pronoturf-Elodie et Phil 59

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    Bilibili, Laurent Abrivard, Grand Prix de Cornulier, Patrice Quinton

    elodie
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    prix - Bilibili,  Laurent Abrivard,  Grand Prix de Cornulier,  Patrice Quinton Empty Bilibili, Laurent Abrivard, Grand Prix de Cornulier, Patrice Quinton

    Message  elodie Sam 18 Jan - 10:59

    Lauréat de la dernière édition du Grand Prix de Cornulier, Bilibili va tenter de conserver sa couronne, dimanche, avec la particularité de n'avoir couru qu'à trois reprises depuis son sacre en janvier dernier, et avec une seule tentative sous la selle. Son mentor, Laurent Abrivard, revient sur la carrière de son champion et sur cette préparation spécifique.


    • Laurent, quel genre de poulain était Bilibili au début ?
    Il a débuté à Paray-le-Monial, dans l'hiver de ses 3 ans. Il s'était montré fautif, alors qu'il allait prendre une part active à l'arrivée. Il est arrivé à la maison peu de temps après. Il travaillait mieux que Bahamas et Bari, deux poulains qui avaient déjà gagné à Vincennes, mais il était très compliqué en course. Après quatre disqualifications, je l'ai présenté pour la première fois sous la selle à Enghien. Il a gagné de cinquante mètres. Il n'a cessé de se mettre en évidence ensuite.

    • Il n'a jamais réussi à prendre la moindre allocation à l'attelé en quinze courses...
    Il stressait lorsqu'il était dans les autres et finissait par faire la faute. Il faut dire, aussi, qu'il a rapidement pris beaucoup de gains sous la selle et ce n'était pas facile d'affronter les meilleurs à l'attelé. Il a toutefois prouvé cet hiver qu'il s'amendait au trot attelé. J'ai bien aimé son comportement dans le Prix du Bourbonnais. Pour une fois, il a fini avec eux.

    • Il a connu plusieurs interruptions de carrière. Pourquoi ?
    Quand vous courez sous la selle au plus haut niveau dès l'âge de 3 ans, il faut s'attendre à avoir de la “casse”. Il a tout d'abord souffert d'un boulet après sa victoire dans le Prix du Président de la République. Puis, l'hiver suivant, il a connu des problèmes de tendons. Il n'a jamais bien cicatrisé. Les échographies n'étaient jamais parfaites, mais il était souple. La saison de monte lui a permis de se reposer. Comme il n'y a pas vraiment de programme pour les chevaux montés, hors meeting, il était inutile de le travailler au printemps. Je ne voulais pas prendre le risque de le “péter” en participant au Prix de Londres, l'été à Enghien.

    • Comment faites-vous pour préparer Bilibili uniquement pour quelques objectifs l'hiver ?
    C'est, à chaque fois, un peu le même programme. Tous les ans, durant la saison de monte, Benoit Blachet, voisin du Haras du Mont Goubert, va le jogger quasiment tous les deux jours pour le maintenir un minimum en condition. Il réintègre l'écurie au mois de juillet et reprend gentiment le boulot avant de monter petit à petit en puissance. J'ai toujours noté ce que font mes chevaux sur un cahier. Je le ressors si besoin. Cette année, il a fallu attendre un peu plus longtemps avant de le travailler. En effet, après sa victoire dans le “Cornulier”, il avait connu de nouveaux problèmes de jambes et avait dû, cette fois, rester au box plusieurs semaines. Chez nous, il vit dehors. Tous les soirs, son lad, mon neveu Pierre Abrivard, referme la barrière de son paddock pour qu'il passe la nuit dans sa cabane. Et chaque matin, il vérifie que tout est O.K. avant de lui rendre sa liberté. Il ne rentre au box que lorsqu'il travaille.

    • En s'imposant récemment dans le “Calvados”, a-t-il prouvé que vous étiez dans les temps ?
    D'habitude, il courait à deux reprises sous la selle avant le “Cornulier,” parce qu'il était incapable de faire un bon parcours à l'attelé. Cette année, il s'est montré appliqué lors de ses deux tentatives dans les “B”, ce qui m'a incité à effectuer son retour sous la selle directement dans le Prix du Calvados. C'est vrai qu'il a bien gagné dernièrement, mais l'opposition était moins relevée que dimanche. Depuis, je n'ai pas relâché la pression, au contraire. Il y a deux ans, j'avais fait l'erreur de le maintenir seulement en condition entre les deux courses, mais ça n'avait pas suffi pour rivaliser avec Traders et Draft Life.

    • Comment abordez-vous l'édition 2020 ?
    Il ne faut jamais négliger l'opposition. La venue des jeunes comme Flèche Bourbon et Fado du Chêne nous rajoute un peu de pression. Il faut surtout que Bilibili garde sa souplesse jusqu'à dimanche. S'il a une carrosserie fragile, il a un moteur inépuisable. Comme l'an dernier, il sera pieds nus et muni d'un débouche-oreilles. Croisons les doigts pour que tout se passe bien



    Comparatif avec la préparation d'un steeple-chaser :
    L’avis de Patrice Quinton : “Beaucoup de travail foncier”

    Tout comme Bilibili au trot pour le Prix de Cornulier, quelques sauteurs se focalisent également sur une ou deux courses dans l'année. Triple vainqueur du Grand Steeple de Waregem, sous les couleurs de l'écurie des Dunes, Taupin Rochelais en fait partie, comme nous l'explique son entraîneur Patrice Quinton : ““Taupin” a des jambes fragiles et on ne peut donc pas se permettre de faire n'importe quoi. Généralement, on le reprend quatre mois avant sa course, mais un galopeur se prépare plus vite. “Taupin” ne travaille pas spécialement la vitesse, mais on compense en faisant beaucoup de fond. On est capable de le sortir deux voire trois fois dans la matinée. Deux mois avant l'épreuve, on commence à le changer d'environnement. On l'emmène une fois ou deux sur des hippodromes comme Granville ou Clairefontaine, sans galoper, juste pour le remettre dans le tempo. Il lui est souvent arrivé de juste tourner dans le rond de présentation. Il va aussi régulièrement à la plage. Il arrive également souvent que les chevaux de cross soient préparés seulement pour une ou deux courses dans l'année. Avec les vieux chevaux, c'est plus facile de savoir où on en est.”

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