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UP AND QUICK LORS DE SA VICTOIRE DANS L'AMÉRIQUE
Les Grands Prix de France (course internationale – 2100 mètres GP – 4 à 10 ans) se suivent et se ressemblent. En effet, tout comme l’an dernier, ils ne sont finalement que 13 partants au départ de la revanche du Prix d’Amérique, ce dimanche 8 février à Vincennes. Impressionnant le dernier dimanche de janvier, Up And Quick semble à même de doubler la mise et d’avancer gentiment vers la Triple Couronne.
L’édition 2014 du Grand Prix de France nous avait réservé son lot de surprises, avec notamment la victoire de Noras Bean (n°7). On aurait pu croire qu’à 10 ans, le pensionnaire d’Ulf Stenstromer allait se défiler et ne pas défendre sa couronne, d’autant que sur le papier, il ne semble pas dans le même état de forme. Néanmoins, ce n’est pas du tout de l’avis de son metteur au point : «Je le trouve aussi bien que l'an passé, lorsqu'il avait remporté cette épreuve. L'état de ses jambes est même encore meilleur, pour tout vous dire. Je ne le vois pas trop garder son titre. Le podium aurait pu être à sa portée avec le numéro 1 ou 2. Là, c'est plus problématique. Mais qui sait.»
Moins bien garé cette année, on le voit mal rééditer son exploit d’autant qu’Up And Quick (n°2) paraît un ton au-dessus de l’an passé, où il avait connu tous les malheurs du monde. Le champion de Philippe Delon vient d'atteindre le Graal, dans le Prix d’Amérique, qu’il a tout simplement survolé. Jean-Michel Bazire a été en sécurité du départ à l’arrivée, s’imposant avec de la marge, chose assez rare pour être soulignée dans la Belle.
Déjà lauréat de ce groupe I avec Moni Maker (1999) et Exploit Caf (2008), le Sulky d’Or pourrait bien réaliser le hat-trick ce dimanche.
Qui pour lui barrer le chemin du succès ? Texas Charm (n°4) paraissait à première vue comme son plus sérieux rival en dernier lieu. Malheureusement pour ses preneurs, il a manqué son départ et c’était ensuite mission impossible. Les 2100 mètres de la grande piste lui conviennent à merveille. C’est d’ailleurs sur ce parcours qu’il a signé ses plus beaux fleurons sur la cendrée parisienne. Le 15 juin 2013, le fils de Cygnus d’Odyssée avait enrhumé ses rivaux dans le Prix René Ballière, en 1’09’’9, soit à un dixième du record du parcours détenu par Kool du Caux.
Le guerrier Timoko (n°3) a bien sûr déjà dans l’esprit l’Elitloppet au mois de mai prochain, mais livre chaque bataille à fond. Il vient d’enregistrer son meilleur résultat dans le Championnat du Monde des trotteurs (3e), faisant taire une nouvelle fois ses détracteurs.
Uhlan du Val (n°6) restera ferré cette fois, le déferrage lui ayant certainement valu une enquête sur ses allures précédemment. Avec ses baskets, il n’est pas sur du verglas, comme il avait pu le démontrer lors de sa démonstration dans le Prix de Belgique.
Cédric Mégissier ne craint pas le raccourcissement de la distance : «J'estime que son objectif est atteint en étant quatrième du Prix d'Amérique. Il a parfaitement récupéré. La distance plus courte ici ne le dérangera abosolument pas. Il a souvent fait ses preuves sur ce tracé. Il n'est aussi pas mal loti derrière l'autostart. Il reste ferré cette fois. Il ne s'agit cependant aucunement d'un handicap. Il a évidemment son mot à dire, si tout se passe bien.»
Tiego d'Etang (n°9) connaît une malédiction le dernier dimanche de janvier. L'an dernier, il avait fait l'arrivée de cette épreuve (3e), et ce malgré son numéro 8. Cette année, il est encore un peu plus en dehors.
