pronoturf-Elodie et Phil 59

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
pronoturf-Elodie et Phil 59

Au Pays du Trot , Pronos sur toutes les courses au trot .

ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

Avril 2024

LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     

Calendrier Calendrier

hippodrome de vincennes

hippodrome d'enghien

hippo auteuil-longchamp

hippodrome saint cloud

hippodrome maisons laffitte

hippodrome de caen

hippodrome de vichy

Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

    AVENIR DES COURSES : NOS 20 PROPOSITIONS POUR LA FILIÈRE HIPPIQUE

    elodie
    elodie


    Messages : 14581
    Date d'inscription : 08/05/2011
    Age : 76
    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

    AVENIR DES COURSES : NOS 20 PROPOSITIONS POUR LA FILIÈRE HIPPIQUE Empty AVENIR DES COURSES : NOS 20 PROPOSITIONS POUR LA FILIÈRE HIPPIQUE

    Message  elodie Ven 14 Avr - 19:46

    Samedi 3 janvier 2015, “Paris-Turf” publiait un dossier exceptionnel sous le titre explicite de “85 propositions pour les courses françaises”, après avoir consulté près de 5.000 parieurs. Plus de deux ans plus tard, nous constatons que, malgré le bon accueil de cet ouvrage, peu de mesures ont été réellement mises en œuvre. La conjoncture est pourtant devenue préoccupante. Face à la montée en puissance des paris sportifs, la filière hippique doit se réformer en profondeur et passer la vitesse supérieure, sous peine d'être marginalisée. Aussi, à la veille de l'élection présidentielle, nous a-t-il semblé important de remettre sur la table 20 propositions fortes qui, selon nous, doivent être sinon appliquées au moins débattues.

    JEUX
    1. Réformer enfin le Quinté+ !


    Les jeux traditionnels sont en souffrance, durement concurrencés par les paris sportifs qui attirent massivement l'attention des plus jeunes parieurs. Il ne faut plus tergiverser. Il est nécessaire d'apporter un nouveau souffle, un vent de fraîcheur sur les paris qui comptent. La Française des Jeux l'a bien compris en revoyant quelque peu, en début d’année, les règles de son populaire Loto, tout en profitant de l'occasion pour augmenter la mise de base. Le dit “Nouveau Quinté+” né en 2005 n'a pas vraiment été une réussite, il n'a que trop vécu ! Il nous semble nécessaire de tirer un trait sur sa si décriée Tirelire basée sur une logique de hasard (soit l'antithèse de l'esprit des paris hippiques) et surtout son hyperglouton Bonus 4sur5 qui ruine les espoirs des joueurs de combinaisons de rentrer dans leur frais, même en passant à la caisse. Plus que jamais, les courses ont un besoin vital de fédérer les parieurs autour d'un grand jeu rassembleur, soit un pari qui ne voit plus ses enjeux dévisser au fur et à mesure des exercices. Rappelez-vous de la ferveur du Tiercé à ses débuts. Il s'agissait d'un jeu au demeurant assez simple, rare (n'étant proposé que le dimanche) et, surtout, rémunérateur ! Le rêve de remporter de grosses sommes grâce à son expertise (c'est-à-dire sans compter sur la chance) est tombé aux oubliettes avec l'émergence du “Nouveau Quinté+” en 2005. Le Tiercé et le Quarté+ ont également vécu et, si on cumule le Tiercé, le Quarté+ et le Quinté+, trop de rapports sont distribués et fractionnent inutilement les masses. L'idée est donc de supprimer le Tiercé, le Quarté+ et le Quinté+ (malgré son bénéfique Boost Ordre) et de remplacer le tout par le Sixté. Pourquoi ne pas faire le test uniquement sur le samedi et le dimanche afin de recréer un véritable événement ? Ce Sixté serait alors composé de cinq rangs de rapports : les six premiers dans l'ordre, dans le désordre, le Quinté (si vous avez les cinq premiers de la course, l'ordre n'ayant pas d'importance), le Quarté (les quatre premiers) et le Tiercé (les trois premiers). Même si c'est un produit d'appel, la Tirelire passerait à l'as. En effet, le Sixté dans l'ordre, surtout en cas d'arrivée surprise, devrait permettre de générer de très gros rapports, et ce sans l'intervention directe du hasard. Aujourd'hui, un gros quinté dans l'ordre rapporte 200.000 € ; on peut légitimement penser qu'un gros Sixté dans l'ordre pourrait grimper à 1,5 million d'euros.



    Le chiffre

    13.366.080

    Avec le Sixté, vous avez une chance sur plus de 13 millions de trouver les six premiers dans l'ordre dans une course de 18 partants.



