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Couru à Saint-Cloud en raison des travaux de rénovation qui ont lieu à l’hippodrome de Longchamp, le Prix Royal Oak, dernier groupe I français de l’année pour les chevaux d’âge, regroupait treize concurrents de 3 ans et plus, sur 3100 mètres. Vazirabad, qui affrontait ses aînés pour la première fois de sa carrière, a dominé la situation.
Les Beaufs était le seul poulain de 3 ans à avoir remporté ce Prix Royal Oak lors des dix dernières années. Cette donnée ne plaidait pas forcément en faveur des deux cadets de l’épreuve qu’étaient Pilansberg (12 – Vincent Cheminaud) et Vazirabad (13 – Christophe Soumillon). Mais l’impression visuelle que ce dernier laissait dans le Qatar Prix Chaudenay (Groupe II), le 3 octobre, à Longchamp, était si bonne, que les parieurs en avaient fait leur favori. Bien vu de leur part, car l’élève d’Alain de Royer-Dupré a montré qu’il était certainement notre meilleur stayer.
Longtemps vu en queue de peloton, il s’est déporté en dehors peu après l’entrée de la ligne d’arrivée. Christophe Soumillon a attendu qu’il soit bien équilibré, avant de le lancer. A environ quatre cents mètres du but, il a passé la surmultipliée pour dépasser tous ses adversaires un à un, afin de dominer la situation. L’avantage pondéral a, certes, plaidé en sa faveur, mais le style de son succès est vraiment excellent.
Il permet à Christophe Soumillon de remporter pour la première fois de sa carrière ce groupe I. Quant aux noms d’Alain de Royer-Dupré et Son Altesse Aga Khan, ils n’apparaissaient plus au palmarès de cette course depuis 1998 (Tiraaz).
Remarquée dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, Siljan’s Saga (10 – Pierre-Charles Boudot) faisait l’objet de bruits favorables. Attentiste au contact du groupe de tête, en épaisseur, mais couverte par Kicky Blue (11 – Stéphane Pasquier), l’élève de Jean-Pierre Gauvin a longtemps fait illusion pour le sacre, avant de ne pouvoir s’opposer à la supériorité du lauréat aux abords du poteau, malgré une superbe défense. Elle doit, bien sûr, combler son entourage.
Vite installé au commandement, Mille et Mille (8 – Thierry Thulliez) a conduit le peloton à un rythme beaucoup moins soutenu que dans le Qatar Prix Cadran. Débordé peu après l’amorce de la phase finale, il s’est cependant courageusement défendu jusqu’au bout, en net retrait du couplé gagnant.
Cirrus des Aigles (3 – Frankie Dettori), qui contre toute attente, tentait sa chance sur 3100 mètres, a vite figuré dans le dos de l’animateur. Dominé pour le succès, il s’est vaillamment défendu tout au long de la phase finale, conservant une méritoire quatrième place. Sa performance a ravi Corine Barande-Barbe, son entraîneur : « Il court vraiment bien, car c’est la première fois qu’il abordait cette distance.A la sortie du tournant final, il n’a pas été très chanceux. On sait que Cirrus aime bien avoir ses aises, pour pulvériser ses adversaires. Mais je suis tout de même satisfaite de sa prestation. Frankie Dettori était aussi convaincu. Il m’a confié que sur la fin, la distance s’est avérée un peu trop longue, mais il s’est montré très courageux. On va sûrement le mener à Hong Kong désormais, sur 2400 mètres. »
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Les Beaufs était le seul poulain de 3 ans à avoir remporté ce Prix Royal Oak lors des dix dernières années. Cette donnée ne plaidait pas forcément en faveur des deux cadets de l’épreuve qu’étaient Pilansberg (12 – Vincent Cheminaud) et Vazirabad (13 – Christophe Soumillon). Mais l’impression visuelle que ce dernier laissait dans le Qatar Prix Chaudenay (Groupe II), le 3 octobre, à Longchamp, était si bonne, que les parieurs en avaient fait leur favori. Bien vu de leur part, car l’élève d’Alain de Royer-Dupré a montré qu’il était certainement notre meilleur stayer.
Longtemps vu en queue de peloton, il s’est déporté en dehors peu après l’entrée de la ligne d’arrivée. Christophe Soumillon a attendu qu’il soit bien équilibré, avant de le lancer. A environ quatre cents mètres du but, il a passé la surmultipliée pour dépasser tous ses adversaires un à un, afin de dominer la situation. L’avantage pondéral a, certes, plaidé en sa faveur, mais le style de son succès est vraiment excellent.
Il permet à Christophe Soumillon de remporter pour la première fois de sa carrière ce groupe I. Quant aux noms d’Alain de Royer-Dupré et Son Altesse Aga Khan, ils n’apparaissaient plus au palmarès de cette course depuis 1998 (Tiraaz).
Remarquée dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe, Siljan’s Saga (10 – Pierre-Charles Boudot) faisait l’objet de bruits favorables. Attentiste au contact du groupe de tête, en épaisseur, mais couverte par Kicky Blue (11 – Stéphane Pasquier), l’élève de Jean-Pierre Gauvin a longtemps fait illusion pour le sacre, avant de ne pouvoir s’opposer à la supériorité du lauréat aux abords du poteau, malgré une superbe défense. Elle doit, bien sûr, combler son entourage.
Vite installé au commandement, Mille et Mille (8 – Thierry Thulliez) a conduit le peloton à un rythme beaucoup moins soutenu que dans le Qatar Prix Cadran. Débordé peu après l’amorce de la phase finale, il s’est cependant courageusement défendu jusqu’au bout, en net retrait du couplé gagnant.
Cirrus des Aigles (3 – Frankie Dettori), qui contre toute attente, tentait sa chance sur 3100 mètres, a vite figuré dans le dos de l’animateur. Dominé pour le succès, il s’est vaillamment défendu tout au long de la phase finale, conservant une méritoire quatrième place. Sa performance a ravi Corine Barande-Barbe, son entraîneur : « Il court vraiment bien, car c’est la première fois qu’il abordait cette distance.A la sortie du tournant final, il n’a pas été très chanceux. On sait que Cirrus aime bien avoir ses aises, pour pulvériser ses adversaires. Mais je suis tout de même satisfaite de sa prestation. Frankie Dettori était aussi convaincu. Il m’a confié que sur la fin, la distance s’est avérée un peu trop longue, mais il s’est montré très courageux. On va sûrement le mener à Hong Kong désormais, sur 2400 mètres. »
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