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Tous deux âgés de 25 ans, Mathieu Daougabel et Anthony Tintillier se sont installés à leur compte, à Vichy, il y a quelques mois, malgré une période qui aurait pu freiner les ardeurs de certains. Alors que la fin de leur première année complète d’activité approche, on peut dire que le pari est réussi, avec un bilan satisfaisant.
À la question : vous attendiez-vous à de tels résultats pour une première année ? Les deux jeunes entraîneurs répondent de concert par la négative. Originaire de Lyon, Mathieu Daougabel a participé à sa première course en août 2009 pour le compte du regretté Jean Boillereau. Un peu moins de dix ans plus tard et plusieurs expériences, notamment chez Laurent Abrivard et Bruno Marie, lequel l’a énormément fait driver (54 victoires pour 802 courses), il a aligné son premier partant le 12 janvier, à Toulouse. À ce jour, il totalise 9 victoires et 28 places comme metteur au point, pour près de 150.000 € de gains. “Je ne m’attendais pas à de tels résultats d’emblée. J’ai une dizaine de chevaux à courir. À la fin de l’été, j’ai fait une erreur en voulant essayer trop de chevaux. Mais les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Je préfère donc travailler avec un effectif restreint mais de meilleure qualité. Je n’ai pas hésité à faire des kilomètres car le programme du Centre-Est ne se prêtait pas trop à mes chevaux. Je suis quelqu’un qui aime courir pour gagner. C’est rare que je courre pour rien, hormis, évidemment, pour des courses de rentrée. J’ai eu la chance d’avoir Emmy Joyeuse et Cap des Tesnières qui ont, chacun, remporté trois courses. Ce n’est pas encore terminé et j’espère poursuivre sur cette lancée en 2020...” Mathieu est aussi souvent appelé comme driver par ses confrères puisqu’il totalise 19 victoires cette année, comme pilote, dont 12 pour l’extérieur.
De son côté, Anthony Tintillier, affiche (comme toujours) un large sourire. Pur “produit local”, il a appris le métier chez Gilles Vidal et Joël Desprès. Il a présenté ses premiers partants au second semestre 2018, avec une victoire, avant d’éclater cette année. En 2019, ses pensionnaires ont récolté 268.000 € de gains, avec 16 victoires, dont une à Enghien, au printemps, avec Danube Bleu. Là encore, c’est une grande satisfaction :“Quand j’ai gagné ma première de l’année, je me suis dit : c’est bien, au moins je ne serai pas “fanny”. Et puis cela s’est enchaîné. On va terminer avec de bons résultats en termes de victoires et de gains. J’ai la chance d’avoir d’excellents propriétaires, avec lesquels il est agréable de travailler. Mon effectif s’est étoffé et je compte désormais une bonne vingtaine de pensionnaires. J’ai même essayé sept ou huit poulains. Concernant ma méthode, je suis parti sur les mêmes bases que chez Gilles (Vidal) et Joël (Desprès). Ensuite, j’ajoute ma petite touche personnelle. J’invente parfois des choses mais ça ne marche pas toujours (rires) alors j’arrête tout et je repars de zéro. Force est de constater que ça a plutôt réussi pour cette première année. Même si j’ai mis la barre haut, j’espère continuer et faire au moins aussi bien l’année prochaine...”
LES AUTRES ACTUS DE LA SEMAINE
Encore lui !
Comme il l’avait déjà fait les 5 et 6 octobre, Franck Jamard a fait coup double samedi et dimanche. Vainqueur à Paray-le-Monial avec Fort de France et Ecu du Chassin, il a remis le couvert le lendemain à Lignières, au sulky de Duc de Calvi et Gully d’Argenvière. Il compte désormais six doublés cette année.
100 % de réussite
Daniela Mele sellait ses premiers partants samedi. Lauréate à Auteuil avec Stratagem, elle a remporté deux courses à Paray-le-Monial, avec Gosuatri etFleury Bede.
Double doublé
Dimanche à Lyon-La Soie, Alexis Pouchin a gagné avec Cadara et Red Whisper, deux élèves de Patrick et François Monfort, tandis que Franck Blondel a gagné avec Poet’s Black (M. Pimbonnet) etKing Dream (F. Vermeulen).