    2. Proposer des cotes fixes, de l'antepost et du live betting


    Tous les paris sportifs sont engagés à cotes fixes. Le vertueux modèle des courses hippiques, le pari mutuel, est aujourd'hui marginalisé chez les jeunes, qui préfèrent légitimement connaître leur espérance de gains avant d'engager leur pari. S'arc-bouter sur des principes du siècle dernier en mettant en avant les méfaits des bookmakers à la fin du 19e siècle est un combat d'arrière-garde. Aujourd'hui, même le PMU propose de la cote fixe via ses paris sportifs, y compris en live betting (paris pendant les compétitions). Les opérateurs agréés par l'ARJEL (Autorité de régulation des jeux en ligne) sont sous haute surveillance. Fort de cette garantie, notre sport doit proposer de la cote fixe, au moins sur les grandes courses. De là peuvent découler de nombreux jeux, comme l'antepost (possibilité de miser plusieurs mois avant la course et donc d'en faire la plus belle des promotions), le précité live betting (comme au tennis où l'on peut miser point par point, il est possible de jouer après cinq cents mètres de course chez certains opérateurs britanniques), et même des grilles mixant les paris sportifs et hippiques (formule bien plus attrayante avec des cotes fixes qu'en mutuel). Pour renouveler sa clientèle, il faut s'adapter aux codes modernes utilisés par les plus jeunes. Outre-Manche, la cote fixe et le pari mutuel coexistent. Alors pourquoi pas chez nous ?



    Le chiffre

    2.000.000.000
    Les paris sportifs en France, tous engagés à cotes fixes, se sont élevés à 2,091 milliards d'euros en 2016, soit plus du double de paris mutuels hippiques en ligne (924 millions d'euros).



    3. Simplifier et rajeunir les paris

    C'est un plus. Depuis le renouvellement du système informatique du PMU, des nouveautés font leur apparition, en tenant compte de la problématique de la profondeur des masses de jeux. Ainsi le “Boost Ordre” et le Report+ n'ont-ils pas créé de nouvelles “caisses”, et ce sera le cas avec la nouveauté que le PMU a prévu de présenter prochainement. Néanmoins, des doublons, voire plus, demeurent dans la gamme de l'opérateur, lesquels divisent les masses inutilement pour les turfistes. On ne doit plus compter dans une même course un Trio, un Trio Ordre et un Classic Tiercé. C'est confusant et cela limite les espoirs de gains. Un ménage dans la gamme des jeux du PMU s'impose pour faire de la place à de nouvelles formules de jeux qui s'adresseront et attireront plus directement des jeunes parieurs. Car c'est bien la cible prioritaire qui demeure à séduire en vue de s'assurer, demain, de l'existence d'une vaste population de turfistes. On pense ainsi à la proposition de duels, sous la forme bien connue du 1N2, entre des hommes ou des chevaux. À ne pas négliger non plus le volet “cotes fixes” (voir proposition 2). Il faut souligner également que les jeunes ont une approche différente du jeu par rapport aux aînés. Bercés par la culture des paris sportifs, ils aiment la simplicité et connaître le gain potentiel et non une estimation.
    Quant au pari mariant le sport et les courses afin de profiter du dynamisme des paris sportifs, Turfoot a été une première approche, mais il est souhaitable d'aller beaucoup plus loin, avec par exemple des grilles mixant sports et courses. Enfin, il est toujours impossible d'effectuer des reports sur plusieurs réunions du même jour. Et cela, c'est une demande récurrente des fidèles clients du PMU.



    le chiffre


    20 %

    Seulement un cinquième des titulaires d'un compte actif jouant aux paris hippiques sur internet avait entre 18 et 34 ans au dernier trimestre 2016. Un chiffre à comparer aux 67 % concernant les paris sportifs.



    Hippodromes


    4. Mieux répondre aux attentes du public sur les hippodromes


    C'est très certainement le grand défi des courses hippiques : ramener du public sur les hippodromes et faire naître de nouveaux turfistes. Pour gagner ce pari, le chemin passe sans doute par un meilleur accueil du parieur-spectateur, souvent pas à la hauteur. Certes, des efforts ont été faits avec la mise en place d'animations : les Dimanches au Galop et/ou les After Work à Vincennes. Côté compétition, les “EpiqE Series” ont aussi permis aux courses de bénéficier d'une exposition médiatique plus importante, notamment avec la diffusion des deux épreuves reines sur TF1. Un formidable coup de projecteur, mais trop vite éteint. À l'heure du tout numérique, il semble nécessaire d'attirer un public et une jeunesse en quête d'émotions fortes. Les courses en procurent, ce n'est plus à prouver ! Mais nos hippodromes doivent enfin s'inscrire dans le 21e siècle, avec le “parcours client” simplifié qui va avec. Autant sur le plan ludique que sportif. Hong Kong est souvent cité en exemple : Happy Valley est un lieu incontournable et festif où le parieur bénéficie d'espaces modernes adaptés à ses besoins. En France, les deux vaisseaux amiraux du trot et du galop sont en train de se mettre à la page : Vincennes bénéficie d'un espace Club et d'un “Hippodrome Pub”. Son grand hall a été réaménagé avec l'installation de bornes et d'applications digitales. Un nouvel écran géant devrait être également mis en place prochainement. Quant au Nouveau Longchamp - en cours de construction -, on espère que cet outil flambant neuf mettra le parieur-spectateur dans les dispositions idéales pour passer un agréable moment. Certainement la meilleure des manières pour attirer ce nouveau public dont les courses ont tant besoin.



