pronoturf-Elodie et Phil 59

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    BERNARD DELVA, PRÉSIDENT DU CROISÉ-LAROCHE : “ON ACCEPTE UN REPORT DES SUBVENTIONS”

    elodie
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    BERNARD DELVA, PRÉSIDENT DU CROISÉ-LAROCHE : “ON ACCEPTE UN REPORT DES SUBVENTIONS” Empty BERNARD DELVA, PRÉSIDENT DU CROISÉ-LAROCHE : “ON ACCEPTE UN REPORT DES SUBVENTIONS”

    Message  elodie Ven 1 Mai - 10:57

    Président de l’hippodrome du Croisé-Laroche, Bernard Delva est appelé à organiser la première réunion PMH post-confinement, le 11 mai. A-t-il déjà obtenu des garanties de l’Institution ? Dans quel état d’esprit se trouve-t-il, au regard de la situation dégradée des courses, en France ? C’est avec franchise et une bonne dose de pragmatisme que l’un des doyens du monde hippique répond à nos questions.

    • Êtes-vous en mesure d’affirmer que les courses auront lieu sur votre hippodrome le lundi 11 mai, comme le prévoyait le programme initial ?

    “Pas plus que les autres, non. On est encore dans un flou que je caractériserais d’artistique, par poésie. Mais il n’a rien d’artistique, en réalité. C’est une situation inédite à laquelle nous devons tous faire face. Concrètement, je n’ai encore reçu aucune garantie officielle des sociétés mères. Je l’attends, mais nous nous tenons prêts, évidemment. Les équipes sont en place. L’entretien des pistes (au trot comme au galop) est assuré par le personnel œuvrant sur l’hippodrome. Je n’ai aucune inquiétude par rapport à ça. Et je peux compter aussi sur le maire du Croisé-Laroche, qui m’a donné son accord pour que l’on ouvre.”



    • Comme d’autres sociétés de courses, vous êtes, fort d’une situation financière saine, prêt à reprendre votre activité sans percevoir le moindre revenu. Cet effort de solidarité vous paraît-il essentiel ?

    “À partir du moment où on accepte de courir à huis clos, on sait que l’on ne va pas gagner d’argent. C’est comme ça. Nous n’obtiendrons aucune subvention de la Fédération jusqu’au 30 septembre. Mais pas au-delà. C’est le souhait que j’ai formulé. Il s’agit d’un report, en quelque sorte. Je crois que l’on doit donner la possibilité aux professionnels de retrouver le chemin des hippodromes. Pour eux, c’est vital. En revanche, je suis beaucoup plus dubitatif quand au maintien des allocations.”



    • À ce propos, on entend que les sociétés mères ne vont pas utiliser la même stratégie de reprise. Êtes-vous plutôt France Galop ou Le Trot ?


    “On ne peut pas distribuer de l’argent que l’on n’a pas, voilà. Notre unique source de financement émane des enjeux réalisés par le PMU. Emprunter pour maintenir les allocations ? Ce serait suicidaire. Les 300 millions perdus, on les remboursera comment ? Il faut faire une croix dessus. Être réaliste et raisonnable. Même si cela ne fait pas plaisir. Globalement, les allocations n’ont cessé d’augmenter durant des années. Moi, en 1989, j’ai eu la chance de gagner un classique (Prix d’Essai) en tant que propriétaire, à Vincennes, avec Unora du Pas. A partir de là, les encouragements ont doublé dans cette épreuve (N.D.L.R : en réalité, les allocations ont même triplé, de 2002 à 2012). Désormais, nous allons devoir réduire la voilure. Nous n’avons pas d’autres solutions.”



    • Qu’est-ce que vous savez du cahier des charges du huis clos ?


    “Le cahier des charges, évoquant le volet sanitaire, nous est parvenu. D’ici le 11 mai, on a suffisamment de temps pour se mettre en place. Mais je n’ai pas tout compris ; s’il est indiqué que les accès aux saunas seront interdits, ce que je peux parfaitement comprendre, pourquoi fermer également les douches si celles-ci sont individuelles ? Les commissaires seront séparés d’un mètre cinquante. Au lieu de cinq personnes dans la voiture, il y a aura deux techniciens et un commissaire, avec une place de libre entre chacun. Et puis il y aura une vitre, devant, entre le conducteur et le cameraman. De ce côté, il n’y aura pas de soucis. Apparemment, une commande est passée en ce qui concerne la livraison de masques et gels hydroalcooliques mais, pour l’instant, je n’ai rien reçu.”

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