A la base, ils sont huit copains. Huit passionnés issus de milieux privilégiés, chefs d’entreprises, gestionnaires de fonds, consultants ou autres cadres supérieurs, qui ont jusqu’alors connu diverses expériences dans le monde du propriétariat. Ils ont décidé de profiter de leur hobby ensemble, en mutualisant leurs acquis à travers une nouvelle écurie de groupe, l’Ecurie Vivaldi. Objectif : passer à la vitesse supérieure en profitant des courses du début à l’arrivée, de l’élevage à la compétition. L’animateur de l’écurie Vivaldi, officiellement née la semaine dernière, Didier Krainc, explique : "L’idée est de pouvoir prendre du plaisir tout au long de l’année, en profitant des visites aux haras, sur les pistes, sur les hippodromes, aux ventes (en tant qu’acheteurs et vendeurs), dans toute la France. De partager, ensemble, les bons comme les mauvais "coups"." La première phase a visé pour les huit amis à regrouper leurs actifs afin d’avoir à disposition une palette complète de chevaux de toutes catégories. Bâtir une sorte de "Sicav du cheval" sachant que les risques, même s’ils sont minimisés par la diversité du portefeuille, existent bien évidemment. Mais c’est un moyen d’attirer des futurs propriétaires émanant de catégories CSP+ afin de leur permettre de faire rapidement connaissance avec la filière hippique. En ce qui concerne les "acquis chevaux" mis en commun, il y a des parts d’étalons (Almanzor, Montmartre, Zarak ou encore Dariyan), de yearlings ("dont un prometteur fils de Dabirsim"), de poulinières et de foals. Avec les fonds, les associés vont investir dans un premier galopeur pour l’entraînement qui devrait rejoindre les boxes de Christophe Ferland avant la fin de l’année.
L’an prochain, l’Ecurie Vivaldi compte s’ouvrir à des connaissances pour leur faire partager l’ivresse des courses en vendant des parts du capital de l’Ecurie (de l’ordre à 12.000 à 15.000 €, un chiffre qui dépendra des investissements à venir). "Je connais beaucoup de personnes qui n’osent pas se lancer par méconnaissance de l’univers, poursuit notre interlocuteur. Notre philosophie, ce sera vraiment de les faire participer avec nous à l’aventure du propriétariat. Notre structure sera complètement pédagogique, c’est-à-dire que demain, concrètement, lorsque l’un d’entre nous rencontrera quelqu’un qui désire se lancer, il sera quelque part pris par la main. Cela fait 15-20 ans que je tente d’impliquer les gens dans les courses et j’essaie de tirer des enseignements de ce qui fonctionne ou pas." Une stratégie en somme pour absorber les coûts et de fil en aiguilles, si la réussite est au rendez-vous, de faire grossir la cagnotte pour acheter des chevaux au rythme des opportunités. Le proverbe "l’union fait la force" va-t-il se vérifier ? Réponse lors des prochaines saisons.
L’an prochain, l’Ecurie Vivaldi compte s’ouvrir à des connaissances pour leur faire partager l’ivresse des courses en vendant des parts du capital de l’Ecurie (de l’ordre à 12.000 à 15.000 €, un chiffre qui dépendra des investissements à venir). "Je connais beaucoup de personnes qui n’osent pas se lancer par méconnaissance de l’univers, poursuit notre interlocuteur. Notre philosophie, ce sera vraiment de les faire participer avec nous à l’aventure du propriétariat. Notre structure sera complètement pédagogique, c’est-à-dire que demain, concrètement, lorsque l’un d’entre nous rencontrera quelqu’un qui désire se lancer, il sera quelque part pris par la main. Cela fait 15-20 ans que je tente d’impliquer les gens dans les courses et j’essaie de tirer des enseignements de ce qui fonctionne ou pas." Une stratégie en somme pour absorber les coûts et de fil en aiguilles, si la réussite est au rendez-vous, de faire grossir la cagnotte pour acheter des chevaux au rythme des opportunités. Le proverbe "l’union fait la force" va-t-il se vérifier ? Réponse lors des prochaines saisons.