    Le chiffre

    135

    C'est en millions d'euros le coût de la construction du Nouveau Longchamp.



    5. Augmenter le nombre de bornes PMU et les rendre plus fonctionnelles


    Fortement décriées lorsqu'elles ont fait leur apparition en 2008, les bornes PMU sont désormais solidement ancrées dans le paysage des courses hippiques françaises et force est de reconnaître que les turfistes s'en sont accommodé au fil du temps. Il est toutefois impératif que leur nombre soit revu à la hausse ; à la fois dans les points de vente et sur les hippodromes, de façon essentiellement à offrir davantage d'opportunités lors des grands événements qui drainent plus de monde qu'à l'accoutumée, dont des parieurs inexpérimentés. Ces “machines” sont également loin de donner entière satisfaction dans leur fonctionnement. L'une des améliorations qu'il convient d'apporter au plus vite est la mise en place d'un système de “panier”, qui permettrait ainsi de multiplier ses jeux et, comme au supermarché, de ne payer qu'une fois ses achats terminés. Autre évolution possible : le guidage vocal. Sur le principe de “Dis Siris”, la voix des Iphones, vous posez votre question et l'ordinateur vous répond. Ainsi pris en main, le joueur néophyte gagnerait en confiance et en rapidité d'exécution ; quant au turfiste aguerri, cette fonctionnalité lui permettrait d'aller directement sur la course souhaitée, sans avoir à pianoter sur plusieurs touches. Un bon rempart également pour éviter de valider ses paris sur une mauvaise réunion, comme cela est hélas souvent le cas aujourd'hui…



    Le chiffre


    10.000

    Environ 10.000 bornes PMU seraient aujourd'hui en service sur le territoire français.



    6.Améliorer la restauration sur les hippodromes


    Des sandwiches industriels, des plats unitaires à 40 € au restaurant panoramique, des queues de 25 personnes devant un food truck (quand il est ouvert)… La restauration sur les champs de course reste un sujet majeur dans le souci de faire (re)venir le public sur les hippodromes. Or, si des efforts ont été faits, force est de reconnaître que les principaux sites ne répondent pas toujours aux attentes des personnes et familles venues passer l'après-midi aux courses. Plusieurs idées pourraient être mises en œuvre. En commençant par garantir des produits frais à des tarifs adaptés, du simple hot dog moutarde au hamburger, en passant par la salade composée. Cela n'empêche pas de proposer des plats plus élaborés au restaurant panoramique, le tout en alliant qualité et quantité dans l'assiette sans “survendre” la prestation.
    À l'image de ce qui se fait sur de nombreux champs de course provinciaux, où la saucisse-frites et le sandwich pot-au-feu font merveille, le côté populaire autour des repas pourrait être privilégié… Il serait bon, aussi, d'implanter des franchises, susceptibles d'attirer une population plus jeune : Starbucks, Burger King, Paul… pour les jours de courses et de grands prix. Les turfistes ne demandent pas forcément de la grande gastronomie, simplement à se restaurer convenablement et au juste prix.


    Le chiffre

    92

    C'est le prix en euros d'un repas au restaurant panoramique un dimanche à Saint-Cloud, composé d'un foie gras en entrée, d'une côte de bœuf accompagnée d'un gratin dauphinois, d'un finger au chocolat, le tout agrémenté d'une demi-bouteille de Bordeaux et d'un café. Et n'oubliez pas le pourboire !


    7. Suivre les courses via Tracking/GPS


    Annoncé par les Sociétés Mères depuis de nombreuses années, le Tracking, système de suivi des chevaux en course grâce à une puce GPS, tarde à se mettre en place sur nos hippodromes. Pourtant, cette technologie est “fondamentale” pour les parieurs de tous les jours mais aussi d'un jour. Avec ce système, les parieurs encore peu aguerris vont enfin pouvoir repérer le cheval qu'ils ont joué et l'encourager. Pour les experts, mais aussi pour les professionnels, le Tracking pourra amener des données très intéressantes : accélération, distance réelle parcourue, vitesse instantanée, etc. Certes, cela ne changera pas tout mais, selon nous, c'est essentiel en 2017 d'avoir ce genre de données sur nos télés, tablettes, smartphones. Les sports les plus populaires (football, tennis) y sont tous passés ; il ne faut pas que le fossé s'accroisse encore plus. Le coût du système, la peur de l'image virtuelle que cela peut véhiculer et la fiabilité (cf. erreur du Trakus en 2008) sont sûrement des freins à sa mise en place. Cependant, il y a des investissements nécessaires et celui-là en fait partie.


    Le chiffre

    400.000

    En 2008, c'était le coût estimé en euros de l'installation sur un hippodrome du système Trakus.



