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Dimanche sur le plateau de Gravelle, Grand Prix d’Amérique - L’ambiance de la 99e édition a été assez fantastique dimanche dans le temple du trot, où le centenaire du Prix d’Amérique a été fêté comme il se doit. Le public a énormément vibré au moment de la phase finale...
Comme lorsque vous vous rendez à Roland-Garros, au Parc des Princes ou au Stade de France, mieux valait emprunter les transports en commun ou venir plus tôt sur l’hippodrome de Paris-Vincennes afin d'éviter l'attente dans les voitures. Le Trot avait mis en place un tout nouveau système de parking (un plan sur 3 ans) afin d'éviter des engorgements vécus par le passé, mais il est bien difficile (voire impossible) de ne pas provoquer d'embouteillages lorsque la grande foule est de sortie sur le plateau de Gravelle. L'idée de faire une pause après trois courses pour laisser le show de la Grande Parade s'exprimer est bonne, car dès midi, le public a eu l'opportunité de voir les trotteurs battre la cendrée et échafauder leurs stratégies de jeu en vue de l'après-midi et du Prix d'Amérique. Une nouvelle fois, la parade a été magnifique grâce à un ballet de Harley-Davidson et de chevaux imaginaires rappelant le trophée Lalique. Fort apprécié également le moment où 100 jeunes, pour la plupart s'exerçant au trot à poneys, ont foulé la piste avec, pour chacun, une pancarte en main, parée d'une étoile avec le nom des précédents vainqueurs du Championnat du Monde des Trotteurs et l'année de son sacre. Que de souvenirs ! Comme ces quelques mots échangés avec François Brohier ou Roger Baudron, qui ont eux-mêmes participé à la Grande Histoire du Prix d'Amérique... Leur préféré, Davidson du Pont, terminera, un peu plus tard, deuxième d'un fantastique Face Time Bourbon, l'explosion de joie de son entourage, ainsi que le partage de Björn Goop avec le public (jet de gants, cravache…) faisant plaisir à voir. La présentation des drivers face au public est toujours du meilleur effet. Un DJ entre les courses, des tentatives de lancement d’“ola”, un heat avec les “Bazire” Looking Superb, Davidson du Pont et Bélina Josselyn, le traditionnel spectacle de la Garde républicaine et le temps s'est égrené jusqu'à cette très belle édition du Prix d'Amérique, qui a tenu toutes ses promesses. Pas de faux départ, des supporters, venus notamment encourager la star Bold Eagle ou encore la tenante du titre Bélina Josselyn, et le plateau de Gravelle s'est enflammé pour la “belle”. Cette clameur du public au moment du départ lorsque vous êtes au centre des tribunes, et surtout pendant la phase finale, est toujours aussi incroyable à vivre. Il y a quelques jours, sur France Inter, à travers une chronique, Sandrine Oudin indiquait : “Pour être allée au Prix d'Amérique, c'est du délire”. En effet, dimanche, ParisVincennes n'avait absolument rien à envier aux grands stades de football !
