Gérald Mossé connaît, par coeur, ce parcours.
Travaux à Longchamp obligent, ce sont les 2.400 mètres de Chantilly qui accueillent ce 95e Prix de l’Arc de Triomphe. Pour l’occasion, Gérald Mossé détaille ce parcours corde à droite ô combien sélectif. Avec un dénivelé de dix mètres en montée dans la ligne droite.
“Les 2.400 mètres de Longchamp et Chantilly sont complètement différents, et donc difficilement comparables.
A chantilly, il n’y a pas réellement de pièges, mais le parcours est un peu particulier, vraiment pas facile.
Dès le départ, on tourne à gauche. Il est donc préférable de rester sur la gauche de la piste pour pouvoir couper le virage, et ainsi ne pas faire un “S” inutile avec les chevaux qui ont des numéros à l’extérieur.
Les chevaux de l’intérieur (petits numéros), eux, doivent faire un effort s’ils veulent garder leur position aux 2.000 mètres, où ça commence à être droit. En revanche, ceux qui ont été à gauche ont “coupé le fromage”, et se retrouvent en avant par rapport aux autres.
Un numéro à l’extérieur ne constitue donc pas un inconvénient ici.
Ensuite, cela monte progressivement jusqu’aux Grandes Ecuries. Avant d’y arriver, il y a un passage de route : large et bien dessiné, il est assez facile à franchir.
À partir de là, commence un grand tournant avec une descente assez prolongée. Normalement, les chevaux ont un bon équilibre et parviennent à rester sur un rythme de course plutôt bon.
Après les Grandes Ecuries, ça tourne toujours. On arrive ensuite en plein milieu du tournant, qui est le point le plus bas de la piste. À partir de là, ça remonte jusqu’à la Mère Marie (du nom de la petite chapelle qui borde la piste sur la gauche), qui marque la sortie du tournant. C’est normalement un passage qui ne doit pas nécessiter trop d’effort pour les chevaux, afin qu’ils puissent progressivement commencer le leur un peu plus loin.
On entre donc dans la ligne droite qui est en fait un faux plat montant jusqu’à la fin.
Là, si tout le monde peut s’exprimer dans les 400 derniers mètres, il y a toujours la possibilité d’aller jusqu’au poteau chercher les chevaux qui sont devant, à condition d’avoir des ressources.
Concernant le niveau de difficulté du tracé cantilien, je lui mettrais 8/10. Il y a quand même une montée, une descente, un tournant qui est assez long, puis on remonte dans la ligne droite pour finir. C’est un vrai parcours, pas une promenade !”
Travaux à Longchamp obligent, ce sont les 2.400 mètres de Chantilly qui accueillent ce 95e Prix de l’Arc de Triomphe. Pour l’occasion, Gérald Mossé détaille ce parcours corde à droite ô combien sélectif. Avec un dénivelé de dix mètres en montée dans la ligne droite.
“Les 2.400 mètres de Longchamp et Chantilly sont complètement différents, et donc difficilement comparables.
A chantilly, il n’y a pas réellement de pièges, mais le parcours est un peu particulier, vraiment pas facile.
Dès le départ, on tourne à gauche. Il est donc préférable de rester sur la gauche de la piste pour pouvoir couper le virage, et ainsi ne pas faire un “S” inutile avec les chevaux qui ont des numéros à l’extérieur.
Les chevaux de l’intérieur (petits numéros), eux, doivent faire un effort s’ils veulent garder leur position aux 2.000 mètres, où ça commence à être droit. En revanche, ceux qui ont été à gauche ont “coupé le fromage”, et se retrouvent en avant par rapport aux autres.
Un numéro à l’extérieur ne constitue donc pas un inconvénient ici.
Ensuite, cela monte progressivement jusqu’aux Grandes Ecuries. Avant d’y arriver, il y a un passage de route : large et bien dessiné, il est assez facile à franchir.
À partir de là, commence un grand tournant avec une descente assez prolongée. Normalement, les chevaux ont un bon équilibre et parviennent à rester sur un rythme de course plutôt bon.
Après les Grandes Ecuries, ça tourne toujours. On arrive ensuite en plein milieu du tournant, qui est le point le plus bas de la piste. À partir de là, ça remonte jusqu’à la Mère Marie (du nom de la petite chapelle qui borde la piste sur la gauche), qui marque la sortie du tournant. C’est normalement un passage qui ne doit pas nécessiter trop d’effort pour les chevaux, afin qu’ils puissent progressivement commencer le leur un peu plus loin.
On entre donc dans la ligne droite qui est en fait un faux plat montant jusqu’à la fin.
Là, si tout le monde peut s’exprimer dans les 400 derniers mètres, il y a toujours la possibilité d’aller jusqu’au poteau chercher les chevaux qui sont devant, à condition d’avoir des ressources.
Concernant le niveau de difficulté du tracé cantilien, je lui mettrais 8/10. Il y a quand même une montée, une descente, un tournant qui est assez long, puis on remonte dans la ligne droite pour finir. C’est un vrai parcours, pas une promenade !”