Pour chaque breloque dorée remportée, les athlètes français remportent une jolie récompense pécuniaire. Enfin pas si jolie que ça en fait…
Depuis 2012, les primes données aux sportifs tricolores ayant remporté une médaille (or argent ou bronze) olympique (hiver comme été) n’ont pas bougé. Elle sont décidées en très haut lieu puisque c’est un arrêté ministériel qui fixe les montants. Ainsi, le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) donne 50.000 euros à un athlète obtenant une médaille d’or, 20.000 euros pour une médaille d’argent et 13.000 pour une médaille de bronze. Une belle somme, surtout lorsque l’on sait que les participants aux Jeux olympiques ne gagnent que très (très) rarement des sommes comparables à celles des footballeurs, tennismen, joueurs NBA ou golfeurs. Malheureusement, la totalité de cette somme ne va pas dans leur poche.
50.000 avant retenues et impôts
Chaque athlète verse ainsi la moitié de son gain à sa Fédération. "Afin de récompenser l'encadrement, dans une discipline concernée, de l'équipe de France olympique ou paralympique, les fédérations sportives délégataires auprès desquelles sont licenciés les sportifs et guides ayant concouru, dans une épreuve des Jeux paralympiques, aux côtés d'un sportif y ayant obtenu une médaille, perçoivent de l'État 50 % du montant des sommes versées, dans une discipline, au titre des médailles obtenues à titre individuel.", dit ainsi l’arrête ministériel. Reste donc 25.000 euros pour un médaillé d’or. Avant impôt puisque cette prime est soumise à l’impôt sur le revenu. Heureusement pour lui, le sportif peut demander un étalement sur trois ans pour ne pas subir de plein fouet son impôt "doré. Pas si cool d’être champion olympique du coup…
Depuis 2012, les primes données aux sportifs tricolores ayant remporté une médaille (or argent ou bronze) olympique (hiver comme été) n’ont pas bougé. Elle sont décidées en très haut lieu puisque c’est un arrêté ministériel qui fixe les montants. Ainsi, le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) donne 50.000 euros à un athlète obtenant une médaille d’or, 20.000 euros pour une médaille d’argent et 13.000 pour une médaille de bronze. Une belle somme, surtout lorsque l’on sait que les participants aux Jeux olympiques ne gagnent que très (très) rarement des sommes comparables à celles des footballeurs, tennismen, joueurs NBA ou golfeurs. Malheureusement, la totalité de cette somme ne va pas dans leur poche.
50.000 avant retenues et impôts
Chaque athlète verse ainsi la moitié de son gain à sa Fédération. "Afin de récompenser l'encadrement, dans une discipline concernée, de l'équipe de France olympique ou paralympique, les fédérations sportives délégataires auprès desquelles sont licenciés les sportifs et guides ayant concouru, dans une épreuve des Jeux paralympiques, aux côtés d'un sportif y ayant obtenu une médaille, perçoivent de l'État 50 % du montant des sommes versées, dans une discipline, au titre des médailles obtenues à titre individuel.", dit ainsi l’arrête ministériel. Reste donc 25.000 euros pour un médaillé d’or. Avant impôt puisque cette prime est soumise à l’impôt sur le revenu. Heureusement pour lui, le sportif peut demander un étalement sur trois ans pour ne pas subir de plein fouet son impôt "doré. Pas si cool d’être champion olympique du coup…