pronoturf-Elodie et Phil 59

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    DOSSIER SPÉCIAL : GRAND PRIX D’AMÉRIQUE 2018

    elodie
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    Message  elodie Lun 22 Jan - 14:12

    Ce dimanche 28 janvier à Vincennes, c’est le Grand Jour pour les afficionados du Trot. Ils devraient assister à un Grand Prix d’Amérique exceptionnel. Si Bold Eagle vise un troisième succès de suite dans cette prestigieuse épreuve, il ne court pas seul, loin s’en faut. Le meilleur trotteur suédois, Readly Express, sera de la partie. Et il fait figure de terreur. Son impressionnante victoire dans le Prix Ténor de Baune est encore dans nos mémoires. Et puis Bird Parker, qui a remporté deux courses « B » préparatoires, est un autre lauréat potentiel, à l’image de Propulsion, qui arrive sur cette course avec beaucoup de fraîcheur. Que le meilleur gagne.



    Les engagés




    Belina Josselyn à l'exercice



    Mon premier Prix d'Amérique : Yves Bertrand




    Roxane Griff, la jument aux deux “Cornulier” (2014 et 2015), était également très bonne à l'attelage, pour preuve sa deuxième place derrière Ready Cash à l'occasion du Prix d’Amérique 2012 ; trois autres ont suivi, mais son éleveur-propriétaire, Yves Bertrand, se souvient du premier comme si c'était hier… “Un an plus tôt, en 2011 donc, lorsque “Paris-Turf” était venu faire un reportage à la maison, j'avais dit :“Attention, j'ai des espoirs pour le Prix d'Amérique !”On m'avait pris pour un optimiste.Or, avec vingt mètres de plus, c'était gagné. Je m'en souviens très bien, évidemment. On s'attendait à la troisième ou la quatrième place ; alors, deuxième, sur le coup, nous étions contents. Pourtant, avec du recul, nous pouvions être déçus, car il s'en est fallu de peu. On avait essayé de la courir cachée, comme à son habitude. D'ailleurs, si cela ne s'était pas ouvert dans la ligne droite, on est quatrième ou cinquième tous les deux, avec Ready Cash. Et puis, lui a eu son coup de reins bien connu, et “Roxane” s'est bien relancée elle aussi. C'était une jument dure, une “Dame de fer”, comme on l'a appelée. Elle le devait à ses origines : Kerjacques sur Kerjacques. Sébastien Guarato avait détecté ces atouts et senti qu'elle serait encore meilleure sous la selle. Néanmoins, un mois plus tard, dans le Prix de Paris, elle a battu, à la régulière, celui qui allait devenir son “mari”… D’où Hermès Griff qui est magnifique. Sommes-nous vendeurs ? La raison voudrait qu'on le soit, mais allons-nous être raisonnables ? “Roxane” devrait mettre bas d'un deuxième poulain, par Love You, cette fois, dans une dizaine de jours. Et, pour 2018, rien n'est encore défini quant au choix de l'étalon : j'attends une offre ! En attendant, nous irons sur le podium, cet après-midi, afin de remettre les récompenses au gagnant du Prix Roxane Griff.”





    Mon premier Prix d'Amérique : Pierre Vercruysse


    “En 1988, à mon retour des États-Unis, j'ai eu la chance que M. Békaert me confie Tipouf, entraîné par Patrick Porée. En 1989, nous avons atteint notre première cible en triomphant dans le Grand Prix de l'UET. L'année suivante, nous avons voyagé à travers le monde. Puis, début 1991, nous avons décidé, avec tout son entourage, de nous faire plaisir en participant au Prix d'Amérique, même si le cheval n'évoluait plus à son niveau d'antan. Notre chance était très secondaire et je ne me souviens pas avoir eu la pression. Je prenais cette superbe expérience comme une bonne répétition en vue de prochaines tentatives au sulky de chevaux capables de jouer les premiers rôles. Tipouf s'était élancé le plus vite et avait figuré en bon rang jusqu'en haut de la montée, avant de prendre un uppercut par les champions Ténor de Baune et Rêve d'Udon. Nous avions terminé à la dixième place. Par la suite, je suis monté cinq fois sur le podium, et je garde pour objectif de le gagner. Tout jeune, je ne rêvais pas de prendre part au Prix d'Amérique, mais de le remporter ! Ce ne sera pas pour 2018. Cette édition s'annonce particulièrement relevée. Nous avons assisté à de très bonnes préparatoires, dans lesquelles les meilleurs ont tous “roulé”. Le règlement instauré lors du meeting précédent, avec les quatre “B” disputées à poteau égal et le système de qualifications, porte ses fruits. C'est fabuleux d'avoir un porte-drapeau tel que Bold Eagle et de voir, pour le suspense, que plusieurs de ses challengers ont fait naître le doute sur son éventuel troisième sacre. Je détache un tiercé Bold Eagle-Propulsion-Readly Express, sans réelle préférence pour l'ordre, tout en ayant un faible pour le dernier nommé. Il a pour lui sa jeunesse, le fait de ne pas avoir eu autant de rudes combats que les autres favoris, sa capacité à appliquer toutes les tactiques avec succès, sans oublier son driver, Björn Goop, un gars qui ne “touche pas terre”.



