La dernière itération de Trot Infos, le bimestriel de tous les amoureux du Trot, contient de nombreuses pépites. Outre un dossier exceptionnel dédié au crack-étalon Ready Cash, Jean-Michel Bazire est également à l’honneur avec une interview exclusive.
L’année 2017 et son meeting d’hiver 2017-2018 à Vincennes serviront, à tout jamais, de références pour Jean-Michel Bazire. Et pour cause ! Numéro 1 pour la première fois au palmarès annuel des entraîneurs, en termes de victoires (188), « JMB » a franchi - là encore pour la première fois - le cap des 5 millions d’euros de gains. Dans la foulée, il termine, et toujours pour la première fois, tête de liste du meeting d’hiver de Vincennes, aussi bien aux gains (2 873 575 €) qu’au nombre de victoires (61), record de Franck Leblanc pulvérisé (+ . Le top entraîneur n’a pas pour autant oublié ses talents au sulky. Après avoir décroché son 19ème Sulky d’Or, le natif du Mans est toujours le premier sur la cendrée de Vincennes, ayant signé cet hiver 65 succès (dont 49 sous son propre entraînement), soit 27 et 29 de plus que ses poursuivants Franck Nivard et Eric Raffin. En résumé, Jean-Michel Bazire (46 ans) coche désormais toutes les cases de l’excellence. Extraits.
51 chevaux, 61 victoires
Evidemment, je ne comptais pas gagner autant de courses, même si j’avais pour objectif une moyenne d’une victoire par cheval ayant couru. Dix victoires de plus, c’est donc inespéré. Mais, comme vous me faites prendre conscience que sur mes 51 chevaux, 18 n’ont pas réussi à s’imposer cet hiver, je peux encore mieux faire !
Bélina Josselyn au rendez-vous
Dans le Prix de France, je n’ai pas voulu la démarrer trop fort, compte tenu de sa place derrière l’autostart (le 7), mais je me suis retrouvé dans le bon wagon tout au long de la route, celui qui avançait. Ma jument a montré ensuite son vrai visage dans la ligne droite, à savoir sa vitesse et sa ténacité à l’effort pour revenir chercher Bold Eagle aux abords du poteau. Dès le lendemain de ce premier succès dans un Groupe I, elle avait très bien récupéré. (...)
Davidson du Pont en avance sur les prévisions
Je l’ai couru dans ce Groupe I en espérant prendre une belle place. Mais le voyage s’est passé pour le mieux, me retrouvant derrière le bon dos, celui d’Express Jet. Dans la ligne droite, « Davidson » a donné le coup de reins des bons pour dominer son cadet, remportant son premier Groupe I avec six mois d’avance, car je l’attendais à ce niveau pour le Critérium des 5 Ans, en septembre (...)
Eveil du Châtelet, la surprise
Si je l’ai toujours tenu en bonne estime, nous n’en étions pas en début de meeting à le voir courir et gagner le Prix de Vincennes ! Mais, après sa 3ème place sous la selle, début décembre, et comme il volait au travail et était sur place, à Grosbois, je me suis laissé tenter. Nous avons allégé sa ferrure, lui mettant aussi les œillères. Jean-Yann (Ricart) a ensuite réussi à lui faire prendre la tête, car c’est un cheval dominant. Ils sont allés au bout... (...)
Un 20ème Sulky d’Or ?
Si c’est possible d’atteindre ce chiffre rond, je serais évidemment satisfait. Mais ce n’est pas une obsession, loin de là. Je veux garder le plaisir de courir en province, d’y façonner mes chevaux. Il n’est plus question de me laisser déborder. L’important, c’est d’avoir une écurie performante, que mes propriétaires soient heureux de travailler avec moi. D’ailleurs, je les considère plutôt comme des amis que des clients.
L’année 2017 et son meeting d’hiver 2017-2018 à Vincennes serviront, à tout jamais, de références pour Jean-Michel Bazire. Et pour cause ! Numéro 1 pour la première fois au palmarès annuel des entraîneurs, en termes de victoires (188), « JMB » a franchi - là encore pour la première fois - le cap des 5 millions d’euros de gains. Dans la foulée, il termine, et toujours pour la première fois, tête de liste du meeting d’hiver de Vincennes, aussi bien aux gains (2 873 575 €) qu’au nombre de victoires (61), record de Franck Leblanc pulvérisé (+ . Le top entraîneur n’a pas pour autant oublié ses talents au sulky. Après avoir décroché son 19ème Sulky d’Or, le natif du Mans est toujours le premier sur la cendrée de Vincennes, ayant signé cet hiver 65 succès (dont 49 sous son propre entraînement), soit 27 et 29 de plus que ses poursuivants Franck Nivard et Eric Raffin. En résumé, Jean-Michel Bazire (46 ans) coche désormais toutes les cases de l’excellence. Extraits.
51 chevaux, 61 victoires
Evidemment, je ne comptais pas gagner autant de courses, même si j’avais pour objectif une moyenne d’une victoire par cheval ayant couru. Dix victoires de plus, c’est donc inespéré. Mais, comme vous me faites prendre conscience que sur mes 51 chevaux, 18 n’ont pas réussi à s’imposer cet hiver, je peux encore mieux faire !
Bélina Josselyn au rendez-vous
Dans le Prix de France, je n’ai pas voulu la démarrer trop fort, compte tenu de sa place derrière l’autostart (le 7), mais je me suis retrouvé dans le bon wagon tout au long de la route, celui qui avançait. Ma jument a montré ensuite son vrai visage dans la ligne droite, à savoir sa vitesse et sa ténacité à l’effort pour revenir chercher Bold Eagle aux abords du poteau. Dès le lendemain de ce premier succès dans un Groupe I, elle avait très bien récupéré. (...)
Davidson du Pont en avance sur les prévisions
Je l’ai couru dans ce Groupe I en espérant prendre une belle place. Mais le voyage s’est passé pour le mieux, me retrouvant derrière le bon dos, celui d’Express Jet. Dans la ligne droite, « Davidson » a donné le coup de reins des bons pour dominer son cadet, remportant son premier Groupe I avec six mois d’avance, car je l’attendais à ce niveau pour le Critérium des 5 Ans, en septembre (...)
Eveil du Châtelet, la surprise
Si je l’ai toujours tenu en bonne estime, nous n’en étions pas en début de meeting à le voir courir et gagner le Prix de Vincennes ! Mais, après sa 3ème place sous la selle, début décembre, et comme il volait au travail et était sur place, à Grosbois, je me suis laissé tenter. Nous avons allégé sa ferrure, lui mettant aussi les œillères. Jean-Yann (Ricart) a ensuite réussi à lui faire prendre la tête, car c’est un cheval dominant. Ils sont allés au bout... (...)
Un 20ème Sulky d’Or ?
Si c’est possible d’atteindre ce chiffre rond, je serais évidemment satisfait. Mais ce n’est pas une obsession, loin de là. Je veux garder le plaisir de courir en province, d’y façonner mes chevaux. Il n’est plus question de me laisser déborder. L’important, c’est d’avoir une écurie performante, que mes propriétaires soient heureux de travailler avec moi. D’ailleurs, je les considère plutôt comme des amis que des clients.