants vont s’affronter sur 2.550 mètres corde à droite, un paramètre à prendre en compte au moment du choix. Dayana Berry offre, avant le coup, un maximum de garanties.
Dayana Berry (11-Alexandre Abrivard) est engagée ici à moins de 5.000 euros du recul et reste sur de bons résultats. Avant le coup, c’est une lauréate en puissance, d’autant qu’elle a fait ses preuves à main droite. Jean-Michel Bazire lui voit, bien sûr, une première chance : «Elle ne reste que sur des bonnes sorties à Vincennes. Récemment, elle courait très bien face à une bonne opposition. Elle s'est peu présentée sur des parcours à main droite, mais cela ne va pas poser de problème. Pour ce bel engagement en tête, elle sera munie d'œillères fermées. Elle détient une première chance. »
Certains trotteurs peuvent lui donner une réplique valable. Parmi ceux-ci, nous relevons le nom de Canular (8-Franck Nivard), qui n’en est pas un, car il fait preuve de beaucoup de sérieux lors de ses sorties en France. En dernier lieu, il a échoué, mais il s’agissait d’une tentative dans un groupe II en Suède. Rien à voir donc avec la course de mercredi… Didier Brohier nous conseille de racheter son pensionnaire : «Il faut effacer son échec en Suède. Il n'était pas réglé pour ce genre d'épreuves. Il a repris de la fraîcheur depuis et sa forme ne fait aucun doute. En prenant la troisième place de l'étape de Beaumont-de-Lomagne, il a prouvé qu'il était aussi à l'aise à droite qu'à gauche. Il va se plaire à Reims, Franck Nivard le connaît bien et je vais le déferrer des quatre pieds. Tout est O.K.»
Delfino (3-Mathieu Mottier) est beaucoup moins sérieux que Canular et il éprouve des difficultés à enchaîner les bons résultats. Il n’est pas si finaud que cela ! Néanmoins, il possède une belle qualité intrinsèque et il s’est classé sixième du Critérium des 5 Ans l’an passé. Son driver, Mathieu Mottier, va le driver en confiance : «Il a encore très bien tenu sa partie dernièrement à Vincennes et a fourni une excellente fin de course dans un bon lot. À Lyon-la-Soie, au mois d'avril, même s'il s'était montré fautif pour finir alors qu'il avait course gagnée, il avait prouvé qu'il n'était pas dérangé par la corde à droite. Il est en forme et bien engagé. Il peut terminer dans les trois premiers. »
Il faut envisager peut-être plus pour les places que pour la victoire, Belle Louise Mabon (7-Yves Dreux). Elle a relativement peu couru corde à droite, mais elle est meilleure à cette main qu’à gauche. Elle ne sait pas partir vite, ce qui est un désavantage à Reims, mais la longue ligne droite va lui permettre de refaire beaucoup de terrain et certainement de jouer un rôle actif à l’arrivée.
Bamour (6-Antoine Dabouis) répète ses bonnes performances. Ce fils du top étalon Gazouillis est maniable et à l’aise à main droite. C’est un candidat à une bonne place à l’arrivée.
Calaska de Guez (12-Eric Raffin) est le premier cheval que nous retiendrons du second poteau. Elle reste sur une victoire impressionnante et semble encore capable de progrès à 7 ans. Si elle reste sage, et si la course se déroule à sa convenance, elle peut même réussir un coup d’éclat et gagner !
Une fois n’est pas coutume, retenons un trotteur qui va être en piste muni de ses quatre fers : Brosses Troubadour (5-Jean-Charles Piton). L’alezan aux crins lavés sait aussi obtenir de bons résultats avec ses «chaussures». Sa forme est parfaite et peut lui permettre de se placer.
Easy des Racques (15-Adrien Lamy) a affronté bien d’autres lots au niveau de la qualité, des groupes dans les deux spécialités du trot. Rendre vingt-cinq mètres ne va pas être une sinécure pour lui, mais le voir se classer quatrième ou cinquième ne serait pas une énorme surprise, loin de là. Notons qu’ en dernier lieu, il a été desservi par son numéro derrière l’autostart.