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Zoom sur l’Écurie Rouget : Une nouvelle étape réussie avec la création de l’antenne deauvillaise - Avec la victoire de Sottsass dans le Prix du Jockey-Club, la nouvelle organisation de Jean-Claude Rouget confirme sa grande efficacité. La création de l’antenne deauvillaise a rapidement joué son rôle à plein et le professionnel ne regrette pas son choix. Ses collaborateurs non plus.
Que fallait-il de plus à Jean-Claude Rouget, pouvait-on se demander quand il a décidé d'ouvrir une antenne à Deauville ? Les résultats au plus haut niveau, il les avait déjà. D'ailleurs, après la victoire de Sottsass,il relativise : “On a gagné de grandes courses en entraînant à Pau et il ne faut pas non plus tout attribuer à cette évolution de mon organisation. Sottsass se serait peut-être également imposé s'il avait été entraîné à Sers. Disons que, de façon certaine, les résultats ne sont pas moins bons à Deauville.”
La recherche du professionnel est autant dans la façon d'entraîner que dans l'efficacité financière : “Si on a créé cette antenne, c'était dans le but d'optimiser les résultats. Cette façon de travailler me satisfait pleinement. Avec le nombre, on ne voyait plus les chevaux. Même pour les assistants entraîneurs, c'est plus facile. On rentre plus dans le détail avec chaque cheval.” Côté coût, il nous avait indiqué, il y a peu : “On dépense plus avec un cheval à l'entraînement à Deauville, mais, sur la durée, on s'y retrouve.”
Pour atteindre rapidement cette efficacité, Jean-Claude Rouget a redéployé les ressources : Jean-Bernard Roth est à la tête de l'antenne deauvillaise, tandis que Jean-René Dubosc supervise Pau. L'effectif étant sensiblement équivalent sur chacun des deux sites, le personnel s'est également réparti, avec un équilibre : “À la fois personnel et professionnel, précise Jean-Bernard Roth. Depuis 40 ans que je travaille au côté de Jean-Claude, j'ai observé et participé aux évolutions. Tout a été fait avec méthode, en prenant le temps nécessaire à la réflexion ; ce fut aussi le cas pour Deauville. Je m'y réalise, au sein d'une équipe qui devient pour ainsi dire une seconde famille.”
L'émotion comme carburant. On pourrait croire une structure aussi grande limitée en humanité : “Jean-Claude Rouget est quelqu'un d'attachant, explique Jean-Bernard Eyquem. Il sait ce qu'il veut et il se donne les moyens pour y arriver. Il est méticuleux, exigeant avec lui-même. Je dirais même que ce serait bien qu'il prenne soin de lui, par rapport à ce qui lui est arrivé le week-end du “Jockey-Club”. Il nous inculque sa rigueur et c'est un régal de travailler avec les équipes de Pau, sous la délégation de Jean-René Dubosc, ou de Deauville, avec Jean-Bernard Roth. Avoir collaboré avec ces équipes et sous l'autorité de Jean-Claude Rouget m'a permis de gommer mes petits défauts. Cette ambiance fait que, maintenant, je pense plus à l'écurie qu'à moi-même.”
À tous les niveaux, la majorité s'épanouit, tel Frédéric Ponthier, garçon de voyage : “J'occupe ce rôle à Deauville avec Sonia, qui exerce aussi cette fonction. Nous faisons tout pour que cela roule. Mais il faut dire que Monsieur Rouget a mis en place un fonctionnement où tout est parfaitement huilé. Chaque maillon n'a plus qu'à effectuer scrupuleusement sa tâche. Cela n'empêche pas une bonne ambiance, au contraire. Et puis le patron est quelqu'un de tellement humain, proche de ses salariés. Je me souviens avoir fait un voyage en voiture avec lui à Cagnes et nous avions échangé sur une multitude de sujets différents.”
Tout aurait presque l'air simple, aujourd'hui. Même la catastrophe d'un virus qui avait gravement touché l'écurie en 2017 se révèle, a posteriori, un épiphénomène, tout en ayant ébranlé le patron : “On aime nos chevaux. Ceux qui s'en occupent tous les jours les aiment aussi. Alors, quand ils sont diminués, au mieux, ou dramatiquement atteints, au pire, je vous garantis qu'on ne dort pas bien.” L'épisode rangé au rayon des mauvais souvenirs, la dynamique est à la poursuite des belles aventures. Sottsass a écrit un nouveau chapitre le 2 juin. Charge aux pouliches représentant l'entraînement de Jean-Claude Rouget dans le “Diane” de poursuivre sur la lancée.
