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Les quatre visiteurs britanniques s'annoncent redoutables dans ce groupe II, malgré la présence de quelques tricolores de renom également ambitieux.
Non, ce n'est pas la conséquence du Brexit : les Anglais n'ont pas renoncé à la zone euro pour adopter la monnaie américaine. Mais cette année, les britanniques semblent particulièrement bien armés pour jouer les premiers rôles dans le Prix Dollar (Gr. II, 1.950 m.), samedi à ParisLongchamp.
Vu ses statistiques incroyables sur notre sol, Charlie Appleby sera surveillé de près. L'entraîneur de Godolphin a disputé 19 groupes en France cette année, pour 7 victoires et 5 accessits ! Son Loxley, qui aurait eu sa place dans l'Arc après sa victoire dans le Grand Prix de Deauville (Gr. II), trouve là l'occasion d'enrichir un peu plus son palmarès. “Il est vrai qu'il était considéré comme un cheval pour l'Arc à un moment, mais à mon avis, c'est une tâche trop dure pour lui à ce moment de sa carrière, confie l'Anglais. Il est évident qu'il n'a pas tenu la distance dans le St Leger. Ainsi, ce retour autour de 2.000 mètres est logique. Il s'est montré impressionnant quand il a gagné sur cette distance à Deauville. Je pense que le style des courses françaises lui convient. Il aime le bon terrain, pas trop léger.”
Après avoir ridiculisé notre “Jockey-Club” dans le Prix Guillaume d'Ornano (Gr. II), Knight To Behold a, lui aussi, fait le choix de la sagesse en privilégiant ce groupe II. Méfiance, si on le laisse animer à sa guise. “Depuis son succès à Deauville, le Prix Dollar a toujours été son objectif, confie Harry Dunlop. Il n'avait pas d'engagement dans les Irish Champion Stakes. Il a beaucoup de vitesse et aussi de la tenue, mais je pense que la distance du Derby était quand même trop longue. Il a hérité de la mentalité de son père, Sea The Stars, et était beaucoup mieux avec les “australiennes”. Je pense qu'il s'agira de sa dernière sortie de la saison. On va le garder durant l'hiver pour l'année prochaine. Il aime le bon terrain.”
Whisky Baron dépend de l'adroit William Haggas, qui n'engage jamais à la légère. Attention à Fabricate, en forme, qui vient de s'adjuger un groupe III à Windsor.
Et côté tricolores alors ? Tout n'est pas perdu pour autant. Vainqueur du Grand Prix de Vichy (Gr. III), Noor Al Hawa a passé un cap cette année et vient, sans doute, de réaliser la meilleure valeur de sa carrière dans le Prix Jacques Le Marois (Gr. I, 4e). Il ne déçoit jamais. Jérôme Reynier sera doublement représenté, avec Royal Julius,chargé, mais capable de se sublimer (surtout sur une piste assouplie) et Master's Spirit,qui retrouve Loxley dans des conditions de poids beaucoup plus favorables. Le “Wertheimer” Alignement visera une place.
Les amateurs de surprises pourront se pencher sur Subway Dancer, deuxième de l'épreuve l'an passé... à 58/1 !
