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Auteur d'un superbe retour victorieux à Caen, Gala Téjy a entériné son statut de chef de file de sa promotion au trot monté en s'adjugeant un deuxième classique. Le descendant direct de Slave - côté maternel comme paternel - a égalé le record de la course, codétenu, jusque-là, par ses deux prédécesseurs au palmarès.
Et de treize doublés “Saint-Léger des Trotteurs - Prix d'Essai”, depuis 1980. Gala Téjy a réussi la même prouesse que les Laudanum, Mabrouka, Quinze Janvier, Speed Clayettois, Alligator, Express Cat, Gai Brillant, Holly du Locton, Ivoire de Grammont, Philoténor, Vanishing Point et Fado du Chêne. Pour son retour à Vincennes, le fils d'Atlas de Joudes (vainqueur de son deuxième classique comme étalon, ce qui a dû donner un zeste de baume au cœur à Philippe Allaire) n'a pas du tout embêté Paul Ploquin dans les premiers mètres. “J'ai tout de même assuré en descendant, précisait le jockey de vingt-cinq ans. Ensuite, je me suis rapproché en progression. Quand Gangster du Wallon a démarré, à l'intersection des pistes, je me suis dit que notre rival allait bien, mais cela ne m'a pas trop inquiété non plus, puisque mon poulain se mettait en route, lui aussi. “Gala” a vraiment été très bon et “bagarreur” pour s'imposer, finalement assez facilement. Dans le but de le faire durer, je préfère le monter de cette manière, en ne démarrant pas trop vite.”
Épouse de l'entraîneur, Valérie Chalon savourait pleinement, sur le podium, tout en ayant une pensée pour le grand absent du jour : “Ce n'est que du bonheur ! J'ai procédé au croisement entre Atlas de Joudes et Aurore des Charmes afin d'obtenir un inbreeding sur Slave. Merci beaucoup à Philippe (Allaire) ! C'est “moche” pour le sport, ce qui lui arrive. Nous avons aussi connu une épidémie à l'écurie l'an passé. Cela a été dur à vivre pendant six mois.”
SOUS LE SIGNE DE LA JEUNESSE
Dominé dans l'ultime hectomètre, en selle sur Gangster du Wallon, Benjamin Rochard (vingt-trois ans) n'en demeurait pas moins ravi : “Si on m'avait dit, quand je suis passé pro, que je terminerais aussi rapidement deuxième d'un groupe I... Je pensais que mon poulain avait plus de tenue que de vitesse, mais il a placé un sacré démarrage à l'intersection des pistes ! Je voulais avoir la corde dans le dernier tournant. Après coup, j'aurais peut-être dû patienter davantage... “Gangster” a légèrement “bricolé” vers la mi-ligne droite ; nous n'aurions sans doute pas battu Gala Téjy, mais nous lui aurions donné une meilleure réplique. À l'avenir, je pourrai lui apprendre à patienter, même s'il n'aime pas les projections. Vous devriez le revoir fin août, à Vincennes.”
Après la disqualification de Gee, l'apprenti Romain Marty (dix-huit ans - 49 victoires) a eu le bonheur d'accéder au podium, en compagnie de l'outsider Gepsonnie. “Son entraîneur m'avait prévenu que nous serions “à la rue”, si la descente était couverte sur le pied de 1'10''. Complètement prise de vitesse durant le premier kilomètre, ma pouliche a su continuer au même rythme jusqu'au bout, doublant des adversaires fatigués. Nous aurions déjà été contents de terminer cinquièmes ou sixièmes... C'est super !”
Et de treize doublés “Saint-Léger des Trotteurs - Prix d'Essai”, depuis 1980. Gala Téjy a réussi la même prouesse que les Laudanum, Mabrouka, Quinze Janvier, Speed Clayettois, Alligator, Express Cat, Gai Brillant, Holly du Locton, Ivoire de Grammont, Philoténor, Vanishing Point et Fado du Chêne. Pour son retour à Vincennes, le fils d'Atlas de Joudes (vainqueur de son deuxième classique comme étalon, ce qui a dû donner un zeste de baume au cœur à Philippe Allaire) n'a pas du tout embêté Paul Ploquin dans les premiers mètres. “J'ai tout de même assuré en descendant, précisait le jockey de vingt-cinq ans. Ensuite, je me suis rapproché en progression. Quand Gangster du Wallon a démarré, à l'intersection des pistes, je me suis dit que notre rival allait bien, mais cela ne m'a pas trop inquiété non plus, puisque mon poulain se mettait en route, lui aussi. “Gala” a vraiment été très bon et “bagarreur” pour s'imposer, finalement assez facilement. Dans le but de le faire durer, je préfère le monter de cette manière, en ne démarrant pas trop vite.”
Épouse de l'entraîneur, Valérie Chalon savourait pleinement, sur le podium, tout en ayant une pensée pour le grand absent du jour : “Ce n'est que du bonheur ! J'ai procédé au croisement entre Atlas de Joudes et Aurore des Charmes afin d'obtenir un inbreeding sur Slave. Merci beaucoup à Philippe (Allaire) ! C'est “moche” pour le sport, ce qui lui arrive. Nous avons aussi connu une épidémie à l'écurie l'an passé. Cela a été dur à vivre pendant six mois.”
SOUS LE SIGNE DE LA JEUNESSE
Dominé dans l'ultime hectomètre, en selle sur Gangster du Wallon, Benjamin Rochard (vingt-trois ans) n'en demeurait pas moins ravi : “Si on m'avait dit, quand je suis passé pro, que je terminerais aussi rapidement deuxième d'un groupe I... Je pensais que mon poulain avait plus de tenue que de vitesse, mais il a placé un sacré démarrage à l'intersection des pistes ! Je voulais avoir la corde dans le dernier tournant. Après coup, j'aurais peut-être dû patienter davantage... “Gangster” a légèrement “bricolé” vers la mi-ligne droite ; nous n'aurions sans doute pas battu Gala Téjy, mais nous lui aurions donné une meilleure réplique. À l'avenir, je pourrai lui apprendre à patienter, même s'il n'aime pas les projections. Vous devriez le revoir fin août, à Vincennes.”
Après la disqualification de Gee, l'apprenti Romain Marty (dix-huit ans - 49 victoires) a eu le bonheur d'accéder au podium, en compagnie de l'outsider Gepsonnie. “Son entraîneur m'avait prévenu que nous serions “à la rue”, si la descente était couverte sur le pied de 1'10''. Complètement prise de vitesse durant le premier kilomètre, ma pouliche a su continuer au même rythme jusqu'au bout, doublant des adversaires fatigués. Nous aurions déjà été contents de terminer cinquièmes ou sixièmes... C'est super !”
