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La victoire est revenue au tenant du titre Roi du Lupin.
Tous les yeux étaient évidemment rivés sur Aladin d’Ecajeul (n°5 – Eric Raffin), le lauréat de la première étape à Argentan en 1’09’’8. Le fils de Quaker Jet a longtemps patienté aux derniers rangs, avant de regagner beaucoup de terrain dans la phase finale. Il n’a pas été en mesure de rejoindre Roi du Lupin (n°6 – Franck Ouvrie), qui s’était emparé des commandes de la course au bout de la ligne d’en face. Il faut dire que son driver connaît la piste sur le bout des doigts. Il avait d’ailleurs joué les remplaçants de luxe dans ce semi-classique en 2013, avec un certain Commander Crowe. Le pensionnaire de Jean-Paul Marmion prend ainsi sa revanche sur le beau blond de Philippe Dewulf, par rapport à leur tentative commune dans l’Orne. Au niveau du chrono, le lauréat a affiché 1’11’’6, le second 1’11’’7. Aladin devra donc attendre avant de décrocher la prime de 100.000 euros (il aurait dû trotter moins de 1’10’’5 ici). Il sera certainement du déplacement le 21 août prochain pour la troisième et dernière étape à Cagnes. Quant au fils de Fleuron Perrine, il va suivre le même programme que l'an passé et se déplacer le 15 juillet aux Sables-d'Olonne, épreuve dans laquelle il avait été battu par Uhlan du Val.
Zorro Photo (n°3 – Pierre Vercruysse), parti sur les chapeaux de roue, s’est montré très courageux dans la phase finale, résistant jusqu’au bout à l’attaque d’Univers de Pan (n°4 – Philippe Daugeard). Le Prince Noir a vraiment du mal à recouvrer son meilleur niveau.
Fautif et disqualifié dans les premiers mètres de course, Trophée de Jaba (n°9 – Alexandre Abrivard) laisse de gros regrets en retrait.
Franck Ouvrie est revenu sur sa victoire : "Il m'a vraiment impressionné en face, où il a été l'auteur d'un bout de classe. Ensuite, dans la ligne droite, il a fallu résister à Aladin, mais mon partenaire a été très bon. J'ai la chance que Jean-Michel ne pouvait pas le driver aujourd'hui. Après Commander Crowe, je suis ravi de m'imposer une nouvelle fois ici. C'est pour mener ce genre de
chevaux qu'on se lève le matin."
Réaction de Jean-Paul Marmion :
