“On n'a pas le droit à l'erreur !”
Une semaine avant la reprise fort probable de la saison hippique, le président de l'hippodrome de Compiègne,
Antoine Gilibert, a fait le nécessaire pour que la première réunion se dispute dans les meilleures conditions...
• L'hippodrome de Compiègne a été le premier à basculer sur des réunions à huis clos
lorsque la pandémie du Covid-19 a débuté en
France. À ce moment-là, auriez-vous imaginé
un seul instant que le pays bascule dans un
confinement ?
Oh que non ! La saison du galop s'est arrêtée
le 16 mars avec Marseille et Compiègne. Jamais je n'aurais pensé qu'une telle situation
perdure plus d'un mois. Tout s'est arrêté
brutalement...
• Allez-vous bien ouvrir comme prévu le 11
mai pour une réunion Premium d'obstacle ?
Vous tombez bien, je raccroche à l'instant (il
est lundi 14h20) avec le sous-préfet de
Compiègne, Jean-Paul Vicat, qui m'a donné
son feu vert pour recourir à huis clos. J'avais
obtenu au préalable l'autorisation du maire
Philippe Marigny, un amoureux du cheval
et des courses en particulier, dès vendredi,
peu après lui avoir envoyé le très sérieux cahier des charges constitué par la Fédération
Nationale des Courses. C'est un certain soulagement, car on sent que la situation politique est assez tendue en haut lieu.
• Quelle est la situation sanitaire dans l'Oise ?
Elle s'est améliorée depuis une bonne
quinzaine de jours, la tension en milieu
hospitalier a nettement baissé. Nous
aurons des médecins urgentistes et en cas
d'accident de jockeys, des lits seront à leur
disposition.
• Comment avez-vous géré l'hippodrome
pendant cette période de confinement ?
Comme demandé par la Fédération, nous
avons réduit les frais et mis le plus possible
de personnel au chômage. Ont travaillé seulement le régisseur et son adjoint. Ils ont été
aux petits soins avec les pistes : elles sont absolument magnifiques, plus belles que la
pelouse que j'ai chez moi ! On se met à la disposition de France Galop, si la société mère
a besoin de nous pour organiser plus
d'épreuves. Aucune inquiétude concernant
l'accueil des chevaux avec nos 120 boxes
qui se trouvent dans l'enceinte, auxquels
s'ajoutent 80 “en dur” (à quinze mètres du
parking) appartenant à la ville. Le plus important, c'est qu'on reparte, même sans public pour le moment.
• Serez-vous prêts à tous les niveaux (protections, gels, masques...) pour cette réouverture ?
Étant donné qu'on a désormais l'expérience du huis clos, je suis confiant pour
cette rentrée. Je me suis engagé vis-àvis des autorités locales à ce que tout
se passe bien. Depuis l'arrêt des
courses, on a énormément travaillé pour répondre à la lettre au
cahier des charges. On ne peut
pas se permettre de grosses bêtises, car sinon, cela retomberait sur l'ensemble de l'institution ! La Fédération nationale a commandé tout ce qu'il
fallait (masques, gel...),
mais je me suis assuré
d'avoir personnellement
l'intégralité du matériel
en cas de retard. Nous
sommes tous motivés
pour la reprise !
Une semaine avant la reprise fort probable de la saison hippique, le président de l'hippodrome de Compiègne,
Antoine Gilibert, a fait le nécessaire pour que la première réunion se dispute dans les meilleures conditions...
• L'hippodrome de Compiègne a été le premier à basculer sur des réunions à huis clos
lorsque la pandémie du Covid-19 a débuté en
France. À ce moment-là, auriez-vous imaginé
un seul instant que le pays bascule dans un
confinement ?
Oh que non ! La saison du galop s'est arrêtée
le 16 mars avec Marseille et Compiègne. Jamais je n'aurais pensé qu'une telle situation
perdure plus d'un mois. Tout s'est arrêté
brutalement...
• Allez-vous bien ouvrir comme prévu le 11
mai pour une réunion Premium d'obstacle ?
Vous tombez bien, je raccroche à l'instant (il
est lundi 14h20) avec le sous-préfet de
Compiègne, Jean-Paul Vicat, qui m'a donné
son feu vert pour recourir à huis clos. J'avais
obtenu au préalable l'autorisation du maire
Philippe Marigny, un amoureux du cheval
et des courses en particulier, dès vendredi,
peu après lui avoir envoyé le très sérieux cahier des charges constitué par la Fédération
Nationale des Courses. C'est un certain soulagement, car on sent que la situation politique est assez tendue en haut lieu.
• Quelle est la situation sanitaire dans l'Oise ?
Elle s'est améliorée depuis une bonne
quinzaine de jours, la tension en milieu
hospitalier a nettement baissé. Nous
aurons des médecins urgentistes et en cas
d'accident de jockeys, des lits seront à leur
disposition.
• Comment avez-vous géré l'hippodrome
pendant cette période de confinement ?
Comme demandé par la Fédération, nous
avons réduit les frais et mis le plus possible
de personnel au chômage. Ont travaillé seulement le régisseur et son adjoint. Ils ont été
aux petits soins avec les pistes : elles sont absolument magnifiques, plus belles que la
pelouse que j'ai chez moi ! On se met à la disposition de France Galop, si la société mère
a besoin de nous pour organiser plus
d'épreuves. Aucune inquiétude concernant
l'accueil des chevaux avec nos 120 boxes
qui se trouvent dans l'enceinte, auxquels
s'ajoutent 80 “en dur” (à quinze mètres du
parking) appartenant à la ville. Le plus important, c'est qu'on reparte, même sans public pour le moment.
• Serez-vous prêts à tous les niveaux (protections, gels, masques...) pour cette réouverture ?
Étant donné qu'on a désormais l'expérience du huis clos, je suis confiant pour
cette rentrée. Je me suis engagé vis-àvis des autorités locales à ce que tout
se passe bien. Depuis l'arrêt des
courses, on a énormément travaillé pour répondre à la lettre au
cahier des charges. On ne peut
pas se permettre de grosses bêtises, car sinon, cela retomberait sur l'ensemble de l'institution ! La Fédération nationale a commandé tout ce qu'il
fallait (masques, gel...),
mais je me suis assuré
d'avoir personnellement
l'intégralité du matériel
en cas de retard. Nous
sommes tous motivés
pour la reprise !