Accueil
Candidat à sa propre succession, Jean-Michel Bazire espère bien empocher à nouveau l'important Prix d'Eté avec Aubrion du Gers, qui a fait de la cendrée parisienne son terrain de jeu préféré. Si le Sarthois rêve d'un scénario identique à celui de 2016 (où il l'avait emporté avec Bélina Josselyn devant Ave Avis), les trois représentants de Philippe Allaire ont de (très) solides arguments à faire valoir.
L'édition 2018 du Prix Jean-Luc Lagardère a fait couler de l'encre. Alimenter les gazettes. Il fallait s'y attendre. La présence de champions au départ d'une course suscite forcément l'intérêt des turfistes. Monopolise l'attention. Si, en ce 14 août, à Enghien, Aubrion du Gers a su se montrer le plus fort, repoussant jusqu'au bout la belle attaque de Bird Parker, le pensionnaire de Jean-Michel Bazire a touché six piquets dans le tournant final. Inutile de refaire le match. Mais le règlement en vigueur, qui parle de “manœuvre délibérée et durable d'un jockey” pour justifier une sanction, est mal passé auprès de certains protagonistes. Non, Philippe Allaire ne l'a manifestement pas digéré. C'est d'ailleurs probablement ce qui l'incite, aujourd'hui, à refuser toute interview dans la presse. Les médias auraient-ils mal fait leur travail ? Énoncer des faits, donner son avis tout en laissant à chacun le soin d'avoir le sien, c'est pourtant ce qui s'inscrit dans la charte déontologique de notre quotidien hippique. Aubrion du Gers était-il disqualifiable ? Les commissaires auraient-ils dû ouvrir une enquête ? Des cas similaires, il s'en produit (presque) tous les jours, au trot. Des erreurs - soumises à l'interprétation du corps arbitral - sont commises ici ou là (cf : l'épisode Angelo Am à Beaumont-de-Lomagne), sans qu'elles ne créent autant de tension(s) - et d'effervescence - qu'à l'occasion d'un groupe II n'ayant fait qu'accentuer certains antagonismes. Au moment où les uns et les autres se retrouvent à Vincennes, souhaitons que le prix d'interprétation soit décerné à l'un des acteurs sur la piste. Pas en dehors. Aux premiers rôles, Aubrion du Gers, Bird Parker et Traders. Avec eux, pas question de faire de la figuration. Vainqueur, aux points ou par K.-O., lors des dix derniers combats qu'il a livrés sur le ring de Vincennes, le hongre de JMB “a travaillé normalement depuis sa dernière victoire, retrouve des adversaires qu'il connaît bien et devrait à nouveau répondre présent”, souligne celui qui convoite un vingtième Sulky d'Or. Pour y parvenir, le hongre de 8 ans, qui dépassera bientôt les deux millions d'euros de gains (comme Général du Lupin, Commander Crowe ou encore Roi du Lupin...) va devoir sortir le grand jeu. S'il a souvent évolué dans l'ombre de Bold Eagle (dont la rentrée est programmée cet automne, à Feurs, N.D.L.R.), Bird Parker représente ici aussi une valeur sûre, comme Traders, déferré des antérieurs. Si ces trois-là font leur course, Charly du Noyer, que l'on ne présente plus à ce niveau, Un Mec d'Héripré, pour qui les 2.700 mètres de la grande piste constituent sans doute, désormais, le bout du monde, Ave Avis, deuxième de ce groupe II en 2016, et Tony Gio, déferré des quatre pieds, n'auront clairement pas la partie facile.
Prix d'Été en chiffres
1'11''6 : Le record de la course (disputée depuis 2013 sur les 2.700 mètres de la grande piste) décroché l'an passé par Aubrion du Gers.
4 : Le nombre de victoires de Jean-Michel Bazire, Franck Nivard et Jos Verbeeck dans ce groupe II.
