pronoturf-Elodie et Phil 59

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    ERIC RAFFIN : “JE NE ME SUIS JAMAIS SENTI AUSSI BIEN À CHEVAL”- 19/01/17

    elodie
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    Message  elodie Jeu 19 Jan - 8:47

    raffin - ERIC RAFFIN : “JE NE ME SUIS JAMAIS SENTI AUSSI BIEN À CHEVAL”- 19/01/17 09ab5910

    Entretien avec Eric Raffin.
    L'histoire entre Éric Raffin et le “Cornulier” dure depuis 2002 et ce, sans aucune interruption. Dimanche, le Vendéen sellera Tornade du Digeon pour la dixième fois en un an et il compte faire mieux que sa sixième place dans l'édition 2016.

    Sacré meilleur jockey 2016, Éric Raffin compte désormais autant d'Étrier d'Or que d'Argent, cinq.

    Alors que ce titre se jouait souvent à quelques victoires d'écart depuis la suprématie de Philippe Masschaele (68 d'avance sur le deuxième en 2004 pour le célèbre Belge), le fils de Jean Raffin l'a emporté haut la main ces deux dernières années avec quinze succès d'avance en 2015 et quatorze la saison dernière. Dimanche, il aborde la plus prestigieuse épreuve au trot monté avec une très grande motivation, même s'il sait qu'il n'a que la cinquième ou sixième chance de la course.



    • Ne trouvez-vous pas que le “Cornulier” vous réussit très bien ?


    Éric Raffin. Il est vrai que j'ai souvent obtenu de bons classements. En général, je n'ai pas été malheureux dans cette épreuve. Les statistiques ne sont pas très mauvaises, je pense...



    • Trois victoires, autant de premiers accessits et deux quatrièmes places. Depuis votre première participation avec Historien (6e) en 2002, vous l'avez toujours couru.

    Je ne suis étonné qu'à moitié mais je croyais en avoir loupé un. J'ai eu la chance de n'être jamais accidenté et d'avoir toujours une monte. Pour les résultats, c'est super. J'ai aussi loupé des vainqueurs, Singalo et Magnificent Rodney, mais sans regret. Pour le premier, j'avais voulu rester réglo avec Franck Leblanc pour monter Save The Quick et pour le second, cela a permis à Franck (Nivard) de gagner... Non, aucun regret.



    • Mais que des bons souvenirs.


    Bien sûr, avec Joyau d'Amour en 2003. Un grand moment ! C'est ton premier “Cornulier”. Tu n'as que vingt et un an. Tu t'envoles. Avec Roxane Griff, le gagner alors qu'elle a 9 et 10 ans, magnifique ! En plus, nous avons eu à chaque fois une super-course, un bon parcours. J'ai senti que j'avais travaillé un peu. Nous n'avons jamais gagné d'une heure. Tout s'est bien enchaîné. Aussi, j'ai pris une très belle deuxième place avec Priscilla Blue. Pour Louis (Baudron), c'était vraiment sympa. Cela fait partie de mes grands moments du “Cornulier”. Avec Save The Quick, deuxième elle aussi, il avait fallu lutter sévèrement.



    • Vous avez toujours dit que cette épreuve était vraiment à part des autres groupes I.


    Elle reste LA grande course. On peut dire ce que l'on veut, même si l'aspect financier peut passer parfois au second plan, mais c'est un prix de 700.000 € alors que pour les classiques les plus richement dotés arrivants juste après, l'allocation est de 240.000 €. Presque trois fois plus, c'est dire l'importance de la course. Quand tu gagnes le “Cornulier”, tu as atteint le Graal. Il y en a un par an et souvent cela se joue à rien. Il faut être dans les bons coups, au bon moment. C'est souvent plein avec dix-huit partants. Le départ est très important.



    • Comme en 2016, vous monterez Tornade du Digeon. Vous aviez émis des regrets après votre sixième place.


    Comme je ne la connaissais pas vraiment, j'avais pris mes précautions en partant, mais trop.  Il faut que je la monte plus dans le rail (sic) car l'an dernier, j'étais sorti du dernier tournant en cinquième épaisseur. Impossible ! Je vais la courir pour être quatrième ou cinquième, en espérant mieux. Cela dit, avant le coup, je me vois une bonne chance. La jument est fraîche et je lui fais confiance. Je ne gagnerai pas mais je peux être sur le podium. J'ai du respect pour Tornade du Digeon mais ce n'est pas Roxane Griff. Il ne faut pas oublier que cette dernière avait terminé deuxième de Ready Cash dans un Prix d'Amérique. C'était une championne, la jument la plus riche d'Europe.



    • Quels sont vos favoris pour dimanche ?

    J'aime beaucoup Attentionally, une jument très dure, déferrée des quatre et munie de ses grandes œillères, Bilibili, sur la montante et qui vient de faire une belle course dans le “Calvados” et Bellissima France, toujours montée au millimètre. Cette dernière est un coup sûr à l'arrivée mais je le répète, elle est toujours montée au millimètre. Attention à Bird Parker, le meilleur de la course en classe pure et déjà gagnant de deux groupes I, sous la selle ! J'adorais Tornado Bello, cet été, mais il nous a laissés sur notre faim ces derniers temps. Astor du Quenne se transcende dans les grandes occasions. La course s'annonce belle mais il n'y aura pas un grandissime favori. 



    • Revenons sur votre année 2016 avec, à la clé ,un cinquième Étrier d'Or obtenu avec un écart conséquent .


    J'ai eu de la chance en ayant la possibilité de monter des bons chevaux et tout s'est bien enchaîné. Cinq, c'est beau. Maintenant, il y a des jeunes qui tapent dans la butte (sic). Pour être Étrier d'Or, il faut se battre à 200 %. Même si c'est mon métier, en 2017, il y a des samedis où je vais préférer aller voir mon fils jouer au football, plutôt que d'aller à Caen. Cela n'enlève rien à ma motivation pour tenter de conserver mon titre. Et puis, j'ai surtout un autre objectif, celui de remporter mille victoires au trot monté (il en est à 928) mais ce ne sera pas pour cette année. Je ne me suis jamais senti aussi bien à cheval. Je ne peine pas du tout, étant en bonne condition physique et j'arrive à garder le bon poids pour monter à 67 kg.



    • Est-ce que la monte en avant est moins fatigante que la traditionnelle ?


    Pour moi, oui. On fait moins mal aux chevaux et à nous aussi.



    • Vous avez été un des premiers à vouloir imiter Philippe Masschaele ?


    J'ai eu un déclic avec Philippe. Il avait monté un cheval après moi avec lequel ça ne passait pas et avec lui, ça allait tout seul. Je me suis dit : “Soit je suis un guignol, soit c’est un sorcier”. J'étais dans une période de doute et j'ai essayé une jument très compliquée chez mon père, en raccourcissant mes étriers. Elle volait. Philippe gagnait pratiquement cent vingt courses par an. Ce n'était pas par hasard. D'ailleurs, cela me fait mal au cœur de ne plus trop le voir courir monté. C'est un métier compliqué, ingrat et nous ne sommes que de passage, comme pour tout dans la vie.




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