pronoturf-Elodie et Phil 59

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
pronoturf-Elodie et Phil 59

Au Pays du Trot , Pronos sur toutes les courses au trot .

ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

Avril 2024

LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     

Calendrier Calendrier

hippodrome de vincennes

hippodrome d'enghien

hippo auteuil-longchamp

hippodrome saint cloud

hippodrome maisons laffitte

hippodrome de caen

hippodrome de vichy

-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal
anipassion.com

    Interview croisée Pierre Vercruysse et Sylvain Wiltord en tête à tête : Quand foot et courses ne font qu'un

    elodie
    elodie


    Messages : 14581
    Date d'inscription : 08/05/2011
    Age : 76
    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

    Interview croisée Pierre Vercruysse et Sylvain Wiltord en tête à tête : Quand foot et courses ne font qu'un Empty Interview croisée Pierre Vercruysse et Sylvain Wiltord en tête à tête : Quand foot et courses ne font qu'un

    Message  elodie Sam 11 Juin - 11:00

    Interview croisée Pierre Vercruysse et Sylvain Wiltord en tête à tête : Quand foot et courses ne font qu'un A66be810





    Cette fois-ci, c'est parti pour la grand-messe du football : l'Euro ! Paris-Turf a souhaité célébrer l'événement à sa manière en provoquant une rencontre entre deux grands sportifs, mais aussi deux formidables ambassadeurs de leur discipline : Pierre Vercruysse et Sylvain Wiltord. Moment de convivialité et même de complicité entre deux passionnés, à l'occasion de l'étape du Grand National du Trot à La Capelle…


    Sylvain, c'est la troisième fois que vous êtes ambassadeur du Grand National du Trot lors d'une étape. Comment se déroule votre immersion dans le monde des courses ? Et vous, Pierre, quel souvenir le Parc des Princes évoque-t-il pour vous ?

    Sylvain Wiltord : “Chaque jour de courses, je découvre cet univers ; j'apprends et je m'imprègne. Le cheval est vraiment puissant, il me fait même assez peur. Accompagner des gens aux courses oui, monter dessus, c'est une autre paire de manches.”
    Pierre Vercruysse : “J'aime autant le foot que le rugby ; d'ailleurs, avant d'embrasser la profession d'entraîneur-driver, je jouais au rugby. Vu mon physique, j'étais autant fait pour être driver que pour faire de la danse classique (rires). Quand on m'a proposé de faire une démonstration de trot au Parc des Princes, j'ai annulé un voyage en Martinique, car j'adore le ballon. La répétition au Parc était déjà sympa, mais quand vous entrez dans le stade avec 47.000 personnes dans les tribunes, c'est énorme ! Au coup d'envoi de ce PSG-Saint-Étienne de mars 2014, je serre la main de Zlatan Ibrahimovic et je lui demande : “What a fuck are you doing ?” Il me regarde et éclate de rires. Thiago Silva et les autres joueurs m'applaudissent, car j'ai réussi à faire sourire “Ibra”. Tout le monde me demande alors : qu'est-ce que tu lui as dit ? Que nenni, je n'ai rien dit. “C'est entre lui et moi”, ai-je répondu.
     

    Question délicate : Pierre, quelle est, selon vous, votre plus belle victoire ? Et vous, Sylvain, votre plus beau but ?

    P. Vercruysse : “J'ai vraiment pris mon pied en gagnant en 2011 à Cesena avec Renommée d'Obret. Pour moi, c'est une course mythique sur une toute petite piste, où les 15.000 spectateurs sont debout. J'avais souvent pris des “rateaux” en Italie, je voulais ma revanche…”
    S. Wiltord : “J'aime bien un Lens-Bordeaux, en 1999, à deux ou trois journées d'être champion de France. On était à 2-2, je marque alors d'une belle frappe sous la barre pour le 3-2. C'était Guillaume Warmuz dans les buts.”
     

    Quel a été le moment le plus riche émotionnellement de votre carrière ?

    S. Wiltord : “Le France-Italie 2000 en finale de l'Euro. C'était quasiment fini, les Italiens étaient déjà en train de célébrer le titre. Marquer à la 93e minute, cela a été un vrai moment fort. Un véritable bonheur intérieur !
    P. Vercruysse : “Le Prix de France de Meaulnes du Corta pour des raisons diverses et variées.”
     

