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Samedi à ParisLongchamp, Prix Daniel Wildenstein (groupe II) - Un groupe lors du week-end de l’Arc de Triomphe sans opposition sérieuse venue de l’autre côté de la Manche, c’est très rare. Le Prix Daniel Wildenstein tend les bras aux français.
Seul concurrent étranger au départ du Prix Daniel Wildenstein de samedi à ParisLongchamp, Tauran Shaman est invaincu en deux sorties. Certes, mais c’était dans deux petites courses irlandaises. Et en plus, quand on regarde ces deux lignes, on ne retrouve rien de bien flamboyant. C’est ce que l’on appelle “le grand saut”. Par définition, on ne connaît pas encore ses limites, mais cela ne semble pas insurmontable pour ses quatre adversaires français du jour. À commencer par le premier “français” du Prix du Moulin de Longchamp Olmedo. Vainqueur de la Poule d’Essai des Poulains 2018, le protégé de Jean-Claude Rouget a connu des fortunes diverses depuis, mais son succès à Deauville, cet été, dans le Prix Gontaut-Biron et sa bonne performance de septembre, lui confère ici une première chance. Idem pour Shaman, sixième du Prix du Moulin de Longchamp. Auparavant, le représentant des frères Wertheimer avait conclu deuxième de la Poule d’Essai des Poulains 2019, mais aussi deuxième du Prix Jacques Le Marois. Il partira avec la confiance de son entraîneur Carlos Laffon-Parias : “Dans le Prix du Moulin de Longchamp, il est mal parti. C’est sans doute ce qui lui a empêché de faire une bonne performance. Il aime bien être dans les chevaux de tête et, dès qu’il a perdu sa place, ce n’est pas le même. Dans ce lot pas très fourni en partants, ce n’est pas très grave s’il ne part pas très bien car, avec ce numéro dans les stalles, il aura le temps de revenir.” Ces deux spécialistes du mile, qui trouvent ici un engagement idéal, descendent un peu de catégorie contrairement aux autres : The Revenant et Impulsif. Le premier nommé, entraîné par Francis-Henri Graffard, reste sur la bagatelle de cinq victoires et est invaincu cette année. Lauréat de listed à Saint-Cloud, puis du Prix Edmond Blanc (où il dominait Olmedo qui faisait une rentrée), il vient de s’imposer en Allemagne dans un groupe II avec un certain brio. Impulsif a un peu le même parcours. Son entraîneur, André Fabre, lui a fait monter les échelons petit à petit. Victorieux d’une classe 2 en mai, puis d’une classe 1 en juin, le fils de New Approach a dominé un bon lot dans le Prix Messidor (devant Trais Fluors et Study of Man). Pour eux aussi, leurs limites sont inconnues
Seul concurrent étranger au départ du Prix Daniel Wildenstein de samedi à ParisLongchamp, Tauran Shaman est invaincu en deux sorties. Certes, mais c’était dans deux petites courses irlandaises. Et en plus, quand on regarde ces deux lignes, on ne retrouve rien de bien flamboyant. C’est ce que l’on appelle “le grand saut”. Par définition, on ne connaît pas encore ses limites, mais cela ne semble pas insurmontable pour ses quatre adversaires français du jour. À commencer par le premier “français” du Prix du Moulin de Longchamp Olmedo. Vainqueur de la Poule d’Essai des Poulains 2018, le protégé de Jean-Claude Rouget a connu des fortunes diverses depuis, mais son succès à Deauville, cet été, dans le Prix Gontaut-Biron et sa bonne performance de septembre, lui confère ici une première chance. Idem pour Shaman, sixième du Prix du Moulin de Longchamp. Auparavant, le représentant des frères Wertheimer avait conclu deuxième de la Poule d’Essai des Poulains 2019, mais aussi deuxième du Prix Jacques Le Marois. Il partira avec la confiance de son entraîneur Carlos Laffon-Parias : “Dans le Prix du Moulin de Longchamp, il est mal parti. C’est sans doute ce qui lui a empêché de faire une bonne performance. Il aime bien être dans les chevaux de tête et, dès qu’il a perdu sa place, ce n’est pas le même. Dans ce lot pas très fourni en partants, ce n’est pas très grave s’il ne part pas très bien car, avec ce numéro dans les stalles, il aura le temps de revenir.” Ces deux spécialistes du mile, qui trouvent ici un engagement idéal, descendent un peu de catégorie contrairement aux autres : The Revenant et Impulsif. Le premier nommé, entraîné par Francis-Henri Graffard, reste sur la bagatelle de cinq victoires et est invaincu cette année. Lauréat de listed à Saint-Cloud, puis du Prix Edmond Blanc (où il dominait Olmedo qui faisait une rentrée), il vient de s’imposer en Allemagne dans un groupe II avec un certain brio. Impulsif a un peu le même parcours. Son entraîneur, André Fabre, lui a fait monter les échelons petit à petit. Victorieux d’une classe 2 en mai, puis d’une classe 1 en juin, le fils de New Approach a dominé un bon lot dans le Prix Messidor (devant Trais Fluors et Study of Man). Pour eux aussi, leurs limites sont inconnues
