Depuis sa création, cette épreuve a été remportée pour moitié par des trotteurs français, dont Timoko en 2014. L'an dernier, l'élève de Richard Westerink n'avait pu renouveler son bail. Cette fois, bien qu'il s'élance avec le numéro 8 derrière l'autostart (2.100 mètres), il lorgne les 85.000 euros promis au lauréat ; de quoi se rapprocher du plus riche trotteur de France.
“Ce n'est pas qu'une histoire de journalistes. Sans être obsessionnel, dépasser aux gains Ready Cash (N.D.L.R. : 4,3 millions d'euros), ce ne serait pas un mince exploit. Une fierté…” Richard Westerink ne se cache jamais et ne pratique pas la langue de bois. “On se situe à un peu plus de 185.000 € de lui. En gagnant samedi, il ne resterait que 100.000 € à prendre.” L'entraîneur revient alors sur le passé récent et le présent : “L'Elitloppet, on aurait pu mieux faire. Je perds contre Fabrice (Souloy) au tirage au sort des places en finale. Il a choisi en premier avec Un Mec d'Héripré. On se retrouve ainsi avec le n°2. Avec le n°1, je ne dis surtout pas que l'on aurait gagné, mais nous nous serions classés mieux que quatrièmes. C'était hier ; maintenant, il faut vaincre samedi. Timoko ne se ressent pas de ses efforts. Je ne vais pas vous dire qu'il est mieux, mais il n'est pas moins bien qu'avant la Suède. On connaît nos adversaires. Il y a deux ans, nous avons gagné avec le n°10 ; l'an passé, on a perdu avec le n°5. Comme quoi…”
La confiance de l'entraîneur d'Oasis Bi
Stefan Pettersson est le premier supporter de Timoko (“C'est le favori, quoi de plus normal ?”), mais espère le battre avec son pensionnaire : “Depuis qu'Oasis Bi (n°3) l'a devancé ici même, il y a un an, Timoko l'a toujours battu en six tentatives. L'Elitloppet n'était pas un objectif (N.D.L.R. : sixième en finale). Là, il est au mieux. J'espère qu'on sera devant lui à l'arrivée. Björn Goop ne peut pas être associé à Timoko et au mien, et Johnny Takter court à Boden, c'est donc Claes Svensson qui sera son driver. Ils ont déjà gagné ensemble. Aucune inquiétude donc.”
Trebol, en courant battu...
Si les deux dauphins de BoldEagle dans le dernier Prix d'Amérique semblent être des candidatures incontournables, il convient de s'intéresser à celles des autres chevaux entraînés en France. Honneur à Trebol (n°5), le vainqueur sortant. Gabriel Pou Pou aborde sereinement l'événement : “Il est rentré fatigué de Copenhague. La dernière fois, je n'ai pas pris la bonne décision. Je sens mon cheval revenir au mieux. Évidemment, il est meilleur lorsque l'on court pour la cinquième place et non après la victoire. Je suis heureux en tout cas d'être là…”
Philippe Daugeard dans son “Univers”...
Habitué des pistes finlandaises, Philippe Daugeard revient avec le plus grand des plaisirs, d'autant que “je retrouve de très bonnes sensations avec Univers de Pan (n°4). Je compte sur lui pour une belle prestation…”
De son côté, le “croqueur de groupes I” qu'est Fabrice Souloy présentera Pascia'Lest (n°9). Sait-on jamais car, comme Quick Fix (n°1) et Mellby Viking (n°7), le trotteur italien n'est pas hors d'affaire.
“Ce n'est pas qu'une histoire de journalistes. Sans être obsessionnel, dépasser aux gains Ready Cash (N.D.L.R. : 4,3 millions d'euros), ce ne serait pas un mince exploit. Une fierté…” Richard Westerink ne se cache jamais et ne pratique pas la langue de bois. “On se situe à un peu plus de 185.000 € de lui. En gagnant samedi, il ne resterait que 100.000 € à prendre.” L'entraîneur revient alors sur le passé récent et le présent : “L'Elitloppet, on aurait pu mieux faire. Je perds contre Fabrice (Souloy) au tirage au sort des places en finale. Il a choisi en premier avec Un Mec d'Héripré. On se retrouve ainsi avec le n°2. Avec le n°1, je ne dis surtout pas que l'on aurait gagné, mais nous nous serions classés mieux que quatrièmes. C'était hier ; maintenant, il faut vaincre samedi. Timoko ne se ressent pas de ses efforts. Je ne vais pas vous dire qu'il est mieux, mais il n'est pas moins bien qu'avant la Suède. On connaît nos adversaires. Il y a deux ans, nous avons gagné avec le n°10 ; l'an passé, on a perdu avec le n°5. Comme quoi…”
La confiance de l'entraîneur d'Oasis Bi
Stefan Pettersson est le premier supporter de Timoko (“C'est le favori, quoi de plus normal ?”), mais espère le battre avec son pensionnaire : “Depuis qu'Oasis Bi (n°3) l'a devancé ici même, il y a un an, Timoko l'a toujours battu en six tentatives. L'Elitloppet n'était pas un objectif (N.D.L.R. : sixième en finale). Là, il est au mieux. J'espère qu'on sera devant lui à l'arrivée. Björn Goop ne peut pas être associé à Timoko et au mien, et Johnny Takter court à Boden, c'est donc Claes Svensson qui sera son driver. Ils ont déjà gagné ensemble. Aucune inquiétude donc.”
Trebol, en courant battu...
Si les deux dauphins de BoldEagle dans le dernier Prix d'Amérique semblent être des candidatures incontournables, il convient de s'intéresser à celles des autres chevaux entraînés en France. Honneur à Trebol (n°5), le vainqueur sortant. Gabriel Pou Pou aborde sereinement l'événement : “Il est rentré fatigué de Copenhague. La dernière fois, je n'ai pas pris la bonne décision. Je sens mon cheval revenir au mieux. Évidemment, il est meilleur lorsque l'on court pour la cinquième place et non après la victoire. Je suis heureux en tout cas d'être là…”
Philippe Daugeard dans son “Univers”...
Habitué des pistes finlandaises, Philippe Daugeard revient avec le plus grand des plaisirs, d'autant que “je retrouve de très bonnes sensations avec Univers de Pan (n°4). Je compte sur lui pour une belle prestation…”
De son côté, le “croqueur de groupes I” qu'est Fabrice Souloy présentera Pascia'Lest (n°9). Sait-on jamais car, comme Quick Fix (n°1) et Mellby Viking (n°7), le trotteur italien n'est pas hors d'affaire.