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Quatre mois de compétition, 105 réunions, 853 courses... Organisé principalement à Vincennes, mais ponctuellement aussi à Enghien et Cabourg, le traditionnel meeting d'hiver est LE rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amoureux du trot. 45.609.000 euros (soit une moyenne de 59.542 euros par course) sont à distribuer sur la cendrée parisienne. Avis aux amateurs...
Si la Société du Cheval Français (rebaptisée LeTrot depuis quelques années) était une flotte navale, le meeting d'hiver constituerait son navire amiral. Même s'il peut parfois donner le sentiment d'un paquebot à la dérive, notamment en semaine, l'hippodrome de Vincennes cristallisera la plupart des attentions durant ces dix-huit semaines de compétition, marquées par les très attendus Prix de Cornulier (24 janvier) et, surtout, Prix d'Amérique (31 janvier).
Satisfaite du mode de fonctionnement des épreuves qui conduisent à la “belle”, la Commission des Programmes a reconduit ses conditions de qualification. Outre le désormais traditionnel système de points mis en place au travers des quatre “B” (Bretagne - Bourbonnais - Bourgogne - Belgique) et la majoration des sommes gagnées en fonction de l'âge des chevaux - 30 % pour les 4 ans (C), 20 % pour les 5 ans (B) et 10 % pour les 6 ans (A) - le Critérium Continental (réservé aux 4 ans) et le Prix Ténor de Baune (pour les 5 ans), qui délivrent l'un et l'autre un ticket d'entrée pour “l'Amérique” à ceux qui s'y imposent, auront lieu pour la première fois le même jour (27 décembre) à l'occasion d'une réunion plus que jamais qualificative. Une sorte de cadeau de Noël de dernière minute dont l'initiative est salvatrice, autant pour le spectacle que pour l'intérêt sportif, et qui pourrait (re)donner un coup de fouet au désuet Prix de Belgique.
Ce n'est pas la seule nouveauté qui apparaît cette saison sur le calendrier de ce meeting d'hiver, puisqu'une dixième épreuve (réservée aux apprentis et lads-jockeys) a été ajoutée au programme de la réunion du Prix d'Amérique, sponsorisé pour la deuxième fois par le voyagiste Opodo. Ces derniers ne manqueront d'ailleurs pas de lutter âprement (à l'attelé comme sous la selle) dans la quête du maillot Blanc (N.D.L.R. : celui récompensant le meilleur jeune) à l'occasion des challenges Marolles-en-Brie (voir par ailleurs). Composée de 11 groupes I et de 79 quintés, cette Ligue des Champions équine verra les dispositions de ses 122 courses européennes et 23 épreuves internationales aménagées. En clair, offrir une plus grande homogénéité entre les trotteurs étrangers (dont le nombre de succès de cesse d'accroître de meeting en meeting) et les “frenchies”, qui sont parfois, voire souvent, mis à mal par leurs adversaires scandinaves et transalpins. Bien qu'elles ne permettent pas d'assurer la recette, en termes d'enjeux, les journées à thème seront reconduites cet hiver, le service communication du Trot tenant à rendre accessible au plus grand nombre, et notamment auprès du jeune public, le spectacle des courses. Le taux de fréquentation aura très clairement son importance, lui aussi, et sera analysé au moment de tirer le rideau sur quatre mois de compétition durant lesquels les protagonistes, espérons-le, pourront donner le meilleur d'eux-mêmes sur la piste.
Populaire, par définition, la réunion de Clôture du Grand National du Trot (appelée maintenant Masters GNT) retrouvera-t-elle sa ferveur d'antan ? Assisterons-nous à l'éclosion de nouveaux talents, notamment dans la jeune génération ? Bold Eagle assumera-t-il son statut de nouvelle star ? De nouveaux records tomberont-ils ? À toutes ces questions, nul n'est pour l'instant capable de répondre. C'est ce qui fait la beauté des courses, le charme d'un sport à la recherche de son glorieux passé et qui attend toujours de se construire un bel avenir.
Si la Société du Cheval Français (rebaptisée LeTrot depuis quelques années) était une flotte navale, le meeting d'hiver constituerait son navire amiral. Même s'il peut parfois donner le sentiment d'un paquebot à la dérive, notamment en semaine, l'hippodrome de Vincennes cristallisera la plupart des attentions durant ces dix-huit semaines de compétition, marquées par les très attendus Prix de Cornulier (24 janvier) et, surtout, Prix d'Amérique (31 janvier).
Satisfaite du mode de fonctionnement des épreuves qui conduisent à la “belle”, la Commission des Programmes a reconduit ses conditions de qualification. Outre le désormais traditionnel système de points mis en place au travers des quatre “B” (Bretagne - Bourbonnais - Bourgogne - Belgique) et la majoration des sommes gagnées en fonction de l'âge des chevaux - 30 % pour les 4 ans (C), 20 % pour les 5 ans (B) et 10 % pour les 6 ans (A) - le Critérium Continental (réservé aux 4 ans) et le Prix Ténor de Baune (pour les 5 ans), qui délivrent l'un et l'autre un ticket d'entrée pour “l'Amérique” à ceux qui s'y imposent, auront lieu pour la première fois le même jour (27 décembre) à l'occasion d'une réunion plus que jamais qualificative. Une sorte de cadeau de Noël de dernière minute dont l'initiative est salvatrice, autant pour le spectacle que pour l'intérêt sportif, et qui pourrait (re)donner un coup de fouet au désuet Prix de Belgique.
Ce n'est pas la seule nouveauté qui apparaît cette saison sur le calendrier de ce meeting d'hiver, puisqu'une dixième épreuve (réservée aux apprentis et lads-jockeys) a été ajoutée au programme de la réunion du Prix d'Amérique, sponsorisé pour la deuxième fois par le voyagiste Opodo. Ces derniers ne manqueront d'ailleurs pas de lutter âprement (à l'attelé comme sous la selle) dans la quête du maillot Blanc (N.D.L.R. : celui récompensant le meilleur jeune) à l'occasion des challenges Marolles-en-Brie (voir par ailleurs). Composée de 11 groupes I et de 79 quintés, cette Ligue des Champions équine verra les dispositions de ses 122 courses européennes et 23 épreuves internationales aménagées. En clair, offrir une plus grande homogénéité entre les trotteurs étrangers (dont le nombre de succès de cesse d'accroître de meeting en meeting) et les “frenchies”, qui sont parfois, voire souvent, mis à mal par leurs adversaires scandinaves et transalpins. Bien qu'elles ne permettent pas d'assurer la recette, en termes d'enjeux, les journées à thème seront reconduites cet hiver, le service communication du Trot tenant à rendre accessible au plus grand nombre, et notamment auprès du jeune public, le spectacle des courses. Le taux de fréquentation aura très clairement son importance, lui aussi, et sera analysé au moment de tirer le rideau sur quatre mois de compétition durant lesquels les protagonistes, espérons-le, pourront donner le meilleur d'eux-mêmes sur la piste.
Populaire, par définition, la réunion de Clôture du Grand National du Trot (appelée maintenant Masters GNT) retrouvera-t-elle sa ferveur d'antan ? Assisterons-nous à l'éclosion de nouveaux talents, notamment dans la jeune génération ? Bold Eagle assumera-t-il son statut de nouvelle star ? De nouveaux records tomberont-ils ? À toutes ces questions, nul n'est pour l'instant capable de répondre. C'est ce qui fait la beauté des courses, le charme d'un sport à la recherche de son glorieux passé et qui attend toujours de se construire un bel avenir.