    La carrière d'un joueur de football est beaucoup plus courte que celle d'un driver. En effet, pour un pilote, il n'y a pas de limite d'âge. Qu'en pensez-vous ?

    S. Wiltord : “Cela ne me choque pas, chaque sport est différent. Dans le foot, vers 34-35 ans, les clubs sont plus réticents à vous embaucher, se présentent alors maintes possibilités de jouer, notamment à l'étranger.”
    P. Vercruysse : “Quand on atteint un certain niveau, on a un certain ego. Personnellement, je me vois mal redescendre en “CFA”. Mais peut-être que, dans cinq ans, j'aurai complètement changé d'avis (rires).”
     

    Si on vous donnait une baguette magique, qu'est-ce que vous changeriez immédiatement pour promouvoir les courses hippiques ?

    S. Wiltord : “Je ne connais pas assez le milieu pour saisir cette baguette. Mieux vaut poser la question à Pierre…”
    P. Vercruysse : “Le football n'a pas toujours été aussi populaire. Gamin, j'ai connu le Parc qui sonnait creux. Que s'est-il passé depuis ? Il y a eu une vraie politique des clubs pour starifier des joueurs. Nous, on a eu des stars, comme Ourasi, Jean-René Gougeon… La dernière star que les courses ont eue, c'est Ready Cash. Pourtant, même quand il est venu à La Capelle, il n'a pas déplacé les foules. Maintenant avoir les stars ne suffit pas - on a la chance d'en avoir deux, le cheval et le driver -, il faut savoir les propulser.”
     

    Il y a beaucoup de points communs entre les courses et le sport ? Vos deux sports se sont par exemple produits au Stade de France…

    Sylvain W. : “C'est un très beau stade, même si ce n'est pas là qu'il y a le plus d'ambiance, car il y a une piste autour. Néanmoins, quand vous menez 2 ou 3 à 0 devant 80.000 spectateurs, cela vous prend les tripes.”
    P. Vercruysse : “C'était un moment magnifique. Malheureusement, la communication s'est loupée, les places étaient bien trop chères (100 €). L'idée était géniale, mais on s'est raté (N.D.L.R. ) pause, le téléphone sonne, au bout du fil Manuel Amoros, un ami de Pierre Vercruysse. Et rien n'était prémédité). Si les courses au Stade de France ont sonné creux dans les tribunes, cela reste pour moi un grand souvenir de ma carrière. Si on venait à le refaire, il faudrait programmer une réunion entière sans simulcasting, avec un départ tous les quarts d'heure.”
     

    Sylvain, vous avez confié face caméra à Paris-Turf TV apprécier parier sur les chevaux, et vous Pierre, misez-vous sur le football ?

    S. Wiltord : “J'adore parier sur les courses hippiques, en glanant quelques infos par-ci par-là auprès de spécialistes et en jouant à l'instinct.”
    P. Vercruysse : “Je ne suis absolument pas joueur. Le jour où je suis à Vegas, je sors 100 € en essayant de faire durer le plaisir. Je ne joue pas aux courses et j'ai toujours pensé que, si je jouais, je serais contre-productif. En revanche, même si je ne mise pas, cela ne m'empêche pas de faire des pronostics, que ce soit sur les courses ou sur le sport.”
     

    l Justement, les Bleus, l'Euro, quels sont vos pronostics ?

    S. Wiltord : “En étant chauvin, je vais dire que je les vois gagner. En étant réaliste, je vois l'équipe de France dans le dernier carré. Mon équipe favorite est l'Allemagne, c'est une machine. “Le football se joue à 11, et c'est l'Allemagne qui gagne à la fin”, lance Pierre Vercruysse. L'équipe de France grandit, mais nous ne sommes pas encore tout à fait en place.”
    P. Vercruysse : “J'ai beaucoup aimé les matchs face aux Pays-Bas et la Russie. J'ai trouvé que les Bleus jouaient moins latéralement. Aux courses comme au foot, il faut des actions de jeu. Je préfère que les Bleus perdent en jouant bien. Notre équipe a des problèmes, mais les autres sont dans le même cas. Jouer à domicile est un très gros avantage. Les Bleus seront mes favoris, il faut les encourager.”

      La date/heure actuelle est Dim 28 Avr - 0:22