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Vingt-six mois après avoir débuté victorieusement en compétition avec Envol The Best, à Neuillé-Pont-Pierre, Nicolas Bazire (18 ans et demi) a remporté sa cinquantième course au sulky d'Eliot Dairpet, un représentant de Joël Séché entraîné par Jean-Pierre Lagenèbre. L'occasion de donner la parole au fils de JMB.
• Cinq victoires en moins de deux semaines : vous sembliez pressé d'atteindre la barre des cinquante !
Tout s'est parfaitement déroulé... J'avais un “penalty” à La Roche-Posay (Denzo de Guez) et une bonne chance à Vichy (Victorious Lord). J'ai été agréablement surpris par Alive Brulard et Cho Land Derozes, pour mon copain Jonathan Lagenèbre. J'espérais d'ailleurs passer “pro” avec ce même cheval, à Castillonnès, mais il est “tombé léger”, et c'est finalement Eliot Dairpet qui m'a permis de passer le cap. Je suis allé devant, j'ai contrôlé et je me suis “promené” !
• Quel regard portez-vous sur votre progression ? Et dans quel domaine estimez-vous devoir vous améliorer ?
Grâce à mon père, j'ai déjà pu évoluer à de nombreuses reprises face aux professionnels, notamment dans des quintés, ce qui m'a donné les meilleures leçons. On se fait “avoir” par les pilotes, puis on fait “subir” la même chose aux autres apprentis (rires) ! Tactiquement, je dois encore m'améliorer. Gagner avec un “déclassé”, c'est facile ; il faut apprendre à la jouer plus fine lorsque l'on a moins de marge... À mon âge, on pense surtout à enfiler la casaque, mais je me dois de rester très attentif à la partie entraînement, en observant beaucoup mon père.
• Comment envisagez-vous la suite, à court et moyen termes ?
J'espère continuer sur cette lancée durant l'été, en drivant un peu plus pour l'extérieur. Je n'hésiterai pas à “avaler” des kilomètres pour driver une bonne chance. Jusqu'à présent, les meilleurs chevaux de l'écurie sont associés à d'autres drivers dans les belles courses - à part Abydos du Vivier, avec qui j'ai eu le plaisir de gagner l'important Prix de Brest et de disputer l'arrivée du Prix du Luxembourg. J'espère donc gagner davantage la confiance de mon père pour inverser la tendance l'hiver prochain ! J'aimerais déjà bien faire dès ce mercredi à Vichy, avec Super Fez,qui me semble redescendre de catégorie. Ce trotteur italien ne craint pas la chaleur.
ANECDOTE : Nicolas Bazire au trot... monté !
Y aurait-il eu un oubli de changement de monte concernant Beau Favori, candidat à la course sous la selle de dimanche, à Castillonnès ? “Non, non, c'était bien moi sur son dos !”, rétorque un “Nico” Bazire amusé, qui découvrait cette spécialité. “J'ai toujours eu dans l'idée d'essayer, pour voir. Mon partenaire n'avait pas de chance, au papier. J'ai réussi à prendre la tête au départ, c'est déjà pas mal (rires) ! Quand le cheval à mon extérieur a galopé, le mien m'a complètement rendu la main et nous avons été absorbés par le peloton. Je l'ai arrêté dans la ligne droite pour éviter d'augmenter mes souffrances (rires). J'ai déjà été plus souple qu'aujourd'hui (lisez lundi)... Il n'y aura pas de seconde fois !”
• Cinq victoires en moins de deux semaines : vous sembliez pressé d'atteindre la barre des cinquante !
Tout s'est parfaitement déroulé... J'avais un “penalty” à La Roche-Posay (Denzo de Guez) et une bonne chance à Vichy (Victorious Lord). J'ai été agréablement surpris par Alive Brulard et Cho Land Derozes, pour mon copain Jonathan Lagenèbre. J'espérais d'ailleurs passer “pro” avec ce même cheval, à Castillonnès, mais il est “tombé léger”, et c'est finalement Eliot Dairpet qui m'a permis de passer le cap. Je suis allé devant, j'ai contrôlé et je me suis “promené” !
• Quel regard portez-vous sur votre progression ? Et dans quel domaine estimez-vous devoir vous améliorer ?
Grâce à mon père, j'ai déjà pu évoluer à de nombreuses reprises face aux professionnels, notamment dans des quintés, ce qui m'a donné les meilleures leçons. On se fait “avoir” par les pilotes, puis on fait “subir” la même chose aux autres apprentis (rires) ! Tactiquement, je dois encore m'améliorer. Gagner avec un “déclassé”, c'est facile ; il faut apprendre à la jouer plus fine lorsque l'on a moins de marge... À mon âge, on pense surtout à enfiler la casaque, mais je me dois de rester très attentif à la partie entraînement, en observant beaucoup mon père.
• Comment envisagez-vous la suite, à court et moyen termes ?
J'espère continuer sur cette lancée durant l'été, en drivant un peu plus pour l'extérieur. Je n'hésiterai pas à “avaler” des kilomètres pour driver une bonne chance. Jusqu'à présent, les meilleurs chevaux de l'écurie sont associés à d'autres drivers dans les belles courses - à part Abydos du Vivier, avec qui j'ai eu le plaisir de gagner l'important Prix de Brest et de disputer l'arrivée du Prix du Luxembourg. J'espère donc gagner davantage la confiance de mon père pour inverser la tendance l'hiver prochain ! J'aimerais déjà bien faire dès ce mercredi à Vichy, avec Super Fez,qui me semble redescendre de catégorie. Ce trotteur italien ne craint pas la chaleur.
ANECDOTE : Nicolas Bazire au trot... monté !
Y aurait-il eu un oubli de changement de monte concernant Beau Favori, candidat à la course sous la selle de dimanche, à Castillonnès ? “Non, non, c'était bien moi sur son dos !”, rétorque un “Nico” Bazire amusé, qui découvrait cette spécialité. “J'ai toujours eu dans l'idée d'essayer, pour voir. Mon partenaire n'avait pas de chance, au papier. J'ai réussi à prendre la tête au départ, c'est déjà pas mal (rires) ! Quand le cheval à mon extérieur a galopé, le mien m'a complètement rendu la main et nous avons été absorbés par le peloton. Je l'ai arrêté dans la ligne droite pour éviter d'augmenter mes souffrances (rires). J'ai déjà été plus souple qu'aujourd'hui (lisez lundi)... Il n'y aura pas de seconde fois !”
