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Première des six épreuves qualificatives au Grand Prix d'Amérique, le “Bretagne” peut donner le tempo d'un meeting qui pourrait marquer un renouveau au sommet de l'échiquier hippique européen. À ce titre, le retour à Paris du 5 ans suédois Who's Who face aux habitués de la cendrée que sont Looking Superb, Davidson du Pont ou encore Enino du Pommereux, donne clairement du relief à ce groupe II.
Frapper (très) fort d'entrée de jeu. C'est, en substance, l'ambition de la plupart des participants à la première des quatre “B” dimanche, à Vincennes. On roule. Pas de bla-bla, mais plutôt des résultats avec, en toile de fond, la possibilité de se qualifier directement pour la “belle”. À 70 jours du Grand Prix d'Amérique (28 janvier), se retirer un maximum de pression en s'assurant une place sur la grille de départ de l'épreuve la plus prisée sur la planète trot est l'un des enjeux majeurs du week-end.
Opération
maillots jeunes
6,2 ans. C'est la moyenne d'âge (la plus basse des dix dernières années) des dix-huit participants à un groupe II marqué, cette année, par la présence conjuguée des trois premiers du Critérium des 5 Ans (Eugénito du Noyer - Enino du Pommereux - Epic Julry), d'un suédois (Who's Who) que l'on décrit comme un cheval présentant des caractéristiques similaires à celle de son illustre géniteur (Maharajah) et des vedettes du précédent meeting d'hiver, à l'attelé (Bélina Josselyn - Looking Superb) comme sous la selle (Bilibili - Traders) dont le degré de forme est clairement disparate. À quoi faut-il s'attendre, alors ? À une course sans concession ? Peut-être. La candidature de Chica de Joudes est, en ce sens, un indicateur sans doute important. N'ayant pas l'habitude de masquer son jeu dans un parcours, la jument de cœur d'Alain Laurent s'apprête à passer un grand test. Le plus important, sans doute, d'une carrière menée de main de maître par un homme dont le souci du bien-être animal passe au-dessus de toute autre considération. Si sa tâche ne sera pas évidente (Tiégo d'Etang, Uhlan du Val et Kool du Caux sont les seuls chevaux ferrés à l'avoir emporté dans un passé récent), la dame de Fer a cependant obtenu la quasi-intégralité de son demi-million d'euros de gains en restant chaussée. Comme Bahia Quesnot, laquelle mériterait - pour l'ensemble de son œuvre - d'obtenir un succès de prestige avant d'émettre de légitimes ambitions le dernier dimanche du mois de janvier. D'ici là, tout peut se passer. De cette lapalissade ne naîtra pas de grande(s) certitude(s). Ce qui est sûr, en revanche, c'est que Davidson du Pont, tout autant qu'Enino du Pommereux (sans doute davantage compétitif, dans l'immédiat, que sa sœur Délia du Pommereux) seront des prétendants aux premières places, tout comme un “Looking”qui ne devrait plus mettre de temps à retrouver toute sa “Superb”.
Des choix forts, déjà...
Longtemps incertaines, les participations d'Epic Julry et d'Eugenito du Noyer rehaussent incontestablement l'intérêt global que l'on peut porter à ce premier sommet du meeting d'hiver marqué par un choix fort d’Éric Raffin, qui cède sa place à Jean-Philippe Monclin au sulky de Tony Gio, seul représentant de Sébastien Guarato en attendant que ce dernier ne sorte l'artillerie lourde avec Face Time Bourbon mais aussi Bold Eagle, avec lequel le futur Sulky d'Or a déjà pris rendez-vous, le 28 janvier. Plus que jamais, demain c'est maintenant...
Frapper (très) fort d'entrée de jeu. C'est, en substance, l'ambition de la plupart des participants à la première des quatre “B” dimanche, à Vincennes. On roule. Pas de bla-bla, mais plutôt des résultats avec, en toile de fond, la possibilité de se qualifier directement pour la “belle”. À 70 jours du Grand Prix d'Amérique (28 janvier), se retirer un maximum de pression en s'assurant une place sur la grille de départ de l'épreuve la plus prisée sur la planète trot est l'un des enjeux majeurs du week-end.
Opération
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6,2 ans. C'est la moyenne d'âge (la plus basse des dix dernières années) des dix-huit participants à un groupe II marqué, cette année, par la présence conjuguée des trois premiers du Critérium des 5 Ans (Eugénito du Noyer - Enino du Pommereux - Epic Julry), d'un suédois (Who's Who) que l'on décrit comme un cheval présentant des caractéristiques similaires à celle de son illustre géniteur (Maharajah) et des vedettes du précédent meeting d'hiver, à l'attelé (Bélina Josselyn - Looking Superb) comme sous la selle (Bilibili - Traders) dont le degré de forme est clairement disparate. À quoi faut-il s'attendre, alors ? À une course sans concession ? Peut-être. La candidature de Chica de Joudes est, en ce sens, un indicateur sans doute important. N'ayant pas l'habitude de masquer son jeu dans un parcours, la jument de cœur d'Alain Laurent s'apprête à passer un grand test. Le plus important, sans doute, d'une carrière menée de main de maître par un homme dont le souci du bien-être animal passe au-dessus de toute autre considération. Si sa tâche ne sera pas évidente (Tiégo d'Etang, Uhlan du Val et Kool du Caux sont les seuls chevaux ferrés à l'avoir emporté dans un passé récent), la dame de Fer a cependant obtenu la quasi-intégralité de son demi-million d'euros de gains en restant chaussée. Comme Bahia Quesnot, laquelle mériterait - pour l'ensemble de son œuvre - d'obtenir un succès de prestige avant d'émettre de légitimes ambitions le dernier dimanche du mois de janvier. D'ici là, tout peut se passer. De cette lapalissade ne naîtra pas de grande(s) certitude(s). Ce qui est sûr, en revanche, c'est que Davidson du Pont, tout autant qu'Enino du Pommereux (sans doute davantage compétitif, dans l'immédiat, que sa sœur Délia du Pommereux) seront des prétendants aux premières places, tout comme un “Looking”qui ne devrait plus mettre de temps à retrouver toute sa “Superb”.
Des choix forts, déjà...
Longtemps incertaines, les participations d'Epic Julry et d'Eugenito du Noyer rehaussent incontestablement l'intérêt global que l'on peut porter à ce premier sommet du meeting d'hiver marqué par un choix fort d’Éric Raffin, qui cède sa place à Jean-Philippe Monclin au sulky de Tony Gio, seul représentant de Sébastien Guarato en attendant que ce dernier ne sorte l'artillerie lourde avec Face Time Bourbon mais aussi Bold Eagle, avec lequel le futur Sulky d'Or a déjà pris rendez-vous, le 28 janvier. Plus que jamais, demain c'est maintenant...
