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Installé à La Teste, Christophe Ferland, qui a participé à la commission technique régionale pour la proposition d’un programme de courses de plat, décrit le calendrier et la situation actuelle de son écurie. Il évoque également l’avenir.
Le programme des courses en plat comportait la double contrainte d’assurer l’aspect classique et le maintien d’épreuves plus communes, essentielles pour la vie de la filière : “Le programme a été fait pour que chacun puisse y trouver son compte en termes d’âge des chevaux, de distances, de catégories ou de positions géographiques, assure Christophe Ferland. Je sais bien qu’il y aura des insatisfaits. Mais tout le monde a pu donner son avis en amont et cela devrait bien se passer même si, évidemment, le programme sera compressé. Pour ce qui est des classiques, nous n’aurons peut-être qu’une seule préparatoire, mais c’est la même chose pour tout le monde. La concurrence va être rude. Il y aura des éliminés. Je pense que nous aurons beaucoup de partants, mais pas uniquement à la reprise. Ceux qui arrêtaient un peu plus tôt en fin d’année vont sans doute prolonger leur activité et cela servira les meetings.”
Du côté de La Teste, les choses suivent leur cours normalement : “J’avais très légèrement fléchi le travail. Les chevaux font canters tous les jours et nous avons même fait des gazons ce mercredi. Mes 2 ans sont dans le cadre d’une préparation tout à fait normale, puisque les miens ne courent pas avant mai ou juin habituellement ; nous sommes dans le timing classique. Pour les vieux, il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton. Les chevaux de mon écurie vont forcément se déplacer un peu. Mais nous allons surtout courir en local, surfer sur un monopole régional. Les cartes ont été un peu rebattues depuis que Jean-Claude Rouget a déployé ses forces différemment. Il y a des opportunités à prendre.”
L’un des espoirs de l’écurie, Waltham, a pourtant été vendu à l’étranger : “Il y avait une belle offre. Surtout, la conjoncture a poussé ses propriétaires à prendre cette décision. Nous sommes un peu dans notre bulle des courses. Tant que nous pratiquons des prix de pension couvrant les dépenses, on ne doit pas être en difficulté. Il ne faut pas perdre de vue que l’économie va avoir du mal à repartir. La filière va sans doute en subir encore plus de répercussions plus tard : qui pourra encore acheter des yearlings et à quels prix ? Si nous, entraîneurs, devions encore plus prendre en charge les coûts d’exploitation, en devenant copropriétaires, nous nous exposerions à des risques supérieurs. Parfois cela se passera bien et il y aura de belles histoires. Mais toutes ne le seront pas.”
Le programme des courses en plat comportait la double contrainte d’assurer l’aspect classique et le maintien d’épreuves plus communes, essentielles pour la vie de la filière : “Le programme a été fait pour que chacun puisse y trouver son compte en termes d’âge des chevaux, de distances, de catégories ou de positions géographiques, assure Christophe Ferland. Je sais bien qu’il y aura des insatisfaits. Mais tout le monde a pu donner son avis en amont et cela devrait bien se passer même si, évidemment, le programme sera compressé. Pour ce qui est des classiques, nous n’aurons peut-être qu’une seule préparatoire, mais c’est la même chose pour tout le monde. La concurrence va être rude. Il y aura des éliminés. Je pense que nous aurons beaucoup de partants, mais pas uniquement à la reprise. Ceux qui arrêtaient un peu plus tôt en fin d’année vont sans doute prolonger leur activité et cela servira les meetings.”
Du côté de La Teste, les choses suivent leur cours normalement : “J’avais très légèrement fléchi le travail. Les chevaux font canters tous les jours et nous avons même fait des gazons ce mercredi. Mes 2 ans sont dans le cadre d’une préparation tout à fait normale, puisque les miens ne courent pas avant mai ou juin habituellement ; nous sommes dans le timing classique. Pour les vieux, il n’y a plus qu’à appuyer sur le bouton. Les chevaux de mon écurie vont forcément se déplacer un peu. Mais nous allons surtout courir en local, surfer sur un monopole régional. Les cartes ont été un peu rebattues depuis que Jean-Claude Rouget a déployé ses forces différemment. Il y a des opportunités à prendre.”
L’un des espoirs de l’écurie, Waltham, a pourtant été vendu à l’étranger : “Il y avait une belle offre. Surtout, la conjoncture a poussé ses propriétaires à prendre cette décision. Nous sommes un peu dans notre bulle des courses. Tant que nous pratiquons des prix de pension couvrant les dépenses, on ne doit pas être en difficulté. Il ne faut pas perdre de vue que l’économie va avoir du mal à repartir. La filière va sans doute en subir encore plus de répercussions plus tard : qui pourra encore acheter des yearlings et à quels prix ? Si nous, entraîneurs, devions encore plus prendre en charge les coûts d’exploitation, en devenant copropriétaires, nous nous exposerions à des risques supérieurs. Parfois cela se passera bien et il y aura de belles histoires. Mais toutes ne le seront pas.”
