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JMB : "L'entraîneur a bien travaillé, pas le driver”
“Dans le Prix de Belgique, cela s'est bien passé avec Bélina Josselyn, même si elle m'a surpris un peu en démarrant mollement. Quand j'ai vu les leaders, je me suis dit : “Je viens.” Je l'ai fait travailler en descendant car elle était encore vraiment molle. Après, elle a bien pris son mors en montant, ce qui m'a réjoui. En haut de la côte, il y a eu une forte accélération. Comme je ne pensais pas pouvoir contrer Bird Parker, je n'ai même pas essayé et je l'ai laissé passer, avant de ressortir à l'entrée de la ligne droite, non sans toucher un cheval, sur ses fins certes, mais on n'a pas le droit... Je gagne facile mais, à mi-ligne droite, j'ai dit à Jean-Philippe Monclin : “Tu as gagné car j'ai gêné un rival.” C'est regrettable pour les joueurs notamment, ceux de quinté. Nous n'avons pas besoin de ça, d'enquête et de driver qui “jette” les chevaux. Il faut des favoris aux premières places. L'entraîneur a bien travaillé, mais pas le driver... Voilà ! Cela ne m'a pas empêché de dormir. Le plus important, c'est la forme de la jument, même si je suis, hélas, navré pour les parieurs. Quant à mon autre pensionnaire, Davidson du Pont, il court bien, sans plus. Il n'avait pas été revu depuis trois semaines et pas travaillé plus que ça. Il a fait une vraie course, qui va lui permettre de redresser la tête. Il n'a plus qu'à travailler pendant deux semaines et sera déferré pour la belle. Après, on sera en place.
Sinon, pour les enseignements, ce n'est pas évident d'en tirer, car un cheval comme Readly Express était ferré, tout comme Bird Parker. Bold Eagle n'était pas là. On marche 1'13''2 (2.850 mètres) alors que, le 27 janvier, il faudra aller sur le pied de 1'11''. C'est normal que ma jument gagne facilement. Elle était magnifique mais le jour J, elle devra être meilleure de vingt-cinq mètres. Il ne va pas falloir relâcher la pression.”
“Dans le Prix de Belgique, cela s'est bien passé avec Bélina Josselyn, même si elle m'a surpris un peu en démarrant mollement. Quand j'ai vu les leaders, je me suis dit : “Je viens.” Je l'ai fait travailler en descendant car elle était encore vraiment molle. Après, elle a bien pris son mors en montant, ce qui m'a réjoui. En haut de la côte, il y a eu une forte accélération. Comme je ne pensais pas pouvoir contrer Bird Parker, je n'ai même pas essayé et je l'ai laissé passer, avant de ressortir à l'entrée de la ligne droite, non sans toucher un cheval, sur ses fins certes, mais on n'a pas le droit... Je gagne facile mais, à mi-ligne droite, j'ai dit à Jean-Philippe Monclin : “Tu as gagné car j'ai gêné un rival.” C'est regrettable pour les joueurs notamment, ceux de quinté. Nous n'avons pas besoin de ça, d'enquête et de driver qui “jette” les chevaux. Il faut des favoris aux premières places. L'entraîneur a bien travaillé, mais pas le driver... Voilà ! Cela ne m'a pas empêché de dormir. Le plus important, c'est la forme de la jument, même si je suis, hélas, navré pour les parieurs. Quant à mon autre pensionnaire, Davidson du Pont, il court bien, sans plus. Il n'avait pas été revu depuis trois semaines et pas travaillé plus que ça. Il a fait une vraie course, qui va lui permettre de redresser la tête. Il n'a plus qu'à travailler pendant deux semaines et sera déferré pour la belle. Après, on sera en place.
Sinon, pour les enseignements, ce n'est pas évident d'en tirer, car un cheval comme Readly Express était ferré, tout comme Bird Parker. Bold Eagle n'était pas là. On marche 1'13''2 (2.850 mètres) alors que, le 27 janvier, il faudra aller sur le pied de 1'11''. C'est normal que ma jument gagne facilement. Elle était magnifique mais le jour J, elle devra être meilleure de vingt-cinq mètres. Il ne va pas falloir relâcher la pression.”