26.03.16 : Date de la dernière défaite d'Aubrion du Gers à Vincennes. Depuis, l'élève de JMB reste sur la bagatelle de 10 succès consécutifs dans le temple du Trot.
25,9/1 : La dernière “cote” affichée dans cette épreuve, par Habsburger, en 1992.
L'édition 2018 du Prix Jean-Luc Lagardère a fait couler de l'encre. Alimenter les gazettes. Il fallait s'y attendre. La présence de champions au départ d'une course suscite forcément l'intérêt des turfistes. Monopolise l'attention. Si, en ce 14 août, à Enghien, Aubrion du Gers a su se montrer le plus fort, repoussant jusqu'au bout la belle attaque de Bird Parker, le pensionnaire de Jean-Michel Bazire a touché six piquets dans le tournant final. Inutile de refaire le match. Mais le règlement en vigueur, qui parle de “manœuvre délibérée et durable d'un jockey” pour justifier une sanction, est mal passé auprès de certains protagonistes. Non, Philippe Allaire ne l'a manifestement pas digéré. C'est d'ailleurs probablement ce qui l'incite, aujourd'hui, à refuser toute interview dans la presse. Les médias auraient-ils mal fait leur travail ? Énoncer des faits, donner son avis tout en laissant à chacun le soin d'avoir le sien, c'est pourtant ce qui s'inscrit dans la charte déontologique de notre quotidien hippique. Aubrion du Gers était-il disqualifiable ? Les commissaires auraient-ils dû ouvrir une enquête ? Des cas similaires, il s'en produit (presque) tous les jours, au trot. Des erreurs - soumises à l'interprétation du corps arbitral - sont commises ici ou là (cf : l'épisode Angelo Am à Beaumont-de-Lomagne), sans qu'elles ne créent autant de tension(s) - et d'effervescence - qu'à l'occasion d'un groupe II n'ayant fait qu'accentuer certains antagonismes. Au moment où les uns et les autres se retrouvent à Vincennes, souhaitons que le prix d'interprétation soit décerné à l'un des acteurs sur la piste. Pas en dehors. Aux premiers rôles, Aubrion du Gers, Bird Parker et Traders. Avec eux, pas question de faire de la figuration. Vainqueur, aux points ou par K.-O., lors des dix derniers combats qu'il a livrés sur le ring de Vincennes, le hongre de JMB “a travaillé normalement depuis sa dernière victoire, retrouve des adversaires qu'il connaît bien et devrait à nouveau répondre présent”, souligne celui qui convoite un vingtième Sulky d'Or. Pour y parvenir, le hongre de 8 ans, qui dépassera bientôt les deux millions d'euros de gains (comme Général du Lupin, Commander Crowe ou encore Roi du Lupin...) va devoir sortir le grand jeu. S'il a souvent évolué dans l'ombre de Bold Eagle (dont la rentrée est programmée cet automne, à Feurs, N.D.L.R.), Bird Parker représente ici aussi une valeur sûre, comme Traders, déferré des antérieurs. Si ces trois-là font leur course, Charly du Noyer, que l'on ne présente plus à ce niveau, Un Mec d'Héripré, pour qui les 2.700 mètres de la grande piste constituent sans doute, désormais, le bout du monde, Ave Avis, deuxième de ce groupe II en 2016, et Tony Gio, déferré des quatre pieds, n'auront clairement pas la partie facile.
Prix d'Été en chiffres
1'11''6 : Le record de la course (disputée depuis 2013 sur les 2.700 mètres de la grande piste) décroché l'an passé par Aubrion du Gers.
4 : Le nombre de victoires de Jean-Michel Bazire, Franck Nivard et Jos Verbeeck dans ce groupe II.
26.03.16 : Date de la dernière défaite d'Aubrion du Gers à Vincennes. Depuis, l'élève de JMB reste sur la bagatelle de 10 succès consécutifs dans le temple du Trot.
25,9/1 : La dernière “cote” affichée dans cette épreuve, par Habsburger, en 1992.
