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Neuf des dix premiers chevaux ayant composé l’arrivée du Grand Prix d’Amérique (26 janvier) vont se retrouver, ce week-end, sur les 2.100 mètres de la grande piste. Changement de style, mais ambition(s) intacte(s) pour Face Time Bourbon, venant de décrocher le Graal, et son dauphin Davidson du Pont, les deux grandes vedettes de l’édition 2019/2020 du meeting d’hiver de Paris-Vincennes.
Pour une fois, tout le monde est d’accord. Et c’est assez rare pour être souligné, dans un environnement qui - bien que fonctionnant désormais en circuit fermé - n’échappe pas à la règle du tout doit être débattu et/ou remis en cause. Là, le consensus est total, la grille de départ du Grand Prix de France ne pouvant susciter que curiosité et l’enthousiasme.
La tactique, c’est l’attaque ?
Deux semaines après avoir décroché les étoiles dans l’“Amérique”, Face Time Bourbon (
tentera de confirmer sa suprématie tandis qu’il se présente dans une situation moins confortable que l’ensemble de ses principaux adversaires derrière l’autostart. Interrogé, à ce sujet, Jean-Michel Bazire, lequel va retrouver Davidson du Pont, s’en tire avec une pirouette. “Quel que soit le numéro, on va s’élancer tous sur la même ligne...” En gros, les données sont identiques ? Pas forcément, dans la mesure où l’un des meilleurs 5 ans au monde verra s’élancer à son intérieur des adversaires de l’envergure de Bold Eagle (3), double lauréat de ce groupe I, Billie de Montfort (2), mais aussi le très véloce Vitruvio (6), appelé à faire monter rapidement les tours. De vrais adeptes de la vitesse qui joueront leur va-tout dès le départ. L’attaque, une tactique qui peut se révéler payante ? Oui, à condition de ne pas laisser trop d’énergie dans la partie descendante, là où une course de cette envergure ne se gagne pas, en général, mais peut facilement se perdre. Invaincu, en trois tentatives, sur ce parcours nécessitant autant de rapidité que d’endurance, Face Time Bourbon validerait sa participation au Prix de Sélection (29 février) en cas de (très) bon résultat. “Vu le comportement qu’il a, le matin, au travail, je sais qu’il est prêt, physiquement, à jouer les premiers rôles”, rappelle Sébastien Guarato, qui trouve l’occasion d’inscrire pour la troisième fois (en cinq ans) son nom au palmarès du Grand Prix de France. Pour décrocher le 61e classique de sa carrière, le Bordelais sait qu’il va affronter un JMB (re)gonflé à bloc aux manettes de Davidson du Pont. S’il a failli fonctionner à merveille, le plan “tour de contrôle” qu’il a élaboré, le 26 janvier, a volé brusquement en éclat sous les coups de boutoir de Vivid Wise As (Yoann Lebourgeois) depuis l’intersection des pistes. Une manière de débloquer la situation qui allait faciliter la tâche d’un compagnon de couleurs (Face Time Bourbon) pouvant mettre alors du feu dans chacun de ses gestes. Le coup de grâce était donné...
Le match dans le match
En sachant que le fils de Pacha du Pont n’est pas le meilleur démarreur du peloton (on notera d’ailleurs qu’il n’a jamais gagné une épreuve disputée derrière l’autostart), quel comportement va-t-il adopter ? “Il faut s’attendre à une course de drivers”, lâche-t-il en filigrane. Face Time Bourbon, Davidson du Pont, c’est (donc) Björn Goop contre Jean-Michel Bazire. Deux cracks dans l’arène. Un match dans le match. Le choc des titans, auquel ne doivent pas se soumettre leurs adversaires. Septuple vainqueur classique sur cette distance, Bold Eagle et Éric Raffin ne se présenteront pas en victime expiatoire, pas plus que Bélina Josselyn, lauréate de cette course en 2018, et la pléiade de concurrents (Délia du Pommereux, Chica de Joudes, Bahia Quesnot, Uza Josselyn) dont on attend de l’audace, de l’intensité et du piment à une épreuve qui n’en manque décidément pas...
Le Grand Prix de France en chiffres
1’09”8. Le record de ce groupe I, détenu depuis 2007 par Kool du Caux, lequel reste le trotteur le plus rapide, à Vincennes, au trot attelé.
10. Le nombre de succès de Bold Eagle (double lauréat de ce classique) sur les 2.100 mètres de grande piste.
63/. La cote affichée par Balou Boy dans l’édition 1998 de ce Grand Prix de France.
