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Dimanche à Paris-Vincennes, Grand Prix de Cornulier (groupe I - quinté +) - Conforté par une performance très solide, il y a deux semaines, dans le Prix du Calvados, l'entourage de Bilibili peut raisonnablement espérer réaliser le doublé dans l'épreuve reine sous la selle. Pour cela, il faudra que le meilleur trotteur d'âge, au trot monté, prouve que son talent et son expérience suffisent à dominer la nouvelle vague emmenée (entre autres) par Flèche Bourbon, Fado du Chêne et Feeling Cash.
On pourrait penser qu'il a déjà tué tout suspense. Que les dés sont jetés. Comme si le sort de cette nouvelle édition du Grand Prix de Cornulier (2.700 mètres - G.P.) était scellé. Ce serait un peu facile. Trop réducteur et présagerait, sans doute, des qualités de l'ensemble des participants de la seule épreuve au trot monté servant de support au quinté. S'il a bel et bien frappé les esprits, le 5 janvier, dans l'ultime test-match avant la grande échéance de la saison, sous la selle, Bilibili (9 ans) devra confirmer, dimanche, que son statut d'icône du trot monté est justifié. Apparu beaucoup plus convaincant, à l'attelé, ces dernières semaines, le représentant du nouveau président du Trot, Jean-Pierre Barjon, est une véritable machine de guerre dès qu'Alexandre Abrivard lui monte sur le dos.
Lui et les autres ?
Ensemble, ils n'ont plus quitté aucun podium - dans la spécialité - depuis le mois de mai... 2016. Fragile, faisant l'objet d'une attention toute particulière, le fils de Niky est, chaque année, préparé avec soin et minutie par Laurent Abrivard pour arriver au top, le jour J, au travers d'un modus operandi n'étant pas sans rappeler celui d'un entraîneur d'obstacle (voir par ailleurs). Le soin, la rigueur et le professionnalisme d'une équipe formant le quotidien d'un trotteur pas comme les autres, dont le résultat ne peut être validé que sur la piste. Déferré des quatre pieds pour la deuxième fois (seulement) dans cette spécialité ô combien exigeante, Bilibili semble prêt à réaliser le doublé dans ce groupe I et paraît le mieux armé pour rivaliser face à la nouvelle vague emmenée (entre autres) par Flèche Bourbon, Fado du Chêne et Feeling Cash.
Une semaine décisive
Ayant hésité avant de confirmer la présence de la première nommée à la (très) grande course de ce week-end - d'autant que son jockey habituel (Alexandre Abrivard) sera son rival numéro 1 -, Sébastien Guarato a finalement choisi de tenter l'aventure à l'occasion d'une semaine qui peut se révéler historique, aucun entraîneur n'ayant encore jamais réalisé le doublé “Cornulier/Amérique” avec deux chevaux différents (mais) issus du même élevage. Si rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que les 5 ans Flèche Bourbon et Face Time Bourbon s'installeront sur le toit du monde, au trot, l'enjeu est immense pour le Bordelais, confiant - finalement - celle qui avait réalisé une grande performance dans le “Président de la République”, en juin dernier, à Yoann Lebourgeois, tandis que David Thomain était pressenti. Souvent déterminant, l'effet déferré peut permettre à Fado du Chêne de réaliser une prouesse. Le moment est bien choisi, la dimension sportive toute particulière de cette épreuve correspond clairement à l'ambition suprême qu'elle véhicule. Prêts à en découdre, Feeling Cash, tout autant qu'Etoile de Bruyère, Bilooka du Boscail mais aussi Exotica de Retz, Carla du Châtelet, voire Dynasty Péji, sont de redoutables pisteurs. Un rôle auquel n'est pas très habitué Traders, avec lequel Alain Roussel joue la carte du “mentaliste”, espérant (secrètement) revivre de grandes émotions dans une course qu'il aura marquée à jamais. Comme pour rappeler, peut-être, que l'Histoire n'est qu'un perpétuel recommencement...
On pourrait penser qu'il a déjà tué tout suspense. Que les dés sont jetés. Comme si le sort de cette nouvelle édition du Grand Prix de Cornulier (2.700 mètres - G.P.) était scellé. Ce serait un peu facile. Trop réducteur et présagerait, sans doute, des qualités de l'ensemble des participants de la seule épreuve au trot monté servant de support au quinté. S'il a bel et bien frappé les esprits, le 5 janvier, dans l'ultime test-match avant la grande échéance de la saison, sous la selle, Bilibili (9 ans) devra confirmer, dimanche, que son statut d'icône du trot monté est justifié. Apparu beaucoup plus convaincant, à l'attelé, ces dernières semaines, le représentant du nouveau président du Trot, Jean-Pierre Barjon, est une véritable machine de guerre dès qu'Alexandre Abrivard lui monte sur le dos.
Lui et les autres ?
Ensemble, ils n'ont plus quitté aucun podium - dans la spécialité - depuis le mois de mai... 2016. Fragile, faisant l'objet d'une attention toute particulière, le fils de Niky est, chaque année, préparé avec soin et minutie par Laurent Abrivard pour arriver au top, le jour J, au travers d'un modus operandi n'étant pas sans rappeler celui d'un entraîneur d'obstacle (voir par ailleurs). Le soin, la rigueur et le professionnalisme d'une équipe formant le quotidien d'un trotteur pas comme les autres, dont le résultat ne peut être validé que sur la piste. Déferré des quatre pieds pour la deuxième fois (seulement) dans cette spécialité ô combien exigeante, Bilibili semble prêt à réaliser le doublé dans ce groupe I et paraît le mieux armé pour rivaliser face à la nouvelle vague emmenée (entre autres) par Flèche Bourbon, Fado du Chêne et Feeling Cash.
Une semaine décisive
Ayant hésité avant de confirmer la présence de la première nommée à la (très) grande course de ce week-end - d'autant que son jockey habituel (Alexandre Abrivard) sera son rival numéro 1 -, Sébastien Guarato a finalement choisi de tenter l'aventure à l'occasion d'une semaine qui peut se révéler historique, aucun entraîneur n'ayant encore jamais réalisé le doublé “Cornulier/Amérique” avec deux chevaux différents (mais) issus du même élevage. Si rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que les 5 ans Flèche Bourbon et Face Time Bourbon s'installeront sur le toit du monde, au trot, l'enjeu est immense pour le Bordelais, confiant - finalement - celle qui avait réalisé une grande performance dans le “Président de la République”, en juin dernier, à Yoann Lebourgeois, tandis que David Thomain était pressenti. Souvent déterminant, l'effet déferré peut permettre à Fado du Chêne de réaliser une prouesse. Le moment est bien choisi, la dimension sportive toute particulière de cette épreuve correspond clairement à l'ambition suprême qu'elle véhicule. Prêts à en découdre, Feeling Cash, tout autant qu'Etoile de Bruyère, Bilooka du Boscail mais aussi Exotica de Retz, Carla du Châtelet, voire Dynasty Péji, sont de redoutables pisteurs. Un rôle auquel n'est pas très habitué Traders, avec lequel Alain Roussel joue la carte du “mentaliste”, espérant (secrètement) revivre de grandes émotions dans une course qu'il aura marquée à jamais. Comme pour rappeler, peut-être, que l'Histoire n'est qu'un perpétuel recommencement...
