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Installé dans la Loire, à Montbrison, Jean-Paul Gauvin va disputer à 58 ans son premier groupe I. Samedi, dans le Critérium des 5 Ans, l’homme des “Julry” alignera Epic Julry, qu’il a lui-même élevé.
C’est au bord d’une piste en mâchefer que Jean-Paul Gauvin a fait le point, ce dimanche, sur la préparation d’Epic Julry. Mais pas celle de Vincennes. Celle de Jullianges, à une soixantaine de kilomètres de chez lui, où il a été l’auteur d’un coup de deux devant plus de 2.000 spectateurs, lui permettant de porter son palmarès à 845 victoires comme driver et 815 en tant qu’entraîneur. “Initialement, je ne voulais pas le présenter dans le Prix Jockey. Je voulais rester sur la course d’Enghien. Mais ce jour-là, il n’a pas fait sa valeur, car il a été gêné. Je pense qu’il aurait gagné. On aurait battu Eugenito du Noyer. Cela a contrarié mes plans, donc j’ai finalement couru le Prix Jockey, mais ferré et en faisant le petit parcours. Depuis, je n’ai rien inventé. Il travaille tous les trois ou quatre jours et fera donc encore un boulot avant la course, ce mardi ou mercredi matin”.
Élevé par ses soins, le fils de Nice Love a rapidement montré des moyens, mais n’a pas tout dévoilé au début : “C’est incontestablement le meilleur cheval que j’aie entraîné jusqu’à maintenant. C’est le plus complet ; il allie vitesse et tenue. Je n’ai pas tout de suite vu qu’il sortait de l’ordinaire. À l’entraînement, il faisait facilement ce que je lui demandais, mais je n’ai pas une piste pour vraiment me rendre compte, car je n’envoie jamais. Et de toute façon, les chevaux, c’est en course qu’on les juge. On a déjà vu des chevaux qui nous font rêver le matin et qui ne répètent pas l’après-midi. Au début, il partait au galop. Il avait tellement de “gaz” au milieu des autres. Et surtout, il ne comprenait pas ce qu’on lui demandait. Alors je lui ai mis des œillères. Il était moins tendu et s’est mis à gagner. C’est là qu’on a vu qu’il était doué, en étant déjà au-dessus des concurrents de la région. Ce n’est pas un cheval fautif et il s’élance maintenant correctement. C’est simplement qu’il a un peu de bouche et beaucoup de sang. Mais s’il part sur la bonne jambe, il est ensuite assez sûr durant le parcours.”
Déjà vainqueur à dix-neuf reprises à Vincennes en tant que pilote, avec notamment, Gaie, Nikita Julry, Bad Julry ou encore Ophélie de Bas, la mère d’Epic Julry, Jean-Paul Gauvin participera à son premier groupe I : “C’est l’accomplissement de ma carrière ! C’est déjà un plaisir d’avoir dans sa vie un cheval pour courir ce genre de course. Mais en plus, je l’ai élevé. Je pourrai dire que j’ai eu un partant de Critérium.”
Et si, en plus, il y avait un bon résultat à la clé ? “Il faut être réaliste, il y a des chevaux qui sont meilleurs que lui. Mais une course reste une course. Je pense que s’il fait sa valeur, il sera dans les cinq premiers. Forcément, on espère toujours mieux, mais je ne vais pas partir la fleur au fusil. De mon côté le travail a été fait, je n’ai pas de pression. On croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de pépin d’ici à samedi et il sera au départ dans les meilleures dispositions. Ensuite, il faut espérer une course limpide, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre d’épreuves. Le niveau des chevaux est désormais tellement resserré qu’un mauvais dos, un cheval qui s’arrête ou le moindre détail peut tout faire capoter. Je ne veux surtout pas avoir de regrets en raison d’un aléa de parcours, comme à Enghien.”
C’est au bord d’une piste en mâchefer que Jean-Paul Gauvin a fait le point, ce dimanche, sur la préparation d’Epic Julry. Mais pas celle de Vincennes. Celle de Jullianges, à une soixantaine de kilomètres de chez lui, où il a été l’auteur d’un coup de deux devant plus de 2.000 spectateurs, lui permettant de porter son palmarès à 845 victoires comme driver et 815 en tant qu’entraîneur. “Initialement, je ne voulais pas le présenter dans le Prix Jockey. Je voulais rester sur la course d’Enghien. Mais ce jour-là, il n’a pas fait sa valeur, car il a été gêné. Je pense qu’il aurait gagné. On aurait battu Eugenito du Noyer. Cela a contrarié mes plans, donc j’ai finalement couru le Prix Jockey, mais ferré et en faisant le petit parcours. Depuis, je n’ai rien inventé. Il travaille tous les trois ou quatre jours et fera donc encore un boulot avant la course, ce mardi ou mercredi matin”.
Élevé par ses soins, le fils de Nice Love a rapidement montré des moyens, mais n’a pas tout dévoilé au début : “C’est incontestablement le meilleur cheval que j’aie entraîné jusqu’à maintenant. C’est le plus complet ; il allie vitesse et tenue. Je n’ai pas tout de suite vu qu’il sortait de l’ordinaire. À l’entraînement, il faisait facilement ce que je lui demandais, mais je n’ai pas une piste pour vraiment me rendre compte, car je n’envoie jamais. Et de toute façon, les chevaux, c’est en course qu’on les juge. On a déjà vu des chevaux qui nous font rêver le matin et qui ne répètent pas l’après-midi. Au début, il partait au galop. Il avait tellement de “gaz” au milieu des autres. Et surtout, il ne comprenait pas ce qu’on lui demandait. Alors je lui ai mis des œillères. Il était moins tendu et s’est mis à gagner. C’est là qu’on a vu qu’il était doué, en étant déjà au-dessus des concurrents de la région. Ce n’est pas un cheval fautif et il s’élance maintenant correctement. C’est simplement qu’il a un peu de bouche et beaucoup de sang. Mais s’il part sur la bonne jambe, il est ensuite assez sûr durant le parcours.”
Déjà vainqueur à dix-neuf reprises à Vincennes en tant que pilote, avec notamment, Gaie, Nikita Julry, Bad Julry ou encore Ophélie de Bas, la mère d’Epic Julry, Jean-Paul Gauvin participera à son premier groupe I : “C’est l’accomplissement de ma carrière ! C’est déjà un plaisir d’avoir dans sa vie un cheval pour courir ce genre de course. Mais en plus, je l’ai élevé. Je pourrai dire que j’ai eu un partant de Critérium.”
Et si, en plus, il y avait un bon résultat à la clé ? “Il faut être réaliste, il y a des chevaux qui sont meilleurs que lui. Mais une course reste une course. Je pense que s’il fait sa valeur, il sera dans les cinq premiers. Forcément, on espère toujours mieux, mais je ne vais pas partir la fleur au fusil. De mon côté le travail a été fait, je n’ai pas de pression. On croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de pépin d’ici à samedi et il sera au départ dans les meilleures dispositions. Ensuite, il faut espérer une course limpide, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre d’épreuves. Le niveau des chevaux est désormais tellement resserré qu’un mauvais dos, un cheval qui s’arrête ou le moindre détail peut tout faire capoter. Je ne veux surtout pas avoir de regrets en raison d’un aléa de parcours, comme à Enghien.”