    Mon premier Prix d'Amérique : Sébastien Olivier


    Pour vous emmener jusqu'à l'événement tant attendu du 28 janvier, dix professionnels nous racontent leur première participation au Prix d'Amérique. Après Jean-Claude Hallais, Sébastien Olivier prend le relais pour nous conter sa belle aventure avec Soléa Rivellière.


    Courir le Prix d'Amérique, avec une première chance ou pas, ce n'est pas donné à tout le monde. Les plus humbles prennent cela comme une grande opportunité, à l'image de Sébastien Olivier, sixième de l'édition 2016 au sulky de Soléa Rivellière, qui voit comme une aubaine d'être entré dans ce cercle très fermé. “Cela a été extraordinaire pour moi ! Un rêve pour l'employé que je suis, parcourant surtout la province. Philippe Daugeard, mon patron, qui met son personnel en valeur, m'a donné cette chance. Ayant déjà Univers de Pan (9e) dans la course, il a préféré me faire confiance plutôt que de faire appel à un top driver extérieur pour mener Soléa Rivellière. Et, avec les propriétaires, tout le monde était d'accord. J'ai pris cela comme un cadeau, une reconnaissance après toutes ces années (N.D.L.R. : dix-sept à ce jour).


    On courait pour se faire plaisir et, le jour J, cela a été plus que du plaisir. Je me souviens avoir bien dormi la veille, mais la pression a quand même fini par monter lors du défilé des drivers, effectué à moto. À ce moment-là, avec tout ce public, je me suis dit : “Là, on y est !”.


    Mon but était de ne pas faire de bêtises, surtout au départ. Puis une fois la course enclenchée, j'étais à fond dans mon parcours. Et j'en ai eu un bon. Je n'avais pas la jument la plus forte, mais elle était à 200 %, et j'ai été bien inspiré de me placer côté corde, qui s'est trouvé être le bon wagon, ce jour-là ; cela a été payant.


    Tout de même, j'ai éprouvé un grand soulagement après la course pour ne pas avoir fait d'erreurs. Mais je ne me suis pas senti meilleur pour autant ; je suis resté le même. Dès le lendemain, j'avais de nouveau les pieds sur terre ; c'est le cheval qui fait le driver.


    Pour cette année, la course est assez ouverte et je vois bien le cheval de Philippe Allaire, Bird Parker, qui a encore fait une belle prestation dimanche dernier dans le Prix de Belgique.”



    Mon premier Prix d'Amérique : Jean-Claude Hallais


    J’ai pris part à mon premier Prix d’Amérique en 1973 au sulky de Volnay II (deuxième de Tidalium Pelo avec Claude Giffard l’année précédente). J’étais encore employé chez Pierre Faucon à l’époque, le grand-père de Jean-François Popot. Quelques mois auparavant, on s’était classé deuxième à Munich du Prix des Meilleurs. C’était un très bon cheval. Je m’en occupais au quotidien. Il avait les jambes fragiles et n’avait pu fournir sa meilleure valeur. Il ne détenait pas une première chance. Néanmoins, cela reste un beau souvenir avant beaucoup d’autres.

    À l’époque, on entraînait à Joinville-le-Pont. Aussi, pour se rendre à l’hippodrome de Vincennes, le trajet se faisait à pied, par la route. Je n’ai jamais été de nature stressé en compétition et les jours précédents cette première participation ne m’avaient pas perturbés, pas plus que dans mon sommeil. J’ai senti poindre la pression à une dizaine de minutes seulement du départ. Cette montée d’adrénaline est nécessaire, et représente un besoin même.

    Quand on fait ce métier, on a toujours l’objectif, le désir, de concourir dans le Prix d’Amérique. Cela représente un rêve de gamin alors imaginez quand on le gagne ! J’ai eu la chance d’y participer plusieurs fois comme driver mais aussi entraîneur et de le remporter avec Verdict Gédé. Je me souviens que la veille des Prix d’Amérique, les drivers avaient pour habitude de se retrouver au restaurant le Louis XIII, au centre de Paris, où l’on pouvait croisé Mario Capovilla et autres Joahnnes Frömming (nldr deux Prix d’Amérique), de bons moments.

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