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À un peu plus de deux mois de la fin de l'année, Jean-Michel Bazire, en vacances actuellement, compte six victoires d'avance, dans la course au Sulky d'Or, sur Franck Nivard, lequel est, malheureusement, sur la touche durant quatre jours cette semaine, à cause de deux mises à pied (2 + 2). Chez les jockeys, Yoann Lebourgeois est en passe de remporter un quatrième Étrier d'Or.
Lors de la remise des récompenses, la veille du Prix de France, Franck Nivard, avec humour, disait, sur le podium, à Jean-Michel Bazire, qui recevait son dix-huitième “Sulky d'Or” : “Regarde-le bien car c'est le dernier.”
À mi-parcours, avec une trentaine de victoires d'avance, le Manchot paraissait en mesure d'être sacré meilleur driver 2017 mais, suite à une période en demi-teinte et un été fracassant de la part de JMB, la tendance s'est inversée. En effet, le Sarthois possède désormais six longueurs d'avance. Certes, “Francky” a drivé beaucoup plus - 1.137 contre 699 - mais il y a eu plus souvent la quantité à défaut de la qualité. Beau joueur, il reconnaît : “Jean-Michel est un super-entraîneur, avec une écurie importante qui lui permet de déclasser quelques éléments. Il faut compenser par le nombre car on ne lutte pas vraiment à armes égales. Ce sont les chevaux qui font la différence. Il aura de bonnes cartouches en début de meeting et moi, je n'ai pas forcément grand-chose. Cela dit, même si ça semble compromis, je vais essayer et me battre jusqu'au bout... Ce qui est sûr, c'est que je ne ferai pas pareil l'année prochaine. Je me recadrerai plus sur l'entraînement.” Quelle que soit l'issue, on ne peut que saluer tous ses sacrifices et ses risques pris en arpentant la France, avec des dizaines de milliers de kilomètres effectués de jour comme de nuit, afin de jouer sa carte à fond et ce, depuis le 1er janvier.
Même s'il réfutait, en début de saison et à la fin du premier semestre, toute motivation pour un dix-neuvième trophée, JMB a toujours en lui cette âme de gagneur, cet esprit de compétition et de combativité. Pour preuve, cet été, il a essayé, et c'est de bonne guerre, comme les autres professionnels, de remplir au mieux les réunions auxquelles il participait. “Il faudrait être idiot de ne pas se prendre au jeu, avoue JMB. C'est ce que je fais, surtout depuis le 1er octobre. Sans faire trop de déplacements, j'ai cartonné cet été. Il a été agréable et plus reposant que d'habitude, sans la tension que l'on subit au quotidien. Tout va se jouer en première partie de meeting. J'ai des bons et des moins bons chevaux mais j'ai la quantité.”
La lutte pour l'Étrier d'Or
Avec Yoann Lebourgeois, pas de blabla, des résultats... Le talentueux jockey préfère s'exprimer sur la piste comme il sait si bien le faire. On se souvient d'un “Yoyo” tout à sa joie lors de son premier “Étrier” de bronze, obtenu tout à la fin, en 2010. En 2011, il avait obtenu le même métal avant de régner sans partage les trois années suivantes. Cette saison, il semble voler vers un quatrième Étrier d'Or. Avec les protégés de Philippe Allaire, entre autres, et les services récents d'un agent, Edith Goetz, aux petits soins, il sera compliqué de le rejoindre. Deuxième à cinq victoires, l'une des révélations de l'année, Adrien Lamy, bien aidé par Franck Pinchinat, ne veut rien lâcher : “On ne va pas laisser faire Yoann, qui paraît toutefois difficilement délogeable. Tout va dépendre des chevaux. Ça peut se jouer à rien mais j'ai surtout la possibilité d'être deuxième (Alexandre Abrivard est à un succès de lui, Éric Raffin, le quatrième, à treize). Cela dit, être sur le podium serait super. Je me suis lancé dans une aventure, il y a un an, en devenant free-lance et les résultats sont au-delà de ce que j'espérais. Un “Étrier”, ce serait la cerise sur le gâteau et le couronnement d'une belle année, dans les deux spécialités.”
Très heureux d'avoir eu l'argent en 2016, Alexandre Abrivard va tenter de faire aussi bien, mais, mieux, il n'y croit pas beaucoup : “Le coup est difficilement jouable. Certes, j'ai quelques chevaux de la maison à monter mais on ne va pas en essayer plus pour autant. On tentera le coup quand nous serons plus près de la victoire. Pour gagner l'Étrier d'Or, il faudra que je fasse plus de sacrifices mais l'important, et ce qui passe en premier, c'est la réussite de l'écurie familiale. Et puis, en étant deuxième ou troisième, tu ne paies pas ta place au banquet des entraîneurs, pour la remise des prix... (rires)”
Le combiné
Franck Nivard a déjà inscrit son nom au palmarès du combiné (attelé-monté) à cinq reprises. Éric Raffin a, quant à lui, remporté quatre fois ce trophée. Triple tenant du titre, le Vendéen a réduit l'écart ces derniers jours et n'est plus qu'à trois succès de son rival (188 contre 191). La lutte promet d'être chaude. “Même si je vais avoir les pensionnaires de Franck Leblanc à driver et à monter, dixit le fils de Jean-François Nivard, cela ne va pas être évident de lui résister.”