    Courses


    8. Supprimer les handicaps au galop

    En théorie, tous les compétiteurs ont la même chance au départ d'un handicap : les meilleurs chevaux portent plus de poids que ceux considérés comme plus modestes. Cette formule présente des inconvénients majeurs : elle incite les socioprofessionnels à leurrer les handicapeurs chargés d'attribuer une valeur à tous les compétiteurs. Si votre cheval se montre très discret lors de ses premières tentatives, il peut ainsi bénéficier d'une valeur handicap inférieure à sa valeur réelle.

    D'autre part, les handicaps se révèlent souvent des courses loterie, avec des arrivées très influencées par les aléas de courses. Ce n'est pas un hasard si les parieurs dénichent plus souvent la bonne arrivée du Quinté au trot qu'au galop (où les courses supportant les paris à la carte sont essentiellement des handicaps). A-t-on déjà vu un sport où le but était d'empêcher les meilleurs de gagner ? Ce n'est pas ainsi que l'on pourra populariser le galop. Les turfistes ont besoin de gagner grâce à l'étude du papier.

    Les trotteurs ont un système beaucoup plus simple : des conditions de courses par gains, ne laissant pas de place à la subjectivité. En un clin d'œil, on établit une hiérarchie, même avec un rendement de vingt-cinq ou cinquante mètres pour les plus riches.

    Alors quel est l'intérêt de maintenir les handicaps, voire de les augmenter (comme en 2017, avec plus de courses de ce type réservées aux 3 ans !) ? Cette formule est très efficace pour réunir des partants. Mais qui peut croire que les entraîneurs laisseront leurs chevaux à l'écurie si on les supprime, voire les diminue nettement ?



    Le chiffre


    30 %

    Près d'une course de galop sur trois (30 %) est aujourd'hui disputée selon la formule handicap.





     9. Ouvrir les groupes I intergénérations aux hongres


    Les courses ont besoin de locomotives, de chevaux populaires passionnant les foules et déplaçant les médias. Dans ces conditions, il paraît dépassé de conserver une règle fermant les meilleures épreuves aux hongres sous le sacro-saint prétexte “d'amélioration de la race équine”. À quoi rime de célébrer la classe d'un pur-sang si certains des meilleurs spécialistes sont écartés d'office ?

    S'il semble fondamental de préserver la sélection dans les courses dites classiques – les Poules d'Essai, le Jockey-Club et le Diane au galop ; les Critériums au trot -, il n'y aurait que du positif à ouvrir les groupes I intergénération aux champions castrés. Par définition, ces chevaux ont une durée de vie en piste beaucoup plus longue que les cracks prenant la direction du haras de bonne heure et le public a le temps de s'y attacher et de les suivre plusieurs saisons, comme c'est le cas avec les stars d'Auteuil que l'on retrouve d'un Grand Steeple à l'autre. Cela éviterait notamment la fuite des talents à l'étranger - Jim and Tonic, Gailo Chop, Rapide Lebel, L'Amiral Mauzun peuvent notamment en témoigner ces dernières saisons - en raison d'un programme trop restrictif sur notre sol. Cela générerait des partants et des enjeux supplémentaires dans les plus beaux rendez-vous du calendrier. Et Cirrus des Aigles dans le Prix de l'Arc de Triomphe ou Général du Lupin dans le Prix d'Amérique, avouez que cela aurait eu de l'allure !



    Le chiffre

    0

    Comme le nombre de groupes I au trot ouverts aux hongres dans l'Hexagone.



    10.Proposer un programme de courses trot et galop plus équilibré, en privilégiant les courses françaises


    C'est sans doute l'un des sujets majeurs des prochaines années mais aussi l'un des plus compliqués à mettre en place. Car, à chaque petit changement, c'est l'effet papillon. Pourtant, il faudra se pencher là-dessus. Plusieurs pistes sont possibles. Protéger de toute concurrence les trois réunions phares (Prix d'Amérique, Prix de l'Arc de Triomphe, Grand Steeple-Chase de Paris) de l'année pour que l'événement en soit vraiment un. Multiplier les réunions pluridisciplinaires car cela permet une meilleure interaction entre les pros et amène un public différent sur l'hippodrome. Développer les formules meeting en regroupant sur un même lieu des réunions pendant plusieurs jours consécutifs. Cela permet des économies de déplacement et crée l'événement pour la ville. Privilégier les courses françaises au détriment des réunions exotiques. Certes, le coût n'est pas le même mais le produit “France” est tellement plus intéressant. Avoir un programme équilibré. Souvent, il faut attendre 16 heures, voire 19 heures pour jouer sur le trot (ou inversement) alors que l'autre discipline a eu trois réunions en début d'après-midi. C'est une perte sèche de recette car, dorénavant, certains parieurs se concentrent exclusivement sur une discipline.



    Le chiffre


    3

    Trois réunions (Cagnes-sur-Mer, Saint-Galmier et Yonkers) étaient proposées le jour du Prix d'Amérique.



