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Depuis la victoire d'Eros du Chêne dans le Prix Albert Viel, le 25 juin, après la disqualification d'Ecu Pierji, les “Dewulf”, avec ce dernier et Eridan, viennent de former le jumelé à deux reprises dans les derniers groupes II, réservés à leur génération mais les “Guedj” sont au top...
Mardi matin, à Grosbois, Comtesse du Chêne sortait de la cour de Claude Guedj pour un test au trot monté avec Franck Nivard, en vue du Prix de Normandie. Malheureusement, l'essai n'a pas été concluant et la fille de Quaker Jet a dû être déclarée forfait dans le classique sous la selle.
Entraîneur de la fameuse casaque rouge, toque bleu foncé, Julien Le Mer sera toutefois doublement représenté au niveau groupe I avec Eros et Euro du Chêne dans le Prix de l'Étoile. Pour le second, il confie : “Je pensais que la piste d'Enghien, où il a réalisé un bon été, le favorisait par rapport à “Éros” mais vu sa récente troisième place dans le Prix Victor Régis, il n'y a pratiquement plus ou pas d’écart entre les deux. J'ai changé sa méthode d'entraînement en ne faisant plus de vitesse. Il est plus cool, ne tire pas et respire mieux alors qu'en fin d'hiver, il tombait à l'amble à cause de cela car il s'asphyxiait. Au début, il était spécial. Il voulait aller trop vite mais il s'est bien amendé. Il est en super forme. Il a plu à Franck (Nivard) en dernier lieu mais comme celui-ci sera au sulky d'Erminig d'Oliverie, j'ai fait appel à Pierre Levesque. C'est un bon démarreur et comme l'épreuve devrait être sélective, il sera encore plus à son affaire.”
Pour celui qui lui a offert un premier groupe I, comme entraîneur, Julien ajoute : “Ce n'est pas un grand débouleur, ce qui est tout de même un petit handicap sur 2.150 mètres, mais le départ en descendant va l'avantager et l'aider compte tenu de sa grande action. Pour sa dernière sortie (5e), il avait travaillé un peu plus que pour sa rentrée mais il n'était pas fluide dans ses allures. “Scopé” après la course, il avait aussi des nodules, étant un peu sale. Soigné, il est parfait désormais. Lundi, avec Ricardo, le premier garçon, il “volait” quand il est sorti de notre dos. Maintenant, je n'ai pas de préférence et tout sera une question de parcours. Lors des deux derniers groupes II, il n'y a eu que six cents mètres de course. Là, il ne devrait pas y avoir de faux train. On court pour gagner...”
