pronoturf-Elodie et Phil 59

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    THOMAS FOURCY CRAINT L’EMBOUTEILLAGE

    elodie
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    THOMAS FOURCY CRAINT L’EMBOUTEILLAGE Empty THOMAS FOURCY CRAINT L’EMBOUTEILLAGE

    Message  elodie Sam 18 Avr - 12:15

    Entraîneur tête de liste chez les pur-sang arabes, Thomas Fourcy attend les annonces officielles pour organiser son travail. Inévitablement, l’arrêt des courses et la perte d’une partie du programme aura des répercussions sur l’éxploitation des pur-sang arabes en France. Il aborde avec nous ce sujet et la solidité de la filière.

    • L’arrêt des courses va-t-il avoir une conséquence différente pour les pur-sang arabes que pour les pur-sang anglais ?

    Chaque année, nous avons 84 ou 85 courses pour pur-sang arabes en France. Nous allons en perdre une quinzaine, ce qui va avoir un impact énorme sur les carrières des chevaux. Les meilleurs 3 ans débutent habituellement en mai ou en juin et eux ne devraient pas être trop touchés. Les catégories intermédiaires et les 4 ans ou plus seront en revanche concernés.

    La crise sanitaire va entraîner un double effet de goulot d’étranglement : le nombre de courses va être restreint sur notre sol mais, en plus, il y a une grosse incertitude sur la possibilité d’aller courir à l’étranger. Les mêmes effectifs auront donc moins d’épreuves à disputer.



    • Vos chevaux seront-ils amenés à plus se rencontrer ? Comment allez-vous faire ?

    Pour le cas de mon écurie, je ne peux pas pour l’heure m’exprimer. D’abord parce que le premier programme qui avait été envisagé doit être revu du fait de la date possible du début de déconfinement. Ensuite et surtout parce que certains choix sont à déterminer avec ou par les propriétaires et leurs managers.

    Ma saison est traditionnellement axée sur les épreuves qui se courent à la mi-juin, notamment le jour du Prix de Diane. Comment cela va-t-il se passer cette année ? Certains des chevaux que j’envisageais de courir n’ont qu’une sortie dans les jambes et il en faudrait au moins deux. Je suis vraiment dans le doute. Mais j’ai la chance d’avoir des clients qui ont des moyens. En plus, j’ai très peu de chevaux à moi.



    • Êtes-vous à l’abri de certaines conséquences de l’arrêt des courses et de la disparition d’une partie du programme ?

    J’ai, moi-même, des chevaux pour les petites catégories. Également des pur-sang arabes et des anglo-arabes dont la carrière passe forcément par les courses PMH. Elles sont indispensables. Pour moi aussi. J’ai conscience que pour beaucoup de mes collègues, elles sont vitales. Nous avons besoin d’une base de pyramide large et solide. Cela implique de conserver les petits champs de courses et les petits propriétaires. Tout un pan de l’économie des courses en dépend.

    J’adore les grands hippodromes et assister aux courses à Longchamp, Deauville ou Auteuil. Mais c’est le haut de gamme. Nous avons besoin de l’ambiance festive des petits hippodromes qui ramènent du monde et créent du lien. Or j’ai peur que ce soit très compliqué pour nombre d’entre eux.

    • Quel est votre état d’esprit à ce moment précis de l’arrêt des courses en France et du confinement ?

    Je garde le moral. J’ai de bons chevaux dans mes boxes et j’ai l’espoir de gagner de belles courses. J’aimerais que nous soyons unis et que nous soyons transparents. Compréhensifs aussi les uns envers les autres. Quand nous connaîtrons la date de reprise des courses, nous pourrons relancer la machine. Les chevaux seront prêts à courir en quinze jours. Mais ils ne seront pas forcément à 100%. Certains accuseront des contre-performances à cause de cela. D’autres vont prendre “dur”. Les turfistes et les propriétaires doivent s’y préparer.

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