    11. Autoriser les trotteurs à courir après 10 ans


    Bellino II, Eléazar, Ourasi, Jardy, Meaulnes du Corta, Roxane Griff, Scarlet Turgot et tout fraîchement Timoko. Ils ont tous remporté un ou plusieurs groupes I à l'âge de 10 ans. Établissant parfois des records de vitesse. Il arrive que les trotteurs ne fassent pas l'âge de leurs artères. Alors pourquoi maintenir cette règle d'un arrêt automatique de carrière au 31 décembre de leur dixième année ? Car il faut bien une limite, mais elle pourrait sans mal être modifiée. Temps fort du programme français, le meeting d'hiver de Vincennes, comme celui de Cagnes-sur-Mer, est “à cheval” sur deux années civiles. La première avancée serait déjà d'autoriser les “anciens” à poursuivre deux mois supplémentaires et de participer à la seconde partie d'un événement dont ils ont souvent fait l'actualité au cours de la première “mi-temps”. Roxane Griff ou Scarlet Turgot auraient ainsi pu défendre leur titre dans le Prix de Cornulier. On pense aussi par extension à des concurrents tels que Jalmont de Cottun, Pluto du Vivier, Le Bolide du Suret, Lipouz Lesmelchen, et Safari Dream, sans oublier Général du Lupin, vainqueur de quatorze épreuves avant de se produire en Scandinavie. Une somme plancher gagnée à 10 ans pourrait entraîner l'autorisation d'une saison supplémentaire de compétition, le nombre de succès, etc.



    Le chiffre


    37

    Le nombre de chevaux qui ont gagné à l'âge de 10 ans en France en 2016. La palme revenant à Sud (7 victoires), devant Sprint Final (6), Sire de la Creuse et Scarlet Turgot (4).



    12. Simplifier les conditions de courses et rendre la lecture d'un programme plus simple

    C'est incompréhensible. Les conditions de courses (surtout au galop) sont souvent difficiles à comprendre pour les parieurs et même pour certains professionnels. Le “négatif” est trop souvent mis en avant dans les conditions (les “n'ayant pas” sont légions) et engendre forcément une baisse des partants. Il faut revoir la copie et ouvrir au plus grand nombre de chevaux possibles les épreuves. L'intitulé des courses mérite également une refonte. Comment ne pas s'y perdre entre les Classe 1, handicap, course D, etc. ? Une simplification serait appréciable et permettrait au néophyte de comprendre tout de suite le niveau de la course qu'il va voir. Un autre impératif : rendre la lecture d'un programme plus simple. Entre le numéro du cheval, son poids, une décharge éventuelle, la musique, le numéro à la corde, etc, il faut vraiment être connaisseur pour ne pas s'y perdre. Pourquoi ne pas calquer le numéro du cheval sur son numéro à la corde ? Cette mesure, très facile à mettre en place, simplifierait grandement les programmes.



    Le chiffre

    7

    Soit le nombre de chiffres associés à chaque concurrent sur un programme officiel de course : son numéro, sa corde, son poids (en fonction des conditions de course), son poids réel (avec décharge), sa valeur handicap, son âge et ses performances.



    13. Supprimer les courses à cinq partants et moins (sauf les groupes)


    Pas la peine d'avoir fait l'ENA pour savoir que le nombre de partants est en corrélation directe avec les enjeux. Pour le PMU, le chiffre idéal est à seize partants par course. Les organisateurs auront du mal à faire le plein dans chaque épreuve mais on peut sans doute fixer un seuil minimal à ne pas dépasser : six partants. Bien sûr, il ne faudra pas impacter les courses de groupes qui ont une finalité : l’amélioration de la race chevaline. Mais, si on peut comprendre que les courses de sélection se disputent parfois en petit comité, les autres épreuves doivent assurer le spectacle, les partants et les enjeux. Il ne faudra pas les supprimer brutalement mais, avant que le couperet ne tombe, les entraîneurs pourraient être alertés dès les engagements et les premiers forfaits. Des mesures ont été mises en place (supplémentation gratuite dans certains cas), mais il faut aller plus loin et offrir des bonus, les frais de déplacements, etc. On ne peut plus se permettre d'offrir des allocations pour des courses ne suscitant pratiquement aucun enjeu.



    Le chiffre


    129

    129 courses PMU (hors groupes) avaient cinq partants et moins en 2016 dans la discipline du plat ; 27 en obstacle et zéro au trot.