6. Le nombre de trotteurs de 5 ans à avoir remporté cette épreuve, de Jamin (1958) à Bold Eagle (2016).
Pour une fois, tout le monde est d’accord. Et c’est assez rare pour être souligné, dans un environnement qui - bien que fonctionnant désormais en circuit fermé - n’échappe pas à la règle du tout doit être débattu et/ou remis en cause. Là, le consensus est total, la grille de départ du Grand Prix de France ne pouvant susciter que curiosité et l’enthousiasme.
La tactique, c’est l’attaque ?
Deux semaines après avoir décroché les étoiles dans l’“Amérique”, Face Time Bourbon (
tentera de confirmer sa suprématie tandis qu’il se présente dans une situation moins confortable que l’ensemble de ses principaux adversaires derrière l’autostart. Interrogé, à ce sujet, Jean-Michel Bazire, lequel va retrouver Davidson du Pont, s’en tire avec une pirouette. “Quel que soit le numéro, on va s’élancer tous sur la même ligne...” En gros, les données sont identiques ? Pas forcément, dans la mesure où l’un des meilleurs 5 ans au monde verra s’élancer à son intérieur des adversaires de l’envergure de Bold Eagle (3), double lauréat de ce groupe I, Billie de Montfort (2), mais aussi le très véloce Vitruvio (6), appelé à faire monter rapidement les tours. De vrais adeptes de la vitesse qui joueront leur va-tout dès le départ. L’attaque, une tactique qui peut se révéler payante ? Oui, à condition de ne pas laisser trop d’énergie dans la partie descendante, là où une course de cette envergure ne se gagne pas, en général, mais peut facilement se perdre. Invaincu, en trois tentatives, sur ce parcours nécessitant autant de rapidité que d’endurance, Face Time Bourbon validerait sa participation au Prix de Sélection (29 février) en cas de (très) bon résultat. “Vu le comportement qu’il a, le matin, au travail, je sais qu’il est prêt, physiquement, à jouer les premiers rôles”, rappelle Sébastien Guarato, qui trouve l’occasion d’inscrire pour la troisième fois (en cinq ans) son nom au palmarès du Grand Prix de France. Pour décrocher le 61e classique de sa carrière, le Bordelais sait qu’il va affronter un JMB (re)gonflé à bloc aux manettes de Davidson du Pont. S’il a failli fonctionner à merveille, le plan “tour de contrôle” qu’il a élaboré, le 26 janvier, a volé brusquement en éclat sous les coups de boutoir de Vivid Wise As (Yoann Lebourgeois) depuis l’intersection des pistes. Une manière de débloquer la situation qui allait faciliter la tâche d’un compagnon de couleurs (Face Time Bourbon) pouvant mettre alors du feu dans chacun de ses gestes. Le coup de grâce était donné... Le match dans le match
En sachant que le fils de Pacha du Pont n’est pas le meilleur démarreur du peloton (on notera d’ailleurs qu’il n’a jamais gagné une épreuve disputée derrière l’autostart), quel comportement va-t-il adopter ? “Il faut s’attendre à une course de drivers”, lâche-t-il en filigrane. Face Time Bourbon, Davidson du Pont, c’est (donc) Björn Goop contre Jean-Michel Bazire. Deux cracks dans l’arène. Un match dans le match. Le choc des titans, auquel ne doivent pas se soumettre leurs adversaires. Septuple vainqueur classique sur cette distance, Bold Eagle et Éric Raffin ne se présenteront pas en victime expiatoire, pas plus que Bélina Josselyn, lauréate de cette course en 2018, et la pléiade de concurrents (Délia du Pommereux, Chica de Joudes, Bahia Quesnot, Uza Josselyn) dont on attend de l’audace, de l’intensité et du piment à une épreuve qui n’en manque décidément pas...
Le Grand Prix de France en chiffres
1’09”8. Le record de ce groupe I, détenu depuis 2007 par Kool du Caux, lequel reste le trotteur le plus rapide, à Vincennes, au trot attelé.
10. Le nombre de succès de Bold Eagle (double lauréat de ce classique) sur les 2.100 mètres de grande piste.
63/. La cote affichée par Balou Boy dans l’édition 1998 de ce Grand Prix de France.
6. Le nombre de trotteurs de 5 ans à avoir remporté cette épreuve, de Jamin (1958) à Bold Eagle (2016).
