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À l'occasion, ce dimanche, du Prix du Bourbonnais, la deuxième préparatoire au Grand Prix d'Amérique, René Aebischer présente sa championne Uza Josselyn qui vient de jouer de malheurs dans le Prix de Bretagne...
• René, pouvez-vous revenir sur la course d'Uza Josselyn dans le Prix de Bretagne ?
Mauvais résultat, mauvais parcours, mauvaise inspiration. La jument est très bien partie et il n'aurait pas fallu laisser passer des non-chances. On aurait vu autre chose. Elle est capable de descendre beaucoup plus vite que sur le pied de 1'10''. La fin de course est à oublier car elle grimpait par-dessus les autres et a touché la roue de sulky d'un adversaire. Heureusement, contrairement à Mons, où Jos Verbeeck a bien joué le coup tactiquement, elle n'a pas été blessée. Je pense que nous aurions battu Aubrion du Gers, ce jour-là. Avec sa grande action, ce n'est pas l'idéal de passer dans un trou de souris. Nous nous sommes mal coordonnés et pas bien compris avec Alex (Abrivard) sur ce qu'il fallait faire. On a joué petits bras et c'était une erreur. Elle vaut beaucoup mieux que cela face aux meilleurs. Nous partageons cette contre-performance. C'est dommage car la jument était parfaite. Mais ce n'est qu'une préparation.
• Justement, le Prix du Bourbonnais est la suite logique. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
Sans pression. On ne fait pas de la qualification au Prix d'Amérique une obsession. Pour deux raisons. Ce n'est pas la fin du monde et elle a un programme qui va durer presque dix mois. De plus, aux gains, je crois qu'elle n'a pas trop de soucis à se faire pour courir la “belle”. Elle va continuer sa préparation. Si elle obtient son billet, c'est bien, mais on ne va pas la “tuer”. Je veux qu'après la course, tout le monde soit content dans son entourage. Le plus important, c'est qu'elle me prouve qu'elle va avec les meilleurs à Vincennes. Je ne crois pas ceux qui pensent qu'elle ne monte pas la côte. Je pense qu'il n'y a jamais eu aussi peu d'écart avec les meilleurs et on a le droit de les regarder les yeux dans les yeux. On va d'ailleurs les affronter tout l'hiver. Même si elle est plus tranchante en venant de derrière, elle est capable de le faire en allant devant et l'a déjà prouvé. On n'est qu'au début du mois de décembre et pour l'instant, tout va bien.
• Comment va se poursuivre sa préparation en vue du dernier dimanche de janvier ?
Par le programme normal, c'est-à-dire par les “B”, sachant que le Prix de Belgique n'est pas une obligation. Aucune décision n'est prise pour le moment. Le “Bourgogne” sera vraiment sa tasse de thé avec son départ en descendant. Pour une jument étrangère qui approche le million d'euros de gains, c'est le passage obligé. Ce programme est justement très bien fait en courant régulièrement avec un intervalle de trois semaines. Il faut le souligner et je sais aussi le dire. Après Vincennes, elle pourra de nouveau briller à l'étranger, en passant par le Grand Prix d'Oslo et l'Elitloppet (si on est invité) notamment, sans oublier la Finlande et le Danemark. Enghien fera aussi partie de son programme. Donc, si cela venait à mal se passer cet hiver, ce ne serait pas si grave. En tout cas, le Prix d'Amérique est un objectif dans le respect de ma jument. J'ai une totale confiance en elle et en mon driver.
• René, pouvez-vous revenir sur la course d'Uza Josselyn dans le Prix de Bretagne ?
Mauvais résultat, mauvais parcours, mauvaise inspiration. La jument est très bien partie et il n'aurait pas fallu laisser passer des non-chances. On aurait vu autre chose. Elle est capable de descendre beaucoup plus vite que sur le pied de 1'10''. La fin de course est à oublier car elle grimpait par-dessus les autres et a touché la roue de sulky d'un adversaire. Heureusement, contrairement à Mons, où Jos Verbeeck a bien joué le coup tactiquement, elle n'a pas été blessée. Je pense que nous aurions battu Aubrion du Gers, ce jour-là. Avec sa grande action, ce n'est pas l'idéal de passer dans un trou de souris. Nous nous sommes mal coordonnés et pas bien compris avec Alex (Abrivard) sur ce qu'il fallait faire. On a joué petits bras et c'était une erreur. Elle vaut beaucoup mieux que cela face aux meilleurs. Nous partageons cette contre-performance. C'est dommage car la jument était parfaite. Mais ce n'est qu'une préparation.
• Justement, le Prix du Bourbonnais est la suite logique. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
Sans pression. On ne fait pas de la qualification au Prix d'Amérique une obsession. Pour deux raisons. Ce n'est pas la fin du monde et elle a un programme qui va durer presque dix mois. De plus, aux gains, je crois qu'elle n'a pas trop de soucis à se faire pour courir la “belle”. Elle va continuer sa préparation. Si elle obtient son billet, c'est bien, mais on ne va pas la “tuer”. Je veux qu'après la course, tout le monde soit content dans son entourage. Le plus important, c'est qu'elle me prouve qu'elle va avec les meilleurs à Vincennes. Je ne crois pas ceux qui pensent qu'elle ne monte pas la côte. Je pense qu'il n'y a jamais eu aussi peu d'écart avec les meilleurs et on a le droit de les regarder les yeux dans les yeux. On va d'ailleurs les affronter tout l'hiver. Même si elle est plus tranchante en venant de derrière, elle est capable de le faire en allant devant et l'a déjà prouvé. On n'est qu'au début du mois de décembre et pour l'instant, tout va bien.
• Comment va se poursuivre sa préparation en vue du dernier dimanche de janvier ?
Par le programme normal, c'est-à-dire par les “B”, sachant que le Prix de Belgique n'est pas une obligation. Aucune décision n'est prise pour le moment. Le “Bourgogne” sera vraiment sa tasse de thé avec son départ en descendant. Pour une jument étrangère qui approche le million d'euros de gains, c'est le passage obligé. Ce programme est justement très bien fait en courant régulièrement avec un intervalle de trois semaines. Il faut le souligner et je sais aussi le dire. Après Vincennes, elle pourra de nouveau briller à l'étranger, en passant par le Grand Prix d'Oslo et l'Elitloppet (si on est invité) notamment, sans oublier la Finlande et le Danemark. Enghien fera aussi partie de son programme. Donc, si cela venait à mal se passer cet hiver, ce ne serait pas si grave. En tout cas, le Prix d'Amérique est un objectif dans le respect de ma jument. J'ai une totale confiance en elle et en mon driver.
