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Dimanche à Vincennes, Finale du Grand National du Trot (groupe II - quinté+) - Héroïque, Cleangame a réalisé une performance exceptionnelle dans une Finale du GNT qu’il a sublimée, seul aux cinquante mètres. Outre le record de la course (et du parcours), c’est le style d’une victoire mémorable qui frappe les esprits.
Il l'a fait. Comme un (très) grand. Seul un trotteur de la dimension de Cleangame est capable de relever le défi des cinquante mètres dans la Finale d'un Grand National du Trot. À l'impossible, nul n'étant tenu, le meilleur hongre français en activité a su justifier son statut de trotteur d'exception. S'il est parfois imprévisible, on le sait doté d'un physique et d'un mental pouvant lui permettre de soulever des montagnes. Dimanche, il en a fait la démonstration sur la cendrée parisienne, confirmant l'impression folle qu'il avait laissée le mois dernier, à Nantes, dans un tournoi qu'il a éclaboussé de (toute) sa classe, l'an passé, et dont il a magnifié l'issue, cette saison.
D'une Finale à l'autre...
L'été dernier, tandis que les observateurs se demandaient quel rôle il pouvait tenir face aux meilleurs trotteurs européens qu'il trouvait sur son chemin (Propulsion - Bahia Quesnot - Bold Eagle) dans la Finale des Masters, il avait donné une réponse teintée de frustration et de promesses, sautant une maille en fin de parcours (disqualifié) alors que la victoire lui tendait les bras. Cela n'était que partie remise.
Des partiels de Prix d'Amérique
“Depuis tout un moment, je l'ai vraiment bien, dit de lui Jean-Michel Bazire, qui purgeait, ce week-end, ses derniers jours de suspensions. Je dois cependant avouer que je ne m'attendais pas à le voir gagner si facilement, aujourd'hui, compte tenu de son handicap initial.” Placé sur orbite par Éric Raffin, Cleangame a finalement dominé son sujet du départ à l'arrivée.“Je ne l'ai pas perdue ; c'est une vraie satisfaction”, dira le futur Sulky d'Or, transformé en joker de luxe. “Des courses comme celles-là, elles ne sont pas faciles à gérer, parce que vous avez énormément de pression”, ajoute-t-il. Comme à l'époque du mythique Rapide Lebel, avec lequel le Vendéen avait remporté cette Finale du GNT, en 2010. Un succès gravé dans la roche.
L'Europe du Nord lui fait les yeux doux
En bouclant son tour de piste en 2'20''51, sans disposer d'artifices majeurs (hormis le déferrage des quatre pieds), le représentant de l'écurie Rancoule (déjà à l'honneur dans ce groupe II avec Roi Vert, Aubrion du Gers et Blé du Gers ) réalise des partiels dignes d'un vainqueur de Prix d'Amérique. Pas sûr que la plupart de ceux que l'on annonce comme les futures vedettes de l'épreuve reine, sur la planète trot, le 26 janvier, soit capable d'en faire autant. Puisque son statut le prive des groupes I, en France, c'est du côté de l'étranger qu'il pourrait être suivi, en 2020. “Le Grand Prix d'Oslo, par exemple, pourrait être une option intéressante”, confie JMB, dont celui qui partage les initiales (Jean-Michel Baudouin) était mêlé d'un sentiment ambivalent. La satisfaction de décrocher pour la troisième fois le challenge du GNT au classement général (après Oasis Gédé et Punch de Chenu) sans avoir vu le vrai Elvis Madrik
Il l'a fait. Comme un (très) grand. Seul un trotteur de la dimension de Cleangame est capable de relever le défi des cinquante mètres dans la Finale d'un Grand National du Trot. À l'impossible, nul n'étant tenu, le meilleur hongre français en activité a su justifier son statut de trotteur d'exception. S'il est parfois imprévisible, on le sait doté d'un physique et d'un mental pouvant lui permettre de soulever des montagnes. Dimanche, il en a fait la démonstration sur la cendrée parisienne, confirmant l'impression folle qu'il avait laissée le mois dernier, à Nantes, dans un tournoi qu'il a éclaboussé de (toute) sa classe, l'an passé, et dont il a magnifié l'issue, cette saison.
D'une Finale à l'autre...
L'été dernier, tandis que les observateurs se demandaient quel rôle il pouvait tenir face aux meilleurs trotteurs européens qu'il trouvait sur son chemin (Propulsion - Bahia Quesnot - Bold Eagle) dans la Finale des Masters, il avait donné une réponse teintée de frustration et de promesses, sautant une maille en fin de parcours (disqualifié) alors que la victoire lui tendait les bras. Cela n'était que partie remise.
Des partiels de Prix d'Amérique
“Depuis tout un moment, je l'ai vraiment bien, dit de lui Jean-Michel Bazire, qui purgeait, ce week-end, ses derniers jours de suspensions. Je dois cependant avouer que je ne m'attendais pas à le voir gagner si facilement, aujourd'hui, compte tenu de son handicap initial.” Placé sur orbite par Éric Raffin, Cleangame a finalement dominé son sujet du départ à l'arrivée.“Je ne l'ai pas perdue ; c'est une vraie satisfaction”, dira le futur Sulky d'Or, transformé en joker de luxe. “Des courses comme celles-là, elles ne sont pas faciles à gérer, parce que vous avez énormément de pression”, ajoute-t-il. Comme à l'époque du mythique Rapide Lebel, avec lequel le Vendéen avait remporté cette Finale du GNT, en 2010. Un succès gravé dans la roche.
L'Europe du Nord lui fait les yeux doux
En bouclant son tour de piste en 2'20''51, sans disposer d'artifices majeurs (hormis le déferrage des quatre pieds), le représentant de l'écurie Rancoule (déjà à l'honneur dans ce groupe II avec Roi Vert, Aubrion du Gers et Blé du Gers ) réalise des partiels dignes d'un vainqueur de Prix d'Amérique. Pas sûr que la plupart de ceux que l'on annonce comme les futures vedettes de l'épreuve reine, sur la planète trot, le 26 janvier, soit capable d'en faire autant. Puisque son statut le prive des groupes I, en France, c'est du côté de l'étranger qu'il pourrait être suivi, en 2020. “Le Grand Prix d'Oslo, par exemple, pourrait être une option intéressante”, confie JMB, dont celui qui partage les initiales (Jean-Michel Baudouin) était mêlé d'un sentiment ambivalent. La satisfaction de décrocher pour la troisième fois le challenge du GNT au classement général (après Oasis Gédé et Punch de Chenu) sans avoir vu le vrai Elvis Madrik
