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En l'absence du regretté Aubrion du Gers, qui aurait dû être l'une des têtes d'affiche de cette finale européenne du Trot, Jean-Michel Bazire, triple tenant du titre de ce groupe II, va batailler ferme aux commandes de Cleangame, prêt à livrer une grosse bataille face à Propulsion, Bold Eagle et consorts.
On se souviendra (très) longtemps des deux dernières phases finales du Prix d'Été, épreuve qu'avait sublimée - dans des registres différents - Aubrion du Gers, dont l'ombre planera incontestablement au-dessus du plateau de Gravelle, ce samedi. Si on se relève difficilement de la disparition brutale d'un animal (si) cher, l'opportunité est donnée à Jean-Michel Bazire, par l'intermédiaire de Cleangame (et à un degré moindre, de Bel Avis) de remporter - pour la quatrième année consécutive - un groupe II paré cette année de la bannière Finale des Masters. Une compétition dont on a eu bien du mal à mesurer le pouls et dont l'avenir s'inscrit, plus que jamais, en pointillé. Du moins dans sa forme actuelle. À Marjaana Alaviuhkola, nouvelle présidente de l'U.E.T., et son équipe, d'insuffler une nouvelle dynamique. Proposer (enfin ?) une compétition digne de ce nom à l'échelon européen. Les pistes ne manquent pas. En l'absence de l'italien Vitruvio, lequel aurait sans doute permis à cette épreuve d'être accompagnée de la couverture médiatique du quinté, on espère voir Propulsion réaliser une grande performance. Digne de celles affichées à l'occasion de l'ensemble de ses incursions dans le temple du Trot. Dignes, aussi, de celles fournies, ce printemps, en Scandinavie. “L'été, c'est vraiment la période durant laquelle mon cheval exprime au mieux ses qualités”, dit de lui son mentor, Daniel Redén. En dépit de son échec dans la finale de l'Elitloppet, fin mai, à Solvalla (qu'il n'a pas abordée dans les meilleures conditions physiques), le célèbre trotteur américain a prouvé, à 8 ans, qu'il demeurait un trotteur d'exception. Et fait sien, malgré le temps qui passe, deux groupes I supplémentaires cette saison (comme Bold Eagle), portant à treize le nombre de classiques décrochés en Europe. Poussé dans ses retranchements, début août, en Belgique (Mons), l'aigle de Vincennes est rentré - aux forceps - dans le cercle (très) fermé des éléments ayant franchi à vingt reprises le poteau en tête au sommet de l'échiquier hippique. L'imaginer dépasser le cap des 5 millions d'euros de gains (atteint jusque-là par l'unique Timoko) reste dans le domaine du possible. Cela passe par un bon résultat face, entre autres, à Bahia Quesnot, la jument française la plus rapide de l'Histoire, Milligan's School, que le très expérimenté Stefan Melander ne délègue pas (à David Thomain) sans ambition, Détroit Castelets ou encore Tony Gio. “On y pense dans un coin de notre tête, reconnaît Sébastien Guarato, convaincu que Bold Eagle sera en mesure de jouer les premiers rôles”, en étant - sans doute - moins offensif qu'à La Capelle et en Wallonie. Placés en mode avion, mot que l'on attribue - dans le jargon hippique - à un cheval hors du commun, ces compétiteurs d'exception seront évidemment attendus au tournant. Déferré des quatre pieds (configuration dans laquelle il est invaincu, en quatre tentatives, depuis qu'il évolue sous la responsabilité de JMB), Cleangame en fait évidemment partie. “Jeudi matin, à la campagne, le cheval m'a montré qu'il était très bien, ayant la queue en panache ; tout va bien.”
On se souviendra (très) longtemps des deux dernières phases finales du Prix d'Été, épreuve qu'avait sublimée - dans des registres différents - Aubrion du Gers, dont l'ombre planera incontestablement au-dessus du plateau de Gravelle, ce samedi. Si on se relève difficilement de la disparition brutale d'un animal (si) cher, l'opportunité est donnée à Jean-Michel Bazire, par l'intermédiaire de Cleangame (et à un degré moindre, de Bel Avis) de remporter - pour la quatrième année consécutive - un groupe II paré cette année de la bannière Finale des Masters. Une compétition dont on a eu bien du mal à mesurer le pouls et dont l'avenir s'inscrit, plus que jamais, en pointillé. Du moins dans sa forme actuelle. À Marjaana Alaviuhkola, nouvelle présidente de l'U.E.T., et son équipe, d'insuffler une nouvelle dynamique. Proposer (enfin ?) une compétition digne de ce nom à l'échelon européen. Les pistes ne manquent pas. En l'absence de l'italien Vitruvio, lequel aurait sans doute permis à cette épreuve d'être accompagnée de la couverture médiatique du quinté, on espère voir Propulsion réaliser une grande performance. Digne de celles affichées à l'occasion de l'ensemble de ses incursions dans le temple du Trot. Dignes, aussi, de celles fournies, ce printemps, en Scandinavie. “L'été, c'est vraiment la période durant laquelle mon cheval exprime au mieux ses qualités”, dit de lui son mentor, Daniel Redén. En dépit de son échec dans la finale de l'Elitloppet, fin mai, à Solvalla (qu'il n'a pas abordée dans les meilleures conditions physiques), le célèbre trotteur américain a prouvé, à 8 ans, qu'il demeurait un trotteur d'exception. Et fait sien, malgré le temps qui passe, deux groupes I supplémentaires cette saison (comme Bold Eagle), portant à treize le nombre de classiques décrochés en Europe. Poussé dans ses retranchements, début août, en Belgique (Mons), l'aigle de Vincennes est rentré - aux forceps - dans le cercle (très) fermé des éléments ayant franchi à vingt reprises le poteau en tête au sommet de l'échiquier hippique. L'imaginer dépasser le cap des 5 millions d'euros de gains (atteint jusque-là par l'unique Timoko) reste dans le domaine du possible. Cela passe par un bon résultat face, entre autres, à Bahia Quesnot, la jument française la plus rapide de l'Histoire, Milligan's School, que le très expérimenté Stefan Melander ne délègue pas (à David Thomain) sans ambition, Détroit Castelets ou encore Tony Gio. “On y pense dans un coin de notre tête, reconnaît Sébastien Guarato, convaincu que Bold Eagle sera en mesure de jouer les premiers rôles”, en étant - sans doute - moins offensif qu'à La Capelle et en Wallonie. Placés en mode avion, mot que l'on attribue - dans le jargon hippique - à un cheval hors du commun, ces compétiteurs d'exception seront évidemment attendus au tournant. Déferré des quatre pieds (configuration dans laquelle il est invaincu, en quatre tentatives, depuis qu'il évolue sous la responsabilité de JMB), Cleangame en fait évidemment partie. “Jeudi matin, à la campagne, le cheval m'a montré qu'il était très bien, ayant la queue en panache ; tout va bien.”