Lors de la remise des récompenses, la veille du Prix de France, Franck Nivard, avec humour, disait, sur le podium, à Jean-Michel Bazire, qui recevait son dix-huitième “Sulky d'Or” : “Regarde-le bien car c'est le dernier.”
À mi-parcours, avec une trentaine de victoires d'avance, le Manchot paraissait en mesure d'être sacré meilleur driver 2017 mais, suite à une période en demi-teinte et un été fracassant de la part de JMB, la tendance s'est inversée. En effet, le Sarthois possède désormais six longueurs d'avance. Certes, “Francky” a drivé beaucoup plus - 1.137 contre 699 - mais il y a eu plus souvent la quantité à défaut de la qualité. Beau joueur, il reconnaît : “Jean-Michel est un super-entraîneur, avec une écurie importante qui lui permet de déclasser quelques éléments. Il faut compenser par le nombre car on ne lutte pas vraiment à armes égales. Ce sont les chevaux qui font la différence. Il aura de bonnes cartouches en début de meeting et moi, je n'ai pas forcément grand-chose. Cela dit, même si ça semble compromis, je vais essayer et me battre jusqu'au bout... Ce qui est sûr, c'est que je ne ferai pas pareil l'année prochaine. Je me recadrerai plus sur l'entraînement.” Quelle que soit l'issue, on ne peut que saluer tous ses sacrifices et ses risques pris en arpentant la France, avec des dizaines de milliers de kilomètres effectués de jour comme de nuit, afin de jouer sa carte à fond et ce, depuis le 1er janvier.
Même s'il réfutait, en début de saison et à la fin du premier semestre, toute motivation pour un dix-neuvième trophée, JMB a toujours en lui cette âme de gagneur, cet esprit de compétition et de combativité. Pour preuve, cet été, il a essayé, et c'est de bonne guerre, comme les autres professionnels, de remplir au mieux les réunions auxquelles il participait. “Il faudrait être idiot de ne pas se prendre au jeu, avoue JMB. C'est ce que je fais, surtout depuis le 1er octobre. Sans faire trop de déplacements, j'ai cartonné cet été. Il a été agréable et plus reposant que d'habitude, sans la tension que l'on subit au quotidien. Tout va se jouer en première partie de meeting. J'ai des bons et des moins bons chevaux mais j'ai la quantité.”
La lutte pour l'Étrier d'Or
Avec Yoann Lebourgeois, pas de blabla, des résultats... Le talentueux jockey préfère s'exprimer sur la piste comme il sait si bien le faire. On se souvient d'un “Yoyo” tout à sa joie lors de son premier “Étrier” de bronze, obtenu tout à la fin, en 2010. En 2011, il avait obtenu le même métal avant de régner sans partage les trois années suivantes. Cette saison, il semble voler vers un quatrième Étrier d'Or. Avec les protégés de Philippe Allaire, entre autres, et les services récents d'un agent, Edith Goetz, aux petits soins, il sera compliqué de le rejoindre. Deuxième à cinq victoires, l'une des révélations de l'année, Adrien Lamy, bien aidé par Franck Pinchinat, ne veut rien lâcher : “On ne va pas laisser faire Yoann, qui paraît toutefois difficilement délogeable. Tout va dépendre des chevaux. Ça peut se jouer à rien mais j'ai surtout la possibilité d'être deuxième (Alexandre Abrivard est à un succès de lui, Éric Raffin, le quatrième, à treize). Cela dit, être sur le podium serait super. Je me suis lancé dans une aventure, il y a un an, en devenant free-lance et les résultats sont au-delà de ce que j'espérais. Un “Étrier”, ce serait la cerise sur le gâteau et le couronnement d'une belle année, dans les deux spécialités.”
Très heureux d'avoir eu l'argent en 2016, Alexandre Abrivard va tenter de faire aussi bien, mais, mieux, il n'y croit pas beaucoup : “Le coup est difficilement jouable. Certes, j'ai quelques chevaux de la maison à monter mais on ne va pas en essayer plus pour autant. On tentera le coup quand nous serons plus près de la victoire. Pour gagner l'Étrier d'Or, il faudra que je fasse plus de sacrifices mais l'important, et ce qui passe en premier, c'est la réussite de l'écurie familiale. Et puis, en étant deuxième ou troisième, tu ne paies pas ta place au banquet des entraîneurs, pour la remise des prix... (rires)”
Le combiné
Franck Nivard a déjà inscrit son nom au palmarès du combiné (attelé-monté) à cinq reprises. Éric Raffin a, quant à lui, remporté quatre fois ce trophée. Triple tenant du titre, le Vendéen a réduit l'écart ces derniers jours et n'est plus qu'à trois succès de son rival (188 contre 191). La lutte promet d'être chaude. “Même si je vais avoir les pensionnaires de Franck Leblanc à driver et à monter, dixit le fils de Jean-François Nivard, cela ne va pas être évident de lui résister.”
