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Les occasions de les voir s’affronter dans l’Hexagone sont rares. Dimanche, dans la foulée d’un Prix Jean Prat lançant clairement le début du meeting estival de Deauville, on suivra avec un plaisir non dissimulé la quatrième confrontation entre les champions Bold Eagle et Aubrion du Gers. Une première sur le mile.
Le premier ne savait plus gagner. Le second paraissait imbattable. En ce milieu du mois de mai, à Caen, la France turfiste n’a d’yeux que pour Aubrion du Gers, entré dans une course contre la montre afin d’être au top, dix jours plus tard, dans l’Elitlopp de Solvalla (Suède). Dans le Calvados, Jean-Michel Bazire passe un moment agréable au sulky du hongre le plus riche de l’Hexagone. En maintenant, à cette occasion, Bold Eagle dans l’éteignoir, il voyait son capital confiance atteindre son paroxysme, confirmant que son cheval détestait toujours autant la défaite. Tapis dans l’ombre (cas de figure auquel il n’a jamais été habitué dans sa carrière), l’Aigle de Vincennes devait se contenter de ce que son adversaire lui laissait dans un Prix des Ducs de Normandie (groupe II) qui marquait, en réalité, le retour au premier plan de la star 2.0. Et un changement de trajectoire désormais opposée. En bouleversant ses habitudes, “il passe désormais ses jours et ses nuits dehors et travaille moins sur la vitesse que par le passé”, explique Sébastien Guarato, Bold Eagle a retrouvé du tonus, repris de l’état (mental et physique). Une métamorphose confirmée depuis dans un Prix René Ballière qu’il s’est adjugé pour la quatrième fois consécutive. Un exploit. Un de plus pour celui qui convoite désormais un vingtième groupe I.
À l’inverse, Aubrion du Gers, battu avec les honneurs (par Dijon) dans la banlieue de Stockholm, fin mai, ne déméritait pas, quelques jours plus tard, à Vincennes, mais subissait une autre défaite, confirmant l’adage selon lequel on ne se remet pas (si) facilement d’une double confrontation dans l’antre de Solvalla. À quoi faut-il s’attendre, dimanche ? Si le pensionnaire de JMB “a pris ses marques désormais, sur le mile” et qu’il mène deux victoires à une face au crack de Sébastien Guarato, Pierre Pilarski et Thomas Bernereau, il devra s’élancer à l’extérieur du tenant du titre de cette deuxième des quatre étapes du Trot à Grande Vitesse qui fera ensuite escale en Suède et à Cagnes-sur-Mer. Toutes les tactiques pouvant être envisagées sur cette grande (et large) piste de La Capelle, on s’attend clairement à une réelle opposition de style. Un vrai duel, qui place dans un relatif anonymat les cinq autres candidats, Billie de Montfort, Romanesque et Clif du Pommereux semblant condamnés à jouer les seconds rôles. Quadruplement représenté, Sébastien Guarato a peut-être préparé un plan anti-Aubrion du Gers. Le Bordelais sait toutefois que le dernier à avoir agi de la sorte a vu chacun de ses représentants tomber sous les coups de boutoir du roc de Jean-Pascal Bragato et Jean-Michel Rancoule, dans l’édition 2018 du Prix d’Eté. Un homme averti en vaut deux, paraît-il...
Le premier ne savait plus gagner. Le second paraissait imbattable. En ce milieu du mois de mai, à Caen, la France turfiste n’a d’yeux que pour Aubrion du Gers, entré dans une course contre la montre afin d’être au top, dix jours plus tard, dans l’Elitlopp de Solvalla (Suède). Dans le Calvados, Jean-Michel Bazire passe un moment agréable au sulky du hongre le plus riche de l’Hexagone. En maintenant, à cette occasion, Bold Eagle dans l’éteignoir, il voyait son capital confiance atteindre son paroxysme, confirmant que son cheval détestait toujours autant la défaite. Tapis dans l’ombre (cas de figure auquel il n’a jamais été habitué dans sa carrière), l’Aigle de Vincennes devait se contenter de ce que son adversaire lui laissait dans un Prix des Ducs de Normandie (groupe II) qui marquait, en réalité, le retour au premier plan de la star 2.0. Et un changement de trajectoire désormais opposée. En bouleversant ses habitudes, “il passe désormais ses jours et ses nuits dehors et travaille moins sur la vitesse que par le passé”, explique Sébastien Guarato, Bold Eagle a retrouvé du tonus, repris de l’état (mental et physique). Une métamorphose confirmée depuis dans un Prix René Ballière qu’il s’est adjugé pour la quatrième fois consécutive. Un exploit. Un de plus pour celui qui convoite désormais un vingtième groupe I.
À l’inverse, Aubrion du Gers, battu avec les honneurs (par Dijon) dans la banlieue de Stockholm, fin mai, ne déméritait pas, quelques jours plus tard, à Vincennes, mais subissait une autre défaite, confirmant l’adage selon lequel on ne se remet pas (si) facilement d’une double confrontation dans l’antre de Solvalla. À quoi faut-il s’attendre, dimanche ? Si le pensionnaire de JMB “a pris ses marques désormais, sur le mile” et qu’il mène deux victoires à une face au crack de Sébastien Guarato, Pierre Pilarski et Thomas Bernereau, il devra s’élancer à l’extérieur du tenant du titre de cette deuxième des quatre étapes du Trot à Grande Vitesse qui fera ensuite escale en Suède et à Cagnes-sur-Mer. Toutes les tactiques pouvant être envisagées sur cette grande (et large) piste de La Capelle, on s’attend clairement à une réelle opposition de style. Un vrai duel, qui place dans un relatif anonymat les cinq autres candidats, Billie de Montfort, Romanesque et Clif du Pommereux semblant condamnés à jouer les seconds rôles. Quadruplement représenté, Sébastien Guarato a peut-être préparé un plan anti-Aubrion du Gers. Le Bordelais sait toutefois que le dernier à avoir agi de la sorte a vu chacun de ses représentants tomber sous les coups de boutoir du roc de Jean-Pascal Bragato et Jean-Michel Rancoule, dans l’édition 2018 du Prix d’Eté. Un homme averti en vaut deux, paraît-il...