    Promotion médias



    14. Instaurer des points presse systématiques et obligatoires à l'issue des épreuves majeures et quintés

    L'hippisme français souffre d'un déficit médiatique. À l'heure où le marketing commun des courses réfléchit à la meilleure façon de relancer l'intérêt pour notre sport, il paraît fondamental d'associer les principaux acteurs – propriétaires, entraîneurs, jockeys… - à la communication autour de l'activité. Pour cela, les échanges des professionnels avec le grand public à travers les médias ne peuvent plus rester à la discrétion des intéressés. Ils doivent devenir obligatoires, notamment autour des plus belles épreuves du calendrier (les courses de groupes) et des courses suscitant les plus gros enjeux (les Quintés+). Que ce soit dans le football, le rugby ou le tennis, les fédérations nationales et internationales ont su mettre en place des modes de fonctionnement pour assurer des points presse et des conférences médiatiques. Cela assure un accès régulier aux principales vedettes des différents sports, essentiel pour les journaux et les télévisions assurant le relais vers le public en quête d'information. Surtout dans le monde hippique où c'est le jeu qui assure le développement et la santé de la filière. Comment justifier que le maître entraîneur au galop vive et profite du système sans jamais assurer le service après-vente autour de ses champions ? Imagine-t-on que Cristiano Ronaldo n'apparaisse jamais dans une salle de presse sous prétexte qu'il a besoin de rester dans sa bulle ? Que Roger Federer fasse la grève du micro parce qu'on a pu dire qu'il devrait songer à prendre sa retraite ? Non, non et non ! Les professionnels des courses ont des devoirs vis-à-vis des parieurs qui les font vivre. Et ce n'est pas parce que Philippe Augier n'a pas pu aller au bout de son projet de charte voilà quelques années que le projet n'était pas bon. Il faut juste une prise de conscience et une volonté sans faille des institutions.



    Le chiffre

    20.000

    Soit le montant maximal, en euros, de l'amende pouvant sanctionner un tennisman refusant de se rendre à une conférence de presse sur le circuit ATP.



    15. Diffuser Equidia sur la TNT

    À chaque nouvel appel d'offres pour intégrer la TNT gratuite, Equidia a toujours fait acte de candidature. À chaque fois, la chaîne du cheval a été recalée par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. Motif souvent invoqué : Equidia “a une cible trop étroite”. On peut y ajouter cette satanée image du jeu qui lui colle à la peau, reléguant souvent au second plan l'aspect sportif des courses hippiques. Et ce malgré des audiences en hausse et près de 2,7 millions de téléspectateurs chaque mois sur les deux canaux, “Live” et “Life”. Un refus synonyme de manque à gagner pour le turf français dépourvu d'une plus grande exposition médiatique. Car l'accès à la TNT gratuite ne nécessite aucun abonnement câble, satellite ou ADSL. Seule maigre consolation pour les courses : depuis avril 2016, le Quinté+ est diffusé sur LCI, chaîne en accès gratuit et filiale du groupe TF1. Mais quid des autres belles épreuves ? Lors d'un prochain acte de candidature, “Equidia Live” pourrait peut-être profiter des excellentes audiences réalisées lors des JO de Rio 2016 par sa petite sœur “Life”. Moins axée jeu, celle-ci diffusait toutes les épreuves d'équitation. Une vague sur laquelle pourrait surfer “Live” pour rappeler que le cheval peut toucher une large cible. Reste maintenant à accorder plus de place à l'écran aux émotions d'après-course, élément essentiel du sport à la télé. Mais, avec la multiplication des courses, le temps d'antenne ne cesse de s'amenuiser…



    Le chiffre


    0,7 %

    La part d'audience d'Equidia Live le dimanche après-midi au moment du quinté.



    16. Starifier les acteurs des courses, chevaux et hommes

    Il faut absolument mettre en avant les chevaux et les hommes qui font la Une de l'actualité hippique. Il s'agit du meilleur moyen de convaincre les grands médias généralistes de parler de courses… sans les payer en retour ! Dans le cadre des Epiqe Series, les organisateurs ont fait un pas en avant dans la mise en scène des acteurs mais aussi deux pas de côté en voulant absolument raconter une saga avec des histoires sans suite, notamment au galop. Il y a tant à raconter aux courses sans inventer !
    Il faut adapter notre communication à l'événement et promouvoir les acteurs. Des chevaux comme Bold Eagle et Timoko se suffisent comme têtes d'affiche. C'est l'avantage du trot, discipline populaire dont les compétiteurs courent souvent et parfois jusqu'à 10 ans. Discipline où l'on peut s'appuyer aussi sur des Bazire, Nivard et autres. En obstacle, c'est la même chose. Nous avons la chance d'avoir des sauteurs et des jockeys qui durent, malgré la difficulté du métier. Ces gladiateurs des temps modernes n'ont pas l'aura qu'ils méritent. En plat, s'il est difficile d'investir sur des poulains et pouliches dont la carrière dure parfois moins de deux ans, les jockeys ont tout pour devenir des stars. Surtout quand il existe une rivalité ou un enjeu, comme la lutte pour la Cravache d'Or entre Soumillon et Boudot. Leur match peut attirer l'attention des médias généralistes, n'en déplaise à ceux qui estiment “qu’on en fait trop sur eux” ! Un comble quand on sait que les noms de jockeys ne sortent quasiment jamais des hippodromes et des points PMU. L'intérêt collectif doit passer parfois par le culte de la personnalité !



    Le chiffre

    20.500

    Ce sont les “J'aime” comptabilisés sur la page Facebook de Bold Eagle, au 22 mars, jour du sixième anniversaire du crack.


    Institutions


    17. Associer les deux sociétés mères

    Quand une société creuse son déficit chaque année, elle s'expose à un dépôt de bilan si elle ne se réforme pas. Pour France Galop qui a voté un budget déficitaire de 28 millions d'euros en 2017 et Le Trot, qui sera dans le rouge à hauteur de 35 millions d'euros, il est urgent de réaliser des économies d'échelle. Comme l'avaient admis les présidents Bélinguier et Bellaigue, “il est de notre devoir de rechercher en commun des économies et de construire ensemble l'avenir des courses hippiques.”

