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A seulement 23 ans, Nicolas Mortagne a brillé sous toutes les casquettes. Alors qu'il a présenté son premier partant en début d'année, il compte déjà huit victoires en tant qu'entraîneur. 2019 va rester dans la mémoire du jeune professionnel qui a également remporté son premier succès sous ses couleurs avec Duke of Carless, en début d'été. Ambitieux et travailleur, il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
• Fils de Philippe Mortagne, vous avez été bercé par les courses. Saviez-vous, dès l'enfance, que c'est dans ce milieu-là que vous voudriez travailler ?
Non, quand j'étais gosse, j'étais à fond dans le foot, même s'il m'arrivait parfois de monter sur le sulky avec mon père. J'ai eu un déclic en faisant un meeting et j'ai décidé d'arrêter l'école générale pour partir à l'AFASEC de Cabriès-Calas. Je n'y suis pas resté longtemps, car mon père a eu quelques soucis de santé. Je me suis donc rapidement retrouvé au travail. J'ai également été près d'un an chez David Alexandre, avec qui cela s'est très bien passé. J'ai beaucoup appris à ses côtés, car il a une façon de faire différente. Cela m'a permis de voir autre chose, ce qui est important.
• Votre nom apparaît dans la colonne des entraîneurs depuis le début de l'année et la réussite ne s'est pas fait attendre...
J'ai fait le stage d'entraîneur en juin 2018 et avais prévu de m'installer en début d'année, chez mon père, où se trouve aussi David Békaert. On est super bien situé, à une heure de tous les hippodromes de la région. C'est vrai que ça se passe bien, mais il faut dire que j'ai de bons chevaux et un bon entourage. De plus, je suis quelqu'un de travailleur. Pendant les intermeetings, je ne compte pas mes heures, le but étant de préparer du mieux possible mes pensionnaires pour les meetings. J'apprends aussi en observant les autres metteurs au point, n'ayant pas été dans beaucoup d'écuries, ce qui me permet de prendre des idées à droite et à gauche et de faire mon medley. Il est motivant de voir que le travail porte ses fruits. Cela m'incite à en faire encore plus. Vu la concurrence, il est primordial de se donner à 200 % pour être compétitif.
• Récemment, vous avez aussi remporté votre première victoire sous vos couleurs avec Duke of Carless. Vous étiez ému ce jour-là...
Evidemment. Je l'ai élevé, débourré, qualifié et je cours des groupes avec lui. Gagner ma première victoire sous mes couleurs à son sulky, c'était beaucoup d'émotions, d'autant qu'il a eu des soucis suite à une chute survenue à l'entraînement, il y a deux ans, et une autre en course, en début d'année. Malgré tout, il est toujours là, car c'est un costaud. Il est en pleine forme et devrait jouer un premier rôle dans la Coupe des 6 Ans, à la fin du meeting azuréen.
• Vous êtes-vous fixé des objectifs ?
J'aimerais driver plus. Je n'en veux à personne, car il y a de très bons pilotes, plus expérimentés, mais ça me frustre de voir qu'en dehors des meetings, je suis rayé de la carte. Sinon, ça serait bien de gagner un groupe à court ou moyen terme. Je vais aussi faire dans le poulain pour essayer de façonner un bon cheval et bien sûr, continuer l'élevage, afin de donner de la continuité à ce que mon père a bâti.
• Fils de Philippe Mortagne, vous avez été bercé par les courses. Saviez-vous, dès l'enfance, que c'est dans ce milieu-là que vous voudriez travailler ?
Non, quand j'étais gosse, j'étais à fond dans le foot, même s'il m'arrivait parfois de monter sur le sulky avec mon père. J'ai eu un déclic en faisant un meeting et j'ai décidé d'arrêter l'école générale pour partir à l'AFASEC de Cabriès-Calas. Je n'y suis pas resté longtemps, car mon père a eu quelques soucis de santé. Je me suis donc rapidement retrouvé au travail. J'ai également été près d'un an chez David Alexandre, avec qui cela s'est très bien passé. J'ai beaucoup appris à ses côtés, car il a une façon de faire différente. Cela m'a permis de voir autre chose, ce qui est important.
• Votre nom apparaît dans la colonne des entraîneurs depuis le début de l'année et la réussite ne s'est pas fait attendre...
J'ai fait le stage d'entraîneur en juin 2018 et avais prévu de m'installer en début d'année, chez mon père, où se trouve aussi David Békaert. On est super bien situé, à une heure de tous les hippodromes de la région. C'est vrai que ça se passe bien, mais il faut dire que j'ai de bons chevaux et un bon entourage. De plus, je suis quelqu'un de travailleur. Pendant les intermeetings, je ne compte pas mes heures, le but étant de préparer du mieux possible mes pensionnaires pour les meetings. J'apprends aussi en observant les autres metteurs au point, n'ayant pas été dans beaucoup d'écuries, ce qui me permet de prendre des idées à droite et à gauche et de faire mon medley. Il est motivant de voir que le travail porte ses fruits. Cela m'incite à en faire encore plus. Vu la concurrence, il est primordial de se donner à 200 % pour être compétitif.
• Récemment, vous avez aussi remporté votre première victoire sous vos couleurs avec Duke of Carless. Vous étiez ému ce jour-là...
Evidemment. Je l'ai élevé, débourré, qualifié et je cours des groupes avec lui. Gagner ma première victoire sous mes couleurs à son sulky, c'était beaucoup d'émotions, d'autant qu'il a eu des soucis suite à une chute survenue à l'entraînement, il y a deux ans, et une autre en course, en début d'année. Malgré tout, il est toujours là, car c'est un costaud. Il est en pleine forme et devrait jouer un premier rôle dans la Coupe des 6 Ans, à la fin du meeting azuréen.
• Vous êtes-vous fixé des objectifs ?
J'aimerais driver plus. Je n'en veux à personne, car il y a de très bons pilotes, plus expérimentés, mais ça me frustre de voir qu'en dehors des meetings, je suis rayé de la carte. Sinon, ça serait bien de gagner un groupe à court ou moyen terme. Je vais aussi faire dans le poulain pour essayer de façonner un bon cheval et bien sûr, continuer l'élevage, afin de donner de la continuité à ce que mon père a bâti.
