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Bold Eagle remporte le Critérium Continental
Aussi riche soit la langue française, elle manque cruellement d'adjectifs, de superlatifs pour qualifier l'immense talent de Bold Eagle. Au lendemain de sa victoire dans le “Continental”, tournons-nous alors vers les chiffres. Et osons-nous à une comparaison avec son père, le champion Ready Cash, et avec la légende de Vincennes, Ourasi.
À l'aube de ses 5 ans, et après trois années de compétition, les chiffres de Bold Eagle donnent le tournis (voir tableau), à l'instar de sa victoire dans le Critérium Continental, qui constituait son dernier rendez-vous classique de la saison.
Des chiffres qui ne sont pas sans rappeler ceux de son père, un certain double vainqueur de Prix d'Amérique : Ready Cash ! Si le “paternel” tient tête au “fils” au nombre de victoires au même âge (21 succès en 26 sorties), Bold Eagle n'est pas loin de réaliser un sans-faute (19 victoires en 22 courses). Bon sang ne saurait mentir ! En revanche, il distance nettement sur le plan comptable, le légendaire Ourasi (6 succès). Hasard ou destin, les deux ont concouru à 22 reprises de 2 à 4 ans.
Invaincu dans les groupes I
Avec quatre consécrations classiques, Bold Eagle devance Ready Cash (3 victoires) et Ourasi (1 succès). Cerise sur le gâteau, le représentant de la casaque Pilarski est tout simplement invaincu dans les groupes I ! Seule “ombre” au tableau, le pensionnaire de Sébastien Guarato n'a pu s'aligner, en raison de problèmes de santé, dans le Critérium des 4 Ans, qui constituait un de ses trois objectifs de l'année. En tout cas, Bold Eagle a fait mieux que ses aînés dans le Critérium Continental (son père avait été victime d'un accrochage). Le dernier dimanche de janvier, il pourrait imiter Offshore Dream, qui s'imposa dans le “Continental” avant d'obtenir le sacre américain. D'ailleurs, ce dernier est l'ultime représentant des 5 ans à avoir inscrit à son palmarès l'épreuve reine (2007).
Un “chocolat” belge
Avant de prendre part à “l'Amérique”, Bold Eagle participera au Prix de Belgique (17 janvier), épreuve remportée à quatre reprises par Ourasi, et ce en rendant la distance. Dans la foulée, le “roi fainéant” décrocha le rêve américain en 1986, 1987 et 1988. Dans cette ultime préparatoire, le partenaire de Franck Nivard s'élancera en tête...
“Ça sent bon l'Amérique”
Au niveau des chiffres, sur la période allant de 2 à 4 ans, Bold Eagle n'a rien à envier (bien au contraire !) à Ready Cash et Ourasi, qui comptent à eux deux six Prix d'Amérique ! Des “stats” qui ne sont que le brillant reflet de son immense talent. Et comme on pouvait l'entendre dimanche dernier : “Celui-là, il ne va pas en gagner qu'un seul Prix d'Amérique !”