    Si l'Etat ne verrait pas d'un mauvais œil la fusion des sociétés mères, à l'image de ce qui s'était fait en 1995 avec la création de France Galop (la société d'Encouragement et des Steeple-Chases de France, la Société Sportive d'Encouragement et la Société de Sport de France ne faisant alors qu'un), les résistances sont fortes. Là, il ne s'agit pas de réunir une même famille, mais deux disciplines, avec leur propre histoire, leur propre culture. Il est aujourd'hui difficile de prétendre regrouper en un claquement de doigts deux entités aussi différentes, sans compter les conséquences sociales que cela engendrerait. Mais il est primordial de mutualiser certains services. Le Marketing Commun devait être un premier pas. Il s'est traduit dans les faits par les EpiqE Series… Un écran de fumée qui cache la réalité : les sociétés des courses, qui peuvent défiler main dans la main, s'unir pour de grandes causes, ont du mal à travailler ensemble au quotidien et apprennent parfois les décisions de l'autre par voie de presse (comme la vidéo gratuite, l'arrêt des courses de galop à Enghien…).

    L'État, qui a demandé des gestes forts des sociétés mères, ne sera pas dupe longtemps. Le marketing et la communication ne doivent faire qu'un, comme certains services administratifs.

    Il est urgent aujourd'hui d'aller vers plus d'unité, tout en préservant les spécificités de chacun.



    Le chiffre


    82

    82,3 millions d'euros, c'est le déficit cumulé de France Galop et du Cheval Français 2016. Le Galop a perdu 33,5 millions d'euros et Le Trot 48,8 millions d'euros.



    18. Mieux contrôler les courses


    Transparence. La “vox populi” l'exige dans tous les domaines. Difficile à conquérir, la confiance se perd malheureusement très vite, et souvent de manière définitive. C'est la raison pour laquelle le monde des courses aurait tout à gagner à s'ouvrir un peu plus vers l'extérieur, notamment sur la question très sensible de la lutte contre le dopage. L'institution consacre chaque année près de 10 millions d'euros pour cette priorité absolue, en travaillant avec le Laboratoire de la Fédération Nationale des Courses Françaises, mondialement reconnu. Financé par les paris hippiques, le laboratoire délivre directement les résultats aux sociétés mères. Par souci de transparence, ne serait-il pas judicieux de mettre en place un comité totalement indépendant, à qui seraient d'abord signifiés les cas de dopages avérés ?

    La suspicion dont les dommages se révèlent souvent irréparables doit également être combattue sur le terrain du jeu. À cet égard, le Service Central des Courses et Jeux, qui dépend du ministère de l'Intérieur, possède des moyens bien trop modestes pour assurer sa mission. Paradoxalement, alors que près de 9 milliards d'euros sont misés sur les courses hippiques, ce département a perdu la moitié de son effectif en quelques années. Outre des moyens humains et matériels, on constate un manque dramatique d'outils juridiques pour lutter efficacement contre toute sorte de tricherie. À l'image de l'AMF qui dispose de tout un arsenal pour assurer la surveillance de la régularité des marchés financiers, le pouvoir du SCCJ doit être renforcé et développé.

    Une harmonisation européenne du code des courses semble également indispensable pour valoriser complètement l'image du sport hippique. Toutes proportions gardées, imaginerait-on dans le monde du rugby qu'une passe en avant soit tolérée d'un côté de la Manche, et pas de l'autre ? En matière de régularité des courses, il existe beaucoup trop de disparités de part et d'autre des frontières qui, par leur caractère contradictoire, ajoutent de l'absurdité à des règles déjà compliquées. Il est urgent d'y remédier.



    Le chiffre

    28.000

    C'est le nombre minimum d'échantillons prélevés chaque année sur des chevaux de courses et analysés par le Laboratoire de la Fédération Française des Courses à Verrière-le-Buisson.



    19. Revenir à une masse PMU commune

    Le jeudi 10 décembre 2015, sous l'injonction de l'Autorité de la concurrence, le PMU sépare son activité de paris hippiques en ligne de celle de son réseau de points de vente physique sous monopole. Par cette mesure, l'Autorité prétend assurer le maintien, au bénéfice du consommateur, d'une offre légale diversifiée sur le marché récemment ouvert des paris hippiques en ligne.

    Incroyablement passifs, tous les acteurs de la filière ont accepté cette décision lourde de conséquences, qui n'a profité ni aux opérateurs, ni aux parieurs. Le PMU a continué de tirer avantage de sa situation de monopole, lançant même des paris SMS qui permettent d'accéder à sa masse physique à distance, tout en perturbant une clientèle, qui peut, avec le même jeu, toucher des rapports différents, selon s'il mise dans son point PMU ou sur internet. Et, avec l'éparpillement des masses (multipliées par deux), les rapports sont devenus parfois complètement incohérents, pour le plus grand bonheur de la FDJ qui n'en demandait pas tant !

    Il faut revenir sur cette décision et convaincre tous les opérateurs et l'Autorité de la concurrence de mettre en commun leurs mises sur les paris traditionnels (Simples, Couplé, Trios mais aussi Tiercé, Quarté et Quinté). Il vaut mieux additionner que diviser, surtout en période de crise. Tout le monde sera gagnant. La concurrence sera loyale et l'espérance de gains des turfistes sera supérieure.



    Le chiffre

    9 %

    En 2016, les mises engagées sur les paris hippiques en ligne ont baissé de 9 % par rapport à 2015 (1016 millions d'euros contre 924 millions, un an après la séparation des masses).



    20. Saisir l'opportunité d'un retour à un taux de TVA réduit

    Le sujet de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) est essentiel pour réactiver le propriétariat en France et redonner une bouffée d'oxygène aux nombreux entraîneurs en situation précaire. Les organisations professionnelles l'ont parfaitement compris et ont signé ensemble le 27 février un accord global concernant l'ensemble des métiers du Cheval. Ainsi le mouvement “La TVA s'emballe le cheval va mal” est né en vue de peser pour revenir à un taux de TVA réduit pour l'ensemble de la filière équine. Une fenêtre de tir est bel et bien ouverte avec la possibilité de redéfinir des secteurs économiques pouvant bénéficier d'un taux de TVA réduit. Ainsi, conformément à son programme de travail, la Commission Européenne initiera une proposition législative relative aux taux de TVA au cours du troisième trimestre 2017. Pour mener ce combat, l'unité du monde du cheval est essentielle pour peser de tout son poids. La filière équine ne manque pas d'atouts pour y prétendre grâce à ses nombreux emplois spécifiques non délocalisables, son rôle clé dans l'aménagement du territoire et de la ruralité, ainsi que la qualité de son savoir-faire, envié bien au-delà de nos frontières.



    Le chiffre

    15.948

    Soit le nombre de signataires de la pétition sur la TVA au 13 avril. C'est assez peu au regard des 180.000 emplois directs et indirects qu'il y a en France.



    DEUX ANS APRÈS...

    Les avancées

    Depuis janvier 2015, quelques-unes de nos propositions ont été mises en œuvre. Au moins en partie…



    “Combiner dans un même jeu un événement sportif et une course hippique”


    Le PMU a innové en proposant Turfoot, qui combine dans un même jeu trois paris hippiques (trouver un cheval placé dans trois courses) et trois matchs de football, avec le code “1N2” si prisé par les jeunes. C'est un premier pas…



    “Créer un grand jeu vertical”


    Nous attendions le PMU dans ce registre, mais ce sont les opérateurs
    “Le Turf” et “Genybet” qui ont créé l'événement en se lançant en septembre 2015. Ainsi est né le Géant, un jeu dont le but est de trouver un cheval placé dans toutes les courses de la réunion principale de samedi et de dimanche.



    “Créer un Nouveau Longchamp pensé avant tout pour les parieurs”


    La vitrine du galop est en cours de construction. Reste maintenant à connaître ce qui a été prévu pour les parieurs. Et à quelques mois de la livraison, c'est encore le flou artistique.



    “Intensifier les journées à thèmes sur les hippodromes”


    Il faut le reconnaître, aussi bien au trot qu'au galop, les services n'ont pas ménagé leurs efforts. Et chacun, dans un registre différent, a connu un certain succès. Les nocturnes à Vincennes se disputent parfois au son des rythmes tropicaux. Et les Dimanches au galop font le bonheur des familles. Dans tous les cas, ambiance garantie. Et si l'idée était d'attirer un nouveau public sur l'hippodrome, c'est réussi. Reste à le transformer en parieurs.



    “Rehausser le poids minimum autorisé pour les jockeys au galop”


    Cette revendication légitime (il y a de moins en moins d'hommes et de femmes de petites tailles) a été entendue. Livre par livre, les jockeys ont gagné un peu de marge et certains quelques saisons de plus dans le métier…



    “Coordonner les actions de lobbying de la filière auprès des élus”


    Les actions visant à sensibiliser les pouvoirs publics se sont multipliées. Et cela commence à porter ses fruits (le retour à un taux de TVA réduit est aujourd'hui le souhait de plusieurs élus). Aussi bien au Sénat qu'à l'Assemblée Nationale et auprès de l'Union Européenne, les courses hippiques comptent plus de défenseurs que jamais… Mais nous l'avons vu avec l'autorisation de tester les paris sportifs en live betting dans le réseau physique de la FDJ, le danger guette toujours et la meilleure arme reste la mobilisation dans la rue.



    “Intégrer des représentants des parieurs dans l'institution”

    Lors des dernières élections des représentants des socioprofessionnels au sein des sociétés mères et à l'occasion de la désignation des cooptés sont apparus des journalistes
    (à l'image de Maurice Dahdi) et candidats maîtrisant bien le jeu. C'est une avancée dans des associations qui ont trop longtemps organisé des courses sans se soucier des parieurs.

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 8:38