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Dans les années 1860, on a construit l’hippodrome avant l’église à Deauville. C’est dire l’importance des courses ici et de facto, celle du Grand Prix qui rend hommage à la ville. Il est devenu moins prestigieux au fil du temps mais c’est un groupe II qui a fière allure cette année avec de bons chevaux au départ. Doha Dream fait partie de ceux-là et tentera de renouer avec le succès.
Qu’aurait fait Doha Dream, sans ses déboires, dans le Grand Prix de Saint-Cloud ? C’est difficile à dire et on ne peut être sûr de rien car il restait quatre cents mètres à parcourir. En revanche, ce qui semble certain, c’est que le fils de Shamardal n’avait pas l’action d’un cheval battu le long du rail intérieur. Au contraire, celle-ci était très plaisante. Ensuite, dans le Prix de Reux ici même, Doha Dream a échoué d’un cheveu face à Tibérian, qu’il retrouve ici. Une course sans guère de train où il a tardé à trouver son action à la distance et dans laquelle il a couvert plus de terrain que le lauréat. Doha Dream est donc tout à fait en mesure de prendre sa revanche. “Il a très bien couru en dernier lieu, dans ce qui était un peu une épreuve préparatoire, remarque Rupert Pritchard-Gordon, représentant de l’écurie Al Shaqab Racing en France. Il est très honnête et régulier. Si la piste s’assouplissait, cela ne serait pas un désavantage pour lui. Il a un peu de fraîcheur. C’est une chance régulière”.
Tibérian, vainqueur de la course référence
Le précité Tibérian a gagné assez facilement en dernier lieu en imposant son rythme au Prix de Reux, la course référence dans laquelle Savoir Vivre, a fini sixième. Aimant animer les débats, Tibérian retrouve une piste qui lui confère un avantage tactique et il est tout à fait capable de poursuivre sur sa lancée sous la selle d’Olivier Peslier, inspiré à York jeudi avec Coronet (2e).
Gare aux visiteurs !
Il n’a pas été en mesure de gagner mieux qu’un gros handicap cette année, toutefois Frontiersman devra être considéré pour le succès dans ce groupe II. Jugé sur sa deuxième place dans la Coronation Cup (Gr. I), à Epsom, entre Highland Reel et Hawkbill, il a même la première chance théorique, en ce sens où il détient la meilleure performance datant de moins de trois mois. Dépendant de l’entraînement Appleby, celui de Sobetsu mais aussi de Bay of Poets, Frontiersman est, peut-être, le meilleur pari de la course. Autre visiteur dont il faudra se méfier vivement : SavoirVivre. Très bon à 3 ans, il a même participé au Prix de l’Arc de Triomphe (8e) mais n’a pas été épargné par les ennuis de santé cette saison. “Victime d’une infection en début d’année, il a dû être arrêté pendant trois mois, apprend Jean-Pierre Carvalho, son mentor. Repris début juillet, il a pu faire sa rentrée le 6 août, à Deauville mais ce n’était pas facile pour lui dans un tel contexte. Cependant, il n’a pas si mal couru. Je pense que cette sortie lui a fait beaucoup de bien ; il a dû monter là-dessus, en espérant que cela suffise pour défendre son titre.” Il peut sûrement finir dans les trois premiers s’il s’approche de sa meilleure valeur. Enfin, Garlingari, toujours vaillant du haut de ses 6 ans, a été d’une régularité remarquable depuis le printemps (2.2.2.) et mériterait de bien faire dans ce groupe II. Il en a les moyens, cela ne fait aucun doute. C’est une belle course.
LE PALMARÈS DEPUIS 2000 :
Ci-dessous un tableau répertoriant les dix-sept derniers vainqueurs du Grand Prix de Deauville, accompagné de leur course précédant leur victoire sur la côte normande et leur éventuelle participation au Prix de l’Arc de Triomphe.
À la lecture de ce tableau, on constate qu’il n’y a pas un profil type pour remporter le Grand Prix de Deauville (épreuve créée en 1866). Parmi les dix-sept derniers lauréats de ce groupe II , quatorze étaient entraînés en France, deux en Angleterre (Holding Court et Jukebox Jury) et un en Allemagne (Savoir Vivre). Les mâles et hongres se sont montrés dominateurs, seules Cocktail Queen et Siljan’s Saga sont en effet parvenues à vaincre depuis 2000. Ouvert aux 3 ans et au-dessus, cette épreuve a été enlevée par sept 3 ans, cinq 4 ans et autant de 5 ans au cours des dix-sept dernières éditions. Parmi ces lauréats, difficile de passer sous silence Cirrus des Aigles. Auteur d’une carrière exceptionnelle, le champion de Corine Barande-Barbe a réalisé l’exploit de remporter sept groupes I (Champion Stakes, Dubai Sheema Classic, trois Prix Ganay, Prix d’Ispahan et Coronation Cup). Cinq autres sont également parvenus à s’imposer au plus haut niveau : Jukebox Jury (Preis von Europa et Irish St-Leger), Getaway (Deutschland-Preis et Grosser Preis von Baden), Cherry Mix (Gran Premio del Jockey Club, Pokal der Sparkasse et Premio Roma), Polish Summer (Dubai Sheema Classic) et Holding Court (Prix du Jockey-Club). Enfin, parmi les vainqueurs du Grand Prix de Deauville ayant participé au Prix de l’Arc de Triomphe, on constate un bon comportement d’ensemble des pensionnaires d’André Fabre dans l’épreuve mythique du premier dimanche d’octobre (Masterstroke 3e en 2012, Getaway 4e en 2007 et Cherry Mix 2e en 2004).
Qu’aurait fait Doha Dream, sans ses déboires, dans le Grand Prix de Saint-Cloud ? C’est difficile à dire et on ne peut être sûr de rien car il restait quatre cents mètres à parcourir. En revanche, ce qui semble certain, c’est que le fils de Shamardal n’avait pas l’action d’un cheval battu le long du rail intérieur. Au contraire, celle-ci était très plaisante. Ensuite, dans le Prix de Reux ici même, Doha Dream a échoué d’un cheveu face à Tibérian, qu’il retrouve ici. Une course sans guère de train où il a tardé à trouver son action à la distance et dans laquelle il a couvert plus de terrain que le lauréat. Doha Dream est donc tout à fait en mesure de prendre sa revanche. “Il a très bien couru en dernier lieu, dans ce qui était un peu une épreuve préparatoire, remarque Rupert Pritchard-Gordon, représentant de l’écurie Al Shaqab Racing en France. Il est très honnête et régulier. Si la piste s’assouplissait, cela ne serait pas un désavantage pour lui. Il a un peu de fraîcheur. C’est une chance régulière”.
Tibérian, vainqueur de la course référence
Le précité Tibérian a gagné assez facilement en dernier lieu en imposant son rythme au Prix de Reux, la course référence dans laquelle Savoir Vivre, a fini sixième. Aimant animer les débats, Tibérian retrouve une piste qui lui confère un avantage tactique et il est tout à fait capable de poursuivre sur sa lancée sous la selle d’Olivier Peslier, inspiré à York jeudi avec Coronet (2e).
Gare aux visiteurs !
Il n’a pas été en mesure de gagner mieux qu’un gros handicap cette année, toutefois Frontiersman devra être considéré pour le succès dans ce groupe II. Jugé sur sa deuxième place dans la Coronation Cup (Gr. I), à Epsom, entre Highland Reel et Hawkbill, il a même la première chance théorique, en ce sens où il détient la meilleure performance datant de moins de trois mois. Dépendant de l’entraînement Appleby, celui de Sobetsu mais aussi de Bay of Poets, Frontiersman est, peut-être, le meilleur pari de la course. Autre visiteur dont il faudra se méfier vivement : SavoirVivre. Très bon à 3 ans, il a même participé au Prix de l’Arc de Triomphe (8e) mais n’a pas été épargné par les ennuis de santé cette saison. “Victime d’une infection en début d’année, il a dû être arrêté pendant trois mois, apprend Jean-Pierre Carvalho, son mentor. Repris début juillet, il a pu faire sa rentrée le 6 août, à Deauville mais ce n’était pas facile pour lui dans un tel contexte. Cependant, il n’a pas si mal couru. Je pense que cette sortie lui a fait beaucoup de bien ; il a dû monter là-dessus, en espérant que cela suffise pour défendre son titre.” Il peut sûrement finir dans les trois premiers s’il s’approche de sa meilleure valeur. Enfin, Garlingari, toujours vaillant du haut de ses 6 ans, a été d’une régularité remarquable depuis le printemps (2.2.2.) et mériterait de bien faire dans ce groupe II. Il en a les moyens, cela ne fait aucun doute. C’est une belle course.
LE PALMARÈS DEPUIS 2000 :
Ci-dessous un tableau répertoriant les dix-sept derniers vainqueurs du Grand Prix de Deauville, accompagné de leur course précédant leur victoire sur la côte normande et leur éventuelle participation au Prix de l’Arc de Triomphe.
À la lecture de ce tableau, on constate qu’il n’y a pas un profil type pour remporter le Grand Prix de Deauville (épreuve créée en 1866). Parmi les dix-sept derniers lauréats de ce groupe II , quatorze étaient entraînés en France, deux en Angleterre (Holding Court et Jukebox Jury) et un en Allemagne (Savoir Vivre). Les mâles et hongres se sont montrés dominateurs, seules Cocktail Queen et Siljan’s Saga sont en effet parvenues à vaincre depuis 2000. Ouvert aux 3 ans et au-dessus, cette épreuve a été enlevée par sept 3 ans, cinq 4 ans et autant de 5 ans au cours des dix-sept dernières éditions. Parmi ces lauréats, difficile de passer sous silence Cirrus des Aigles. Auteur d’une carrière exceptionnelle, le champion de Corine Barande-Barbe a réalisé l’exploit de remporter sept groupes I (Champion Stakes, Dubai Sheema Classic, trois Prix Ganay, Prix d’Ispahan et Coronation Cup). Cinq autres sont également parvenus à s’imposer au plus haut niveau : Jukebox Jury (Preis von Europa et Irish St-Leger), Getaway (Deutschland-Preis et Grosser Preis von Baden), Cherry Mix (Gran Premio del Jockey Club, Pokal der Sparkasse et Premio Roma), Polish Summer (Dubai Sheema Classic) et Holding Court (Prix du Jockey-Club). Enfin, parmi les vainqueurs du Grand Prix de Deauville ayant participé au Prix de l’Arc de Triomphe, on constate un bon comportement d’ensemble des pensionnaires d’André Fabre dans l’épreuve mythique du premier dimanche d’octobre (Masterstroke 3e en 2012, Getaway 4e en 2007 et Cherry Mix 2e en 2004).
