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Comme vous le savez, le résultat net du PMU (lequel devrait être légèrement inférieur à 780 millions au terme de 2018) amorce une chute sensible, contrairement à tout ce qui avait été budgeté par l’équipe précédente. Un point bas est d’ores et déjà prévu à 747 M€ au terme de 2019. En conséquence, des efforts drastiques sont demandés aux socioprofessionnels (et au Trot lui-même) afin de présenter un budget à l’équilibre à l’Etat, comme la société mère s’y était engagé. Sur la base de la catégorisation des courses, la direction technique du Trot a bâti un système de modélisation de ses quelques 11.000 épreuves afin d’appliquer des baisses d’allocations équitables en fonction des catégories. Une règle intangible à l’esprit : préserver les épreuves les moins dotées ! Quelques chiffres : sur les 26 millions d’euros d’allocations gommées l’an prochain (dès le 1er janvier), 4,14 M€ concernent les groupes (1, 2 et 3) et les épreuves de circuit (GNT et Trophée Vert). Il faut savoir que 45 % de la baisse de l’enveloppe globale va concerner la région parisienne, 70 % les épreuves Premium et en conséquence 30 % les PMH. Ainsi le Prix d’Amérique voit par exemple sa dotation passer d’un million d’euros à 900.000 € et le Prix de Cornulier de 700.000 € à 650.000 €. Au total les encouragements vont diminuer de 32,6 M€, dont 3,2 millions d’euros liés la baisse de la prime éleveur induite par la baisse des allocations, 2,5 M€ dus à la suppression de la prime TVA poutr les propriétaires non assujettis. De son côté, Le Trot a prévu 5 millions d’euros d’économies en ce qui concerne le siège et les sites que la société mères gère, ainsi que 27 % des investissements. cela faisant suite aux 7,2 millions budgètes en 2018. Si on considère que les réserves disponibles sont quasiment asséchées, ces chiffres font bien sûr froid dans le dos. La filière croise les doigts pour que la stratégie élaborée par Bertrand Meheut et Cyril Linette fonctionne et que le triumvirat Le Trot, France Galop et le PMU n’ait pas à actionner un plan B déjà réfléchi au cas où : la remise au calendrier d’urgence d’épreuves de secours…
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BUDGET 2019 : LE TROT RESSERRE LA CEINTURE DE PLUSIEURS CRANS…
elodie- Messages : 14581
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Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !
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BUDGET 2019 : LE TROT RESSERRE LA CEINTURE DE PLUSIEURS CRANS…
elodie Jeu 13 Déc - 15:26
Comme vous le savez, le résultat net du PMU (lequel devrait être légèrement inférieur à 780 millions au terme de 2018) amorce une chute sensible, contrairement à tout ce qui avait été budgeté par l’équipe précédente. Un point bas est d’ores et déjà prévu à 747 M€ au terme de 2019. En conséquence, des efforts drastiques sont demandés aux socioprofessionnels (et au Trot lui-même) afin de présenter un budget à l’équilibre à l’Etat, comme la société mère s’y était engagé. Sur la base de la catégorisation des courses, la direction technique du Trot a bâti un système de modélisation de ses quelques 11.000 épreuves afin d’appliquer des baisses d’allocations équitables en fonction des catégories. Une règle intangible à l’esprit : préserver les épreuves les moins dotées ! Quelques chiffres : sur les 26 millions d’euros d’allocations gommées l’an prochain (dès le 1er janvier), 4,14 M€ concernent les groupes (1, 2 et 3) et les épreuves de circuit (GNT et Trophée Vert). Il faut savoir que 45 % de la baisse de l’enveloppe globale va concerner la région parisienne, 70 % les épreuves Premium et en conséquence 30 % les PMH. Ainsi le Prix d’Amérique voit par exemple sa dotation passer d’un million d’euros à 900.000 € et le Prix de Cornulier de 700.000 € à 650.000 €. Au total les encouragements vont diminuer de 32,6 M€, dont 3,2 millions d’euros liés la baisse de la prime éleveur induite par la baisse des allocations, 2,5 M€ dus à la suppression de la prime TVA poutr les propriétaires non assujettis. De son côté, Le Trot a prévu 5 millions d’euros d’économies en ce qui concerne le siège et les sites que la société mères gère, ainsi que 27 % des investissements. cela faisant suite aux 7,2 millions budgètes en 2018. Si on considère que les réserves disponibles sont quasiment asséchées, ces chiffres font bien sûr froid dans le dos. La filière croise les doigts pour que la stratégie élaborée par Bertrand Meheut et Cyril Linette fonctionne et que le triumvirat Le Trot, France Galop et le PMU n’ait pas à actionner un plan B déjà réfléchi au cas où : la remise au calendrier d’urgence d’épreuves de secours…
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