Un livre ne suffirait pas à retracer sa fabuleuse carrière. Jacques Rémiat fut un grand homme de cheval et un ami fidèle, apprécié pour ses qualités humaines. Il s’est éteint dans la nuit de mardi à mercredi à l’âge de 87 ans. Après avoir grandi auprès des chevaux, Jacques Rémiat s’engagea au 501e régiment de chars de combat. Vite repéré pour ses talents équestres par le Colonel Margot, le plus prestigieux des écuyers de l’après-guerre, il intégra le Cadre Noir à Saumur où de sous-officier (maréchal des logis), il devint capitaine et l’un des plus brillants instructeurs. Responsable du travail des sauteurs en liberté, il se permit, lors du Carrousel, en 1980, d’aligner 14 chevaux dans la reprise et réalisa l’exploit d’exécuter huit cabrioles avec son célèbre Urtu.
Lors de la campagne d’Algérie, où il servit dans un régiment de Spahis à cheval, ses qualités et son engagement sur le terrain lui valurent la Croix de la Valeur Militaire et la Médaille Militaire. Plus tard, il obtiendra la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur, puis sera fait Officier de la Légion d'Honneur en 2015.
Cavalier complet, il brilla dans toutes les disciplines, sur tous les terrains, remportant cent cinquante courses en obstacle et se distinguant lors des championnats nationaux de concours complet et de dressage.
Après avoir pris sa retraite, il officia comme starter sur plusieurs hippodromes de la Fédération Anjou-Maine, la passion du cheval toujours chevillée au corps.
Ses obsèques auront lieu samedi à 15 heures en l’église de Nantilly à Saumur.
“Paris-Turf” présente, à sa famille et à ses proches, ses plus sincères condoléances.
Lors de la campagne d’Algérie, où il servit dans un régiment de Spahis à cheval, ses qualités et son engagement sur le terrain lui valurent la Croix de la Valeur Militaire et la Médaille Militaire. Plus tard, il obtiendra la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur, puis sera fait Officier de la Légion d'Honneur en 2015.
Cavalier complet, il brilla dans toutes les disciplines, sur tous les terrains, remportant cent cinquante courses en obstacle et se distinguant lors des championnats nationaux de concours complet et de dressage.
Après avoir pris sa retraite, il officia comme starter sur plusieurs hippodromes de la Fédération Anjou-Maine, la passion du cheval toujours chevillée au corps.
Ses obsèques auront lieu samedi à 15 heures en l’église de Nantilly à Saumur.
“Paris-Turf” présente, à sa famille et à ses proches, ses plus sincères condoléances.