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Le point de vue de Gérard Samama, propriétaire depuis 55 ans, membre du Comité de l’Association PP, membre du Conseil du Plat à France Galop.
Afin de faire face à une situation financière mal-en-point (mais pourquoi diable a-t-on choisi ce moment pour refaire Longchamp ?), le Conseil d’Administration de France Galop a mis au point un plan de réduction des allocations, à une forte majorité (10 voix sur 12), seuls les PP s’y étant opposés.
Ces mesures, largement diffusées puis présentées mardi 10 octobre dernier au Conseil du Plat (et de l’Obstacle), sont loin de faire l’unanimité. Plusieurs d’entre elles ont même soulevé une véritable bronca, car elles mettent en péril toute l’institution.
Ainsi, la baisse importante des indemnités de transport, celle de près de 50 % des primes propriétaires pour les chevaux de 6 ans et plus, la suppression de la prime éleveur pour ces mêmes chevaux, et la suppression de la 5e place dans les courses PMH, déjà pauvrement dotées, vont entraîner une fuite des petits propriétaires, qui ne pourront faire face à ces baisses importantes. Et qu’on ne nous parle pas d’un retour futur à la croissance. Une fois partis, ces propriétaires seront perdus pour toujours.
Ajoutez à cela, l’abandon de la compensation de la TVA (une préoccupation majeure selon nos dirigeants au double discours), le choix de baisser les primes propriétaires plutôt que les nominaux, l’incroyable augmentation des encouragements d’un certain nombre de courses de groupe I (vous savez, celles qui ont surtout été gagnées cette année par les anglais et les irlandais). Cela montre que le conseil d’administration a cédé au lobbying des organismes de ventes et aux éleveurs vendeurs, pour qui, seuls comptent leurs intérêts.
Conscient de l’opposition de la majorité des socioprofessionnels, le président de Rothschild a affirmé que rien encore n’était définitif et qu’il étudierait avec la plus grande attention les observations et les propositions qui lui seront très rapidement soumises. C’est exactement ce que les PP ont fait en chiffrant très précisément leur plan. Si Édouard de Rothschild est sincère, alors nous serons entendus.
En attendant, je me demande comment les présidents des syndicats des propriétaires et des éleveurs ont pu voter de telles mesures. Je pense que leurs adhérents apprécieront !
D’un naturel optimiste, je garde l’espoir que le président tiendra compte des positions largement exprimées et saura apporter les changements indispensables à ce projet mortifère.
Afin de faire face à une situation financière mal-en-point (mais pourquoi diable a-t-on choisi ce moment pour refaire Longchamp ?), le Conseil d’Administration de France Galop a mis au point un plan de réduction des allocations, à une forte majorité (10 voix sur 12), seuls les PP s’y étant opposés.
Ces mesures, largement diffusées puis présentées mardi 10 octobre dernier au Conseil du Plat (et de l’Obstacle), sont loin de faire l’unanimité. Plusieurs d’entre elles ont même soulevé une véritable bronca, car elles mettent en péril toute l’institution.
Ainsi, la baisse importante des indemnités de transport, celle de près de 50 % des primes propriétaires pour les chevaux de 6 ans et plus, la suppression de la prime éleveur pour ces mêmes chevaux, et la suppression de la 5e place dans les courses PMH, déjà pauvrement dotées, vont entraîner une fuite des petits propriétaires, qui ne pourront faire face à ces baisses importantes. Et qu’on ne nous parle pas d’un retour futur à la croissance. Une fois partis, ces propriétaires seront perdus pour toujours.
Ajoutez à cela, l’abandon de la compensation de la TVA (une préoccupation majeure selon nos dirigeants au double discours), le choix de baisser les primes propriétaires plutôt que les nominaux, l’incroyable augmentation des encouragements d’un certain nombre de courses de groupe I (vous savez, celles qui ont surtout été gagnées cette année par les anglais et les irlandais). Cela montre que le conseil d’administration a cédé au lobbying des organismes de ventes et aux éleveurs vendeurs, pour qui, seuls comptent leurs intérêts.
Conscient de l’opposition de la majorité des socioprofessionnels, le président de Rothschild a affirmé que rien encore n’était définitif et qu’il étudierait avec la plus grande attention les observations et les propositions qui lui seront très rapidement soumises. C’est exactement ce que les PP ont fait en chiffrant très précisément leur plan. Si Édouard de Rothschild est sincère, alors nous serons entendus.
En attendant, je me demande comment les présidents des syndicats des propriétaires et des éleveurs ont pu voter de telles mesures. Je pense que leurs adhérents apprécieront !
D’un naturel optimiste, je garde l’espoir que le président tiendra compte des positions largement exprimées et saura apporter les changements indispensables à ce projet mortifère.