Que fallait-il de plus à Jean-Claude Rouget, pouvait-on se demander quand il a décidé d'ouvrir une antenne à Deauville ? Les résultats au plus haut niveau, il les avait déjà. D'ailleurs, après la victoire de Sottsass,il relativise : “On a gagné de grandes courses en entraînant à Pau et il ne faut pas non plus tout attribuer à cette évolution de mon organisation. Sottsass se serait peut-être également imposé s'il avait été entraîné à Sers. Disons que, de façon certaine, les résultats ne sont pas moins bons à Deauville.”
La recherche du professionnel est autant dans la façon d'entraîner que dans l'efficacité financière : “Si on a créé cette antenne, c'était dans le but d'optimiser les résultats. Cette façon de travailler me satisfait pleinement. Avec le nombre, on ne voyait plus les chevaux. Même pour les assistants entraîneurs, c'est plus facile. On rentre plus dans le détail avec chaque cheval.” Côté coût, il nous avait indiqué, il y a peu : “On dépense plus avec un cheval à l'entraînement à Deauville, mais, sur la durée, on s'y retrouve.”
Pour atteindre rapidement cette efficacité, Jean-Claude Rouget a redéployé les ressources : Jean-Bernard Roth est à la tête de l'antenne deauvillaise, tandis que Jean-René Dubosc supervise Pau. L'effectif étant sensiblement équivalent sur chacun des deux sites, le personnel s'est également réparti, avec un équilibre : “À la fois personnel et professionnel, précise Jean-Bernard Roth. Depuis 40 ans que je travaille au côté de Jean-Claude, j'ai observé et participé aux évolutions. Tout a été fait avec méthode, en prenant le temps nécessaire à la réflexion ; ce fut aussi le cas pour Deauville. Je m'y réalise, au sein d'une équipe qui devient pour ainsi dire une seconde famille.”
L'émotion comme carburant. On pourrait croire une structure aussi grande limitée en humanité : “Jean-Claude Rouget est quelqu'un d'attachant, explique Jean-Bernard Eyquem. Il sait ce qu'il veut et il se donne les moyens pour y arriver. Il est méticuleux, exigeant avec lui-même. Je dirais même que ce serait bien qu'il prenne soin de lui, par rapport à ce qui lui est arrivé le week-end du “Jockey-Club”. Il nous inculque sa rigueur et c'est un régal de travailler avec les équipes de Pau, sous la délégation de Jean-René Dubosc, ou de Deauville, avec Jean-Bernard Roth. Avoir collaboré avec ces équipes et sous l'autorité de Jean-Claude Rouget m'a permis de gommer mes petits défauts. Cette ambiance fait que, maintenant, je pense plus à l'écurie qu'à moi-même.”
À tous les niveaux, la majorité s'épanouit, tel Frédéric Ponthier, garçon de voyage : “J'occupe ce rôle à Deauville avec Sonia, qui exerce aussi cette fonction. Nous faisons tout pour que cela roule. Mais il faut dire que Monsieur Rouget a mis en place un fonctionnement où tout est parfaitement huilé. Chaque maillon n'a plus qu'à effectuer scrupuleusement sa tâche. Cela n'empêche pas une bonne ambiance, au contraire. Et puis le patron est quelqu'un de tellement humain, proche de ses salariés. Je me souviens avoir fait un voyage en voiture avec lui à Cagnes et nous avions échangé sur une multitude de sujets différents.”
Tout aurait presque l'air simple, aujourd'hui. Même la catastrophe d'un virus qui avait gravement touché l'écurie en 2017 se révèle, a posteriori, un épiphénomène, tout en ayant ébranlé le patron : “On aime nos chevaux. Ceux qui s'en occupent tous les jours les aiment aussi. Alors, quand ils sont diminués, au mieux, ou dramatiquement atteints, au pire, je vous garantis qu'on ne dort pas bien.” L'épisode rangé au rayon des mauvais souvenirs, la dynamique est à la poursuite des belles aventures. Sottsass a écrit un nouveau chapitre le 2 juin. Charge aux pouliches représentant l'entraînement de Jean-Claude Rouget dans le “Diane” de poursuivre sur la lancée.