Première
Présent dimanche à Lignières, Jean-Paul Gallorini a sellé son premier gagnant sur cette piste avecGitane Bleue (N. Larenaudie). La petite-fille de Kario de Sormain a remporté le Prix Yves d’Armaillé (Gr. III – AQPS).
À la question : vous attendiez-vous à de tels résultats pour une première année ? Les deux jeunes entraîneurs répondent de concert par la négative. Originaire de Lyon, Mathieu Daougabel a participé à sa première course en août 2009 pour le compte du regretté Jean Boillereau. Un peu moins de dix ans plus tard et plusieurs expériences, notamment chez Laurent Abrivard et Bruno Marie, lequel l’a énormément fait driver (54 victoires pour 802 courses), il a aligné son premier partant le 12 janvier, à Toulouse. À ce jour, il totalise 9 victoires et 28 places comme metteur au point, pour près de 150.000 € de gains. “Je ne m’attendais pas à de tels résultats d’emblée. J’ai une dizaine de chevaux à courir. À la fin de l’été, j’ai fait une erreur en voulant essayer trop de chevaux. Mais les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Je préfère donc travailler avec un effectif restreint mais de meilleure qualité. Je n’ai pas hésité à faire des kilomètres car le programme du Centre-Est ne se prêtait pas trop à mes chevaux. Je suis quelqu’un qui aime courir pour gagner. C’est rare que je courre pour rien, hormis, évidemment, pour des courses de rentrée. J’ai eu la chance d’avoir Emmy Joyeuse et Cap des Tesnières qui ont, chacun, remporté trois courses. Ce n’est pas encore terminé et j’espère poursuivre sur cette lancée en 2020...” Mathieu est aussi souvent appelé comme driver par ses confrères puisqu’il totalise 19 victoires cette année, comme pilote, dont 12 pour l’extérieur.
De son côté, Anthony Tintillier, affiche (comme toujours) un large sourire. Pur “produit local”, il a appris le métier chez Gilles Vidal et Joël Desprès. Il a présenté ses premiers partants au second semestre 2018, avec une victoire, avant d’éclater cette année. En 2019, ses pensionnaires ont récolté 268.000 € de gains, avec 16 victoires, dont une à Enghien, au printemps, avec Danube Bleu. Là encore, c’est une grande satisfaction :“Quand j’ai gagné ma première de l’année, je me suis dit : c’est bien, au moins je ne serai pas “fanny”. Et puis cela s’est enchaîné. On va terminer avec de bons résultats en termes de victoires et de gains. J’ai la chance d’avoir d’excellents propriétaires, avec lesquels il est agréable de travailler. Mon effectif s’est étoffé et je compte désormais une bonne vingtaine de pensionnaires. J’ai même essayé sept ou huit poulains. Concernant ma méthode, je suis parti sur les mêmes bases que chez Gilles (Vidal) et Joël (Desprès). Ensuite, j’ajoute ma petite touche personnelle. J’invente parfois des choses mais ça ne marche pas toujours (rires) alors j’arrête tout et je repars de zéro. Force est de constater que ça a plutôt réussi pour cette première année. Même si j’ai mis la barre haut, j’espère continuer et faire au moins aussi bien l’année prochaine...”
LES AUTRES ACTUS DE LA SEMAINE
Encore lui !
Comme il l’avait déjà fait les 5 et 6 octobre, Franck Jamard a fait coup double samedi et dimanche. Vainqueur à Paray-le-Monial avec Fort de France et Ecu du Chassin, il a remis le couvert le lendemain à Lignières, au sulky de Duc de Calvi et Gully d’Argenvière. Il compte désormais six doublés cette année.
100 % de réussite
Daniela Mele sellait ses premiers partants samedi. Lauréate à Auteuil avec Stratagem, elle a remporté deux courses à Paray-le-Monial, avec Gosuatri etFleury Bede.
Double doublé
Dimanche à Lyon-La Soie, Alexis Pouchin a gagné avec Cadara et Red Whisper, deux élèves de Patrick et François Monfort, tandis que Franck Blondel a gagné avec Poet’s Black (M. Pimbonnet) etKing Dream (F. Vermeulen).
Première
Présent dimanche à Lignières, Jean-Paul Gallorini a sellé son premier gagnant sur cette piste avecGitane Bleue (N. Larenaudie). La petite-fille de Kario de Sormain a remporté le Prix Yves d’Armaillé (Gr. III – AQPS).
