pronoturf-Elodie et Phil 59

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ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

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    YVES DREUX : “LA PASSION, LE PLAISIR DE LA COMPÉTITION ET D'ENTRAÎNER”

    elodie
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    YVES DREUX : “LA PASSION, LE PLAISIR DE LA COMPÉTITION ET D'ENTRAÎNER” Empty YVES DREUX : “LA PASSION, LE PLAISIR DE LA COMPÉTITION ET D'ENTRAÎNER”

    Message  elodie Sam 7 Déc - 18:27

    Interview : Yves Dreux, l’un des professionnels les plus reconnus, réalise un excellent début de meeting - C'est une obsession depuis des décennies : Yves Dreux mise beaucoup sur le meeting d'hiver. Il a démarré celui en cours sur les chapeaux de roue avec cinq victoires et autant de deuxièmes places. Le sexagénaire, au très riche palmarès, a failli réaliser un exploit un soir de novembre, récemment. Nous l'avons rencontré à Vincennes, mardi.

    • Yves, est-ce que vous vous attendiez à réaliser un si bon début de meeting ?
    La rhinopneumonie avait sévi l'hiver dernier à l'écurie à partir du 15 décembre. Certains éléments, dont Dreamer Boy, ont eu en plus la maladie de Lyme. Je suis arrivé avec un bon groupe de chevaux, peut-être un peu en retard de gains. Les engagements étaient favorables et cela s'est bien passé. Le tout, associé, a fait que le début a été bon. 

    • Avec des bonnes surprises ?
    Pas vraiment. Ceux sur lesquels je comptais ont fait ce qu'ils devaient. Toutefois, je ne pensais pas que Fashion Girl allait faire aussi bien avec une victoire et deux deuxièmes places. 

    • Le 22 novembre, vous avez frôlé l'exploit avec un coup de trois qui aurait été inédit ?
    Il aurait été superbe. J'étais dans les quatre colonnes : propriétaire, entraîneur, driver et éleveur avec mes trois chevaux. Je pense que c'est très rare à Vincennes (N.D.L.R. : nous sommes remontés jusqu'en 1980 et cela n'a pas été réalisé). Cela m'aurait fait plaisir naturellement, mais après les succès obtenus avec Dreamer Boy et Forever Girl, j'ai été battu par Goeland d'Haufor, avec Grigri Boy, étant trahi par un ami... (rires) Ce sont les courses, mais c'était une belle soirée. J'étais très content du résultat car avant le coup, j'aurais signé de suite.

    • Vous aimez être opérationnel d'entrée de jeu lors du meeting, non ?
    En règle générale, mes chevaux arrivent prêts, mais parfois, ça ne se passe pas bien. Cela dit, si je ne gagne pas rapidement, ce n'est pas très bon signe.

    • Comment s'annonce la suite ?
    Les chevaux qui ont gagné, devraient trouver des engagements pas trop mal en décembre et en janvier. S'il n'y a pas de pépin physique ou de maladie, je pense que certains devraient encore briller.

    • Au niveau effectif et personnel, avez-vous réduit la voilure ?
    Pas du tout. J'ai toujours le même nombre d'éléments, entre cinquante et soixante avec les poulains, et l’équipe est composée de huit à dix personnes. C'est une entreprise assez importante d'autant que ce sont mes chevaux. Je n'ai pas de propriétaire. Nous ne vivons que par les gains de course. Les meetings d'hiver sont importants. Il ne faut pas se louper d'autant que les belles allocations sont là.

    • Une personne de votre entourage disait récemment : “Yves, il est 7 jours sur 7 sur les pistes, toujours à la même heure”...
    À Grosbois, comme actuellement, je suis dans le sulky de 8 h 30 à 12 h 30. Dans notre métier, il faut de la rigueur et être régulier. On ne travaille pas une matinée et durant trois autres on ne fait rien. Les chevaux, c'est du quotidien pour obtenir des résultats. C'est ce qui fait la force des grands entraîneurs. Ce sont des gros “bosseurs”, comme Jean-Michel Bazire. Il gagne le Prix d'Amérique et le lendemain, il est pratiquement le premier sur la piste. Cela veut dire que le travail bien fait paye.

    • Vous avez 62 ans. À cet âge-là, certains prennent leur retraite. Qu'est qui fait encore courir Yves Dreux ?
    La passion, le plaisir de la compétition et d'entraîner. Et puis, je ne sais faire que ça. Je ne me verrai pas faire autre chose... (rires) J'adore la drive, même si je me passionne pour l'entraînement et l'élevage avec une vingtaine de poulinières. Les vacances, c'est bien huit jours et après, j'ai envie de rentrer. Pour ce qui est de diminuer, oui c'est possible, mais si on veut être compétitif sur Paris, il faut un certain nombre de chevaux. C'est une obligation.

    • Toujours aussi motivé et pourtant, depuis près de cinquante ans de carrière, il y en a eu des kilomètres de parcourus à cheval comme au sulky !
    Quand on avance dans l'âge, ce qui nous tient, c'est la santé. Quand on l'a, on peut travailler. Pour quelqu'un qui a beaucoup couru monté et attelé, j'ai vraiment été épargné. Je n'ai pratiquement jamais eu mal au dos, ce qui est souvent le problème de beaucoup d'entraîneurs ou de jockeys.

    • Pour nos lecteurs, avez-vous quelques noms à avancer ?
    J'ai une jument qui revient très bien, Deeva Devol, qui a eu une fêlure en janvier. Elle reste sur une très bonne prestation. Elle court ce samedi dans le Prix de Portbail. Elle ne devrait que progresser durant le meeting. Feeling Boy est un bon espoir pour l'hiver. Il dispose de conditions favorables le jour de Noël. Belle Louise Mabon, qui vient de superbement courir dans la Finale du GNT, aura des engagements intéressants. Si elle confirme son bon début de meeting, elle devrait à nouveau se mettre en évidence. 

    • Pour finir, par les temps qui courent, est-ce que vous conseilleriez à un jeune de s'installer ?
    Oui, mais à condition qu'il soit passionné, motivé et travailleur.

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