Fort de ses trois derniers succès au niveau semi-classique, enregistrés dans une génération qu’il domine désormais largement, Carat Williams sera incontestablement le grand favori d’un Prix Jockey devant lui permettre d’asseoir encore un peu plus sa suprématie avant d’envisager un premier succès classique dans le Critérium des 5 Ans.
Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que de nombreux trotteurs français évoluent à leur meilleur niveau entre 5 et 8 ans. Qu’ils sont amenés, durant cette période, à reproduire avec moins de difficultés des efforts répétés au plus haut niveau. Si cela a de quoi faire rire les supporters de Timoko (10 ans), qui s’apprête à mettre un terme à sa carrière française (le 26 août) sur une piste (Cagnes) où il n’a jamais connu la défaite, il y a du vrai là-dedans. Un avis que partage Sébastien Guarato. “Même si Carat Williams a probablement encore une petite marge de progression, il réalise déjà des performances sortant de l’ordinaire et j’avoue n’avoir entraîné que très rarement des chevaux de cette classe.” Fort physiquement, le fils de Prodigious l’a rapidement été. Devenu au fil du temps très costaud mentalement, il est parvenu à se hisser à un niveau tel que ses contemporains ne peuvent que se contenter des places d’honneurs. À deux semaines du Critérium des 5 Ans, Carat Williams s’annonce, évidemment, redoutable lundi, dans le Prix Jockey. “Il se prépare assez vite et le fait de ne pas l’avoir couru depuis le début du mois de juin ne devrait pas être un problème. Je compte sur lui”, confie l’homme du Ménil-Bérard, doublement représenté dans ce groupe II avec Cash And Go. Très convaincant, malgré sa disqualification survenue rapidement, dans le Prix Louis Jariel, le 10 juin, ce dernier vient de bien se comporter (à deux reprises) durant l’été, que ce soit à Enghien, derrière Comtesse du Chêne, ou à Cabourg, face à Cantin de l’Eclair. “Il progresse mais manque encore de force par rapport aux meilleurs de sa génération”, dit de lui Sébastien Guarato, conscient que l’attente est grande autour du propre frère de Bold Eagle, paré de la même casaque de Pierre Pilarski. L’an passé, ce dernier n’avait pas fait de détails dans ce Prix Jockey, pas plus d’ailleurs que dans le Derby des 5 Ans, deux épreuves qui allaient précéder son sacre (le second) dans “l’Amérique”. Comme Coktail Jet, Ténor de Baune, Ourasi ou encore High Echelon. Si la voie semble tracée pour Carat Williams, il conviendra de se méfier également de Charly du Noyer, même s’il est conditionné “pour être au top le 2 septembre”, précise Philippe Allaire. Déferré des postérieurs pour l’occasion, le double lauréat de Critériums (3 et 4 Ans) “va sûrement venir de derrière”, ajoute son mentor, ce qui peut lui assurer “une place dans les trois premiers.” Sanctionné - sévèrement - lors de son premier essai à ce niveau, Cheltenham dispose lui aussi de la panoplie complète du trotteur de classe. Le voir (très) bien se comporter dans une épreuve où Franck Leblanc s’attend “à voir bien courir”Coquin Bébé, qui retrouve JMB à son sulky, et Cap Matyss,n’aurait, à l’évidence, absolument rien d’étonnant.
Beaucoup d’observateurs s’accordent à dire que de nombreux trotteurs français évoluent à leur meilleur niveau entre 5 et 8 ans. Qu’ils sont amenés, durant cette période, à reproduire avec moins de difficultés des efforts répétés au plus haut niveau. Si cela a de quoi faire rire les supporters de Timoko (10 ans), qui s’apprête à mettre un terme à sa carrière française (le 26 août) sur une piste (Cagnes) où il n’a jamais connu la défaite, il y a du vrai là-dedans. Un avis que partage Sébastien Guarato. “Même si Carat Williams a probablement encore une petite marge de progression, il réalise déjà des performances sortant de l’ordinaire et j’avoue n’avoir entraîné que très rarement des chevaux de cette classe.” Fort physiquement, le fils de Prodigious l’a rapidement été. Devenu au fil du temps très costaud mentalement, il est parvenu à se hisser à un niveau tel que ses contemporains ne peuvent que se contenter des places d’honneurs. À deux semaines du Critérium des 5 Ans, Carat Williams s’annonce, évidemment, redoutable lundi, dans le Prix Jockey. “Il se prépare assez vite et le fait de ne pas l’avoir couru depuis le début du mois de juin ne devrait pas être un problème. Je compte sur lui”, confie l’homme du Ménil-Bérard, doublement représenté dans ce groupe II avec Cash And Go. Très convaincant, malgré sa disqualification survenue rapidement, dans le Prix Louis Jariel, le 10 juin, ce dernier vient de bien se comporter (à deux reprises) durant l’été, que ce soit à Enghien, derrière Comtesse du Chêne, ou à Cabourg, face à Cantin de l’Eclair. “Il progresse mais manque encore de force par rapport aux meilleurs de sa génération”, dit de lui Sébastien Guarato, conscient que l’attente est grande autour du propre frère de Bold Eagle, paré de la même casaque de Pierre Pilarski. L’an passé, ce dernier n’avait pas fait de détails dans ce Prix Jockey, pas plus d’ailleurs que dans le Derby des 5 Ans, deux épreuves qui allaient précéder son sacre (le second) dans “l’Amérique”. Comme Coktail Jet, Ténor de Baune, Ourasi ou encore High Echelon. Si la voie semble tracée pour Carat Williams, il conviendra de se méfier également de Charly du Noyer, même s’il est conditionné “pour être au top le 2 septembre”, précise Philippe Allaire. Déferré des postérieurs pour l’occasion, le double lauréat de Critériums (3 et 4 Ans) “va sûrement venir de derrière”, ajoute son mentor, ce qui peut lui assurer “une place dans les trois premiers.” Sanctionné - sévèrement - lors de son premier essai à ce niveau, Cheltenham dispose lui aussi de la panoplie complète du trotteur de classe. Le voir (très) bien se comporter dans une épreuve où Franck Leblanc s’attend “à voir bien courir”Coquin Bébé, qui retrouve JMB à son sulky, et Cap Matyss,n’aurait, à l’évidence, absolument rien d’étonnant.