pronoturf-Elodie et Phil 59

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    Prix de Londres, Enghien, 10 août, Sylvain Desmarres, Caban Prior, interview

    elodie
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    Prix de Londres,  Enghien,  10 août,  Sylvain Desmarres,  Caban Prior,  interview Empty Prix de Londres, Enghien, 10 août, Sylvain Desmarres, Caban Prior, interview

    Message  elodie Ven 9 Aoû - 11:42

    Samedi à Enghien, dans le Prix de Londres, Caban Prior va tenter de briller dans un groupe, comme l’avait fait son grand-père maternel, Ultra Prior, il y a trente ans. Son entraîneur, Sylvain Desmarres, nous parle de l’histoire de cette famille discrète, mais efficace.

    • Sylvain, quel a été votre parcours ?
    Mon père, Michel, était agriculteur à Huillé, près de Durtal (49), et entraînait déjà quelques chevaux. Ultra Prior est le dernier cheval qu’il a entraîné. Il n’a malheureusement pas pu le voir terminer deuxième du Critérium des Jeunes et troisième du Critérium des 3 Ans. À son décès, vers la fin des années 80, j’ai repris l’entraînement. À mes débuts, je m’occupais principalement de l’exploitation agricole et il n’y avait que deux ou trois chevaux à l’écurie. Puis, la tendance s’est inversée. Si j’élève encore quelques bovins, nous avons une douzaine de poulinières. Je suis associé avec mon frère, Alain, père d’Aurélien, sur toutes celles qui descendent de l’origine de notre père. Quant à la mère de Caban Prior,Fita Prior, une fille d'“Ultra”, elle m’appartient. Nous entraînons entre quinze et vingt chevaux issus principalement de l’élevage familial. C’est appréciable de tout gérer de A à Z.
    • C’est une passion qui se transmet chez les Desmarres...
    C’est vrai que nous sommes une tribu chez les Desmarres (rires). Je travaille donc en famille avec mon frère, Alain, et mon neveu, Aurélien. Mon fils, Thomas, est lui aussi entraîneur, mon autre fils, Nicolas, est vétérinaire à la clinique de Meslay-du-Maine et drive en amateurs tout comme ma fille, Katia. La petite dernière, Léa, avait couru lorsqu’elle était à l’école, sous le statut de fille d’entraîneur, mais elle a changé de branche.
    • Côté chevaux, il y a toujours eu des “Prior“ capables de se mettre en évidence...
    Par le passé, Pro Prior et Ultra Prior ont fait briller les couleurs familiales à un bon niveau. Plus près de nous, Racer Prior a réalisé une très belle carrière. Un problème à une jambe l’a empêché d’aller plus loin. Je pense qu’il était encore plus doué que son petit frère “Caban”.
    • Comment était Caban Prior à ses débuts ?
    Il a très vite montré de gros moyens, mais comme ses performances ne reflétaient pas sa valeur, je n’osais pas dire qu’il était bon de peur de passer pour un c.. ! J’avais la conviction qu’il irait loin. Il manquait de maniabilité, mais il avait un moteur. Pour des raisons pratiques, je l’ai fait castrer à 4 ans. Je crois qu’il était encore plus compliqué après qu’avant. Il avait couru une fois sous la selle à 3 ans à Vincennes où il n’avait pas été très chanceux. L’été de ses 5 ans, il ne faisait que des fautes. Peu de temps après, je l’ai remis sous la selle et Aurélien a su le façonner. Mis à part une disqualification l’automne dernier à Laval, il n’a jamais déçu. Cette année, il semble plus sûr.
    • Comment abordez-vous ce Prix de Londres ?
    J’ai hésité avant de le courir. Comme il a bien récupéré de sa récente victoire aux Sables-d’Olonne, je me suis laissé tenter par ce groupe II. L’opposition est plus relevée, mais c’est un guerrier. Il aime doubler ses rivaux. Si tout se passe bien, sa place est dans les trois premiers.
    • Aurélien, vous êtes le jockey de “Caban”, qu’en pensez-vous ?
    Mon oncle s’est toujours “miré dedans”. C’est vrai qu’il montrait de belles choses à l’entraînement, mais il faisait des fautes en course. Je pense qu’il aurait pris une place à 3 ans, à Vincennes, sous la selle sans une faute dans le dernier tournant. Lorsque je l’ai remonté en fin d’année de 5 ans, il était arrivé à maturité. Nous nous sommes très vite entendus et les bons résultats se sont enchaînés. Dernièrement aux Sables-d’Olonne, il n’a pas eu une course facile. J’ai dû constamment chasser pour rattraper l'animateur Emilius de Play. Mais une fois qu’il l’a doublé, il a repris le mors. Ce n’est pas un grand vireur, mais les longues lignes droites d’Enghien vont l’avantager. Quand je regarde l’opposition et les chronos de certains adversaires, je me dis qu’il n’aura pas la partie facile. Mais je sais qu’il va encore faire sa course et jouer les premiers rôles dans ce Prix de Londres.